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8 août 2011 1 08 /08 /août /2011 20:43

5002885477_ec6d4fa9c1.jpgSelon une étude de l'Office fédéral allemand des affaires criminelles, 9 cas de crimes d'honneur répertoriés dans le pays entre 1996 et 2005, concernent des homosexuels.

Ainsi le cas d'Ahmet, 26 ans, un Turc de Hambourg, abattu dans une rue d'Istanbul par son père après avoir fait son coming out dans la presse en tant que "Mister Bear". Le meurtrier est toujours en fuite, probablement en Irak.

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8 août 2011 1 08 /08 /août /2011 20:42

http://img.e-llico.com/thumbnail_1312476385.jpgComme Rudolf Brazda, mort mercredi, des milliers d'hommes ont été déportées en raison de leur homosexualité dans les camps de concentration nazis en Europe, dont une soixantaine de Français identifiés, explique l'historien Mickael Bertrand qui a dirigé un ouvrage collectif sur le sujet publié en 2011.
Combien de personnes en Europe et en France ont été déportées dans les camps de concentration en raison de leur homosexualité ?

A l'échelle européenne, on accepte une estimation de 5.000 à 15.000, reconnue par le mémorial de l'Holocauste de Washington. En France, on a longtemps estimé ce chiffre à plusieurs milliers mais depuis nos recherches, il y a trois ans, on recense 63 déportés vraisemblablement pour motif d'homosexualité. Mais on n'a pas la preuve réelle qu'elles ont été arrêtées en raison de leur sexualité. On travaille au cas par cas. Il y en a vraisemblablement plus mais cela se joue à quelques dizaines. Ca ne veut pas dire qu'il n'y a pas eu de déportés homosexuels pour d'autres motifs parce qu'ils étaient juifs, résistants...etc. On n'a aucun exemple de femme homosexuelle déportée pour ce motif en France. Il y en a quelques unes en Allemagne. Le lesbiennisme était moins visible et les nazis eux-mêmes ne le considéraient pas comme une déviance, tandis que l'homosexuel masculin gâchait à leurs yeux la semence nazie pour repeupler la race aryenne.

Les archives françaises mentionnent-elles ces déportations ?

Pas vraiment. Il faut se remettre dans le contexte de l'époque. Dans les années 20, 30, l'homosexualité était assez bien acceptée à Berlin et Paris, considérées comme des villes plutôt ouvertes sur cette question. Puis il y eut le coup de tonnerre de la fin des années 30. On en retrouve des traces, notamment une lettre d'un sénateur français se plaignant de ne plus savoir comment traiter les homosexuels dans le port de Toulon. La réaction du gouvernement à ce moment là est de dire qu'on ne peut pas faire de fichage ni les persécuter. On les attaque mais autrement (pour attentat à la pudeur, raccolage sur la voie publique, relations sexuelles avec des mineurs...).

Les déportés dont l'homosexualité a été la cause de déportation ont-ils été indemnisés ?

La sexualité est considérée dans le droit français comme quelque chose d'intouchable. Les historiens ont souvent accès à ces dossiers par dérogation. Plusieurs cas apparaissent. Jusqu'aux années 60 environ, l'homosexuel rentré des camps de concentration ne raconte pas et sinon, on ne l'écoute pas. Ensuite, certains ont fait des demandes d'indemnisation en sachant pertinemment que leur motif était leur homosexualité. L'administration française a refusé. Ensuite, ça a été le combat de Pierre Seel, décédé en 2005. C'est le seul déporté pour motif d'homosexualité qui se soit fait connaître et le seul connu à avoir été indemnisé à ce jour. Il a obtenu cette reconnaissance au début des années 90. Rudolf Brazda, que j'ai rencontré, était allemand.

(Mickael Bertrand "La déportation en France, débats d'Histoire et enjeux de mémoire", ed. Mémoire active)

Propos recueillis par Sandra Lacut

Source : AFP

> Précision concernant la nationalité de Rudolf Brazda

La rédaction a reçu la demande de précision suivant émanant du Secrataire de l'association Les Oublié-e-s de la mémoire Jean-Luc Schwab.
"Rudolf peut être considéré comme culturellement allemand et il est vrai qu'une certaine confusion a existé sur sa nationalité dans les documents administratifs du camp de Buchenwald.
Je n'aurais de cesse de le répéter: IL N'A JAMAIS EU LA CITOYENNETÉ ALLEMANDE
Il était d'abord sujet de l'Autriche-Hongrie, puis à la dislocation de l'empire un ressortissant tchécoslovaque, puis ressortissant du Protectorat de Bohème-Moravie, avant de retrouver sa nationnalité tchécoslovaque après guerre, jusqu'en 1947 où il choisit le statut d'apatride. Il a été naturalisé français en novembre 1960.
 
Je conviens qu'il n'était pas Français lors de sa déportation. Lorsqu'en 1988, il entreprend directement auprès de autorités allemendes de se faire indemniser, on lui oppose le fait que l'homosexualité n'est pas un motif qui est reconnu comme critère valable, mais chose plus importante, on fait valoir qu'il est depuis devenu Français et qu'il lui appartient donc de faire valoir ses droits auprès des autorités françaises, chose qu'il ne fit bien évidemment pas par gêne de ne pas maîtriser la langue suffisamment bien.
Pour autant sa retraite allemande comptait le temps passé en prison et au camp de concentration comme des "périodes travaillées" et à ce titre-là, il a partiellement été compensé, quoi que ce ne fut pas sous l'appellation "Wiedergutmachung" qui aurait prévalu pour une indemnisation de la période concentrationnaire.
 
Concernant Pierre Seel, il serait judicieux de préciser que si le titre de déporté lui a été accordé en application des textes qui assimilent les internés de camps tels que celui de Schirmeck à des déportés, ce sont des déportés politiques. Dans le dossier son concernant à Caen que j'ai eu entre les mains pas plus tard que la semaine passée, il est bien dit que la raison de sa déportation est liée à son homosexualité, mais qu'il a le titre de déporté politique et non de déporté pour homosexualité".

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8 août 2011 1 08 /08 /août /2011 20:41

http://img.e-llico.com/thumbnail_1312531916.jpgLa ville brésilienne de Sao Paulo est sur le point d'organiser une Journée de la fierté hétérosexuelle votée en conseil municipal et suspendue à la signature du maire. Une mesure décriée par les organisations LGBT du Brésil.

Sao Paulo est la plus grande ville d'Amérique du Sud et aussi celle qui accueille la plus importante gay pride du sous-continent avec plus d'un million de participants chaque année.

Cet état de fait déplaît à un membre conservateur du conseil municipal, Carlos Apolinário, (photo) qui veut organiser une "hétéro pride" pour contrer les "excès et les privilèges" des Brésiliens LGBT .

Le conseil municipal de la mégalopole a approuvé mardi dernier une loi instaurant le troisième dimanche de décembre "Journée de fierté hétérosexuelle".

Cette mesure nécessite encore la signature du maire Gilberto Kassab, et il n'a pas encore dit s'il allait le signer.

La journée en question ne prévoit de défilé tel celui de la gay pride, mais se veut "un geste symbolique pour contrecarrer l'érosion morale du Brésil", selon son instagateur.

"La création de la Journée des hétérosexuels ne symbolise pas une lutte contre les homosexuels, s'est défendu Carlos Apolinário, mais contre ce que je considère être des excès et des privilèges".

Il a souligné que la gay pride se déroule sur une des rues principales de la ville, tandis que la Marche pour Jésus, organisée par des groupes évangéliques, n'est pas autorisée au même endroit.

L'Association brésilienne des gays, bisexuels et transgenres a publié une déclaration dénonçant le projet. "La célébration de la fierté hétérosexuelle est inappropriée parce qu'elle rabaisse la juste cause de la communauté LGBT, indique son communiqué. Contrairement aux homosexuels, les hétérosexuels ne sont pas discriminés simplement pour être hétérosexuels".

Les  organisations LGBT redoutent également que la mesure encourage la violence contre les personnes LGBT. La proportion de gays brésiliens assassinés a doublé au cours des cinq dernières années, selon le Groupe Gay de Bahia.
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8 août 2011 1 08 /08 /août /2011 20:40

http://img.e-llico.com/thumbnail_1312792395.jpgLe gouverneur républicain du Texas Rick Perry, probable candidat à l'élection présidentielle de 2012, a invité une organisation familiale homophobe à une journée de prière qu'il organisait samedi à Houston.
Le gouverneur républicain du Texas Rick Perry, qui devrait annoncer sous peu sa candidature à l'élection présidentielle de 2012, a organisé une journée de prière samedi pour demander à Dieu de régler les problèmes des Etats-Unis.

"Mon Père, nos coeurs sont en peine pour l'Amérique", a martelé Rick Perry, devant une foule de 30.000 personnes rassemblées dans l'immense stade de Houston, alors que des milliers de sympathisants regardaient l'événement en direct sur internet.

Ce rassemblement, baptisé "La Réponse", pourrait lui valoir le soutien des conservateurs religieux tout en refroidissant certains électeurs indécis - même si Rick Perry assure que cette journée de prière restait "apolitique".

Le public, enflammé, remplissait les trois premiers niveaux du stade, certains levant les bras au ciel, chantant, pleurant ou lisant des passages de la Bible.

Parmi les organisateurs de l'événement figure l'Association américaine de la famille (AFA), classée parmi les "groupes de haine" par le Southern Poverty Law Center et connue pour son homophobie et sa campagne contre "l'agenda homosexuel" de la Maison Blanche.

Un rassemblement de protestation était d'ailleurs organisé à l'extérieur du Reliant Stadium de Houston par des défenseurs des droits des homosexuels. Ils ont fustigé le gouverneur du Texas pour ses liens avec l'Association américaine de la famille .

L'organisation GetEqual a accusé l'AFA "d'envoyer le message selon lequel la discrimination contre un groupe particulier est acceptable" et le gouverneur du Texas d'"approuver les groupes qui prêchent la haine".

 



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8 août 2011 1 08 /08 /août /2011 20:38

http://img.e-llico.com/thumbnail_1312801740.jpgJoseph Kaute, un Camerounais qui a fui son pays pour le Royaume-Uni en raison de son homosexualité, devait être expulsé samedi à bord d'un vol Air France, mais le pilote de l'avion a refusé son accès à bord, lui permettant de rester sur le sol britannique.
Cette expulsion était la troisième tentative pour renvoyer Joseph Kaute, un Camerounais de 43 ans, dans le pays qu'il a fui à cause de son homosexualité.

Arrêté deux reprises - en 2005 et 2006 - et libéré contre versement de pots de vin, il a vu en 2010 son compagnon emprisonné pour six ans dans ce pays où l'homosexualité est passible de cinq ans de prison.

Il avait alors rejoint le Pays de Galles en passant par le Nigeria.

Pourtant, les services de l’immigration britanniques ont rejeté sa demande d’asile, provoquant son expulsion.

Joseph Kaute de devait quitter Londres, samedi matin, sur un vol Air France vers Paris, puis Yaoundé.

Mais le pilote a refusé son accès à bord, comme le permettent les règlements internationaux. En effet, les lois internationales permettent au commandant de chaque avion de refuser d’embarquer un passager s’il estime que sa présence pourrait menacer la sécurité du vol.

Ce refus fait suite à deux autres, opposées la semaine dernière par des pilotes de la compagnie française.

Si Joseph Kaute a échappé samedi à l’expulsion, il n'est toutefois pas libre de ses mouvements et a été envoyé en détention au centre d’Harmondsworth.
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4 août 2011 4 04 /08 /août /2011 18:08

Le dernier survivant connu des "Triangles roses", des hommes déportés pour homosexualité par les nazis, Rudolf Brazda, fait chevalier de la Légion d'honneur en avril dernier, s'est éteint mercredi à l'âge de 98 ans.
Rudolf Brazda avait cosigné avec Jean-Luc Schwab "Itinéraire d'un Triangle rose" retraçant ses 32 mois en camp de concentration, le travail forcé, la mort omniprésente, les coups, les vexations.

"Rudolf s'est endormi paisiblement dans son sommeil à l'aube du 3 août, il résidait depuis le mois de juin dans un établissement hospitalier pour personnes âgées dépendantes, à Bantzenheim (Haut-Rhin)", selon son entourage.

Les obsèques de cet homme d'origine tchèque naturalisé français en 1960 se dérouleront lundi à Mulhouse, ont indiqué les pompes funèbres.

"Conformément aux dispositions de son testament, sa dépouille sera incinérée et ses cendres déposées à côté de celles de son compagnon de vie de plus de 50 années, Edouard Mayer, décédé à Mulhouse en 2003", ajoutent ses amis.

Rudolf Brazda avait fait partie des dizaines de milliers de  personnes déportées sous Hitler en raison de leur orientation sexuelle, les nazis considérant l'homosexualité comme un danger pour la perpétuation de la race.

Il avait été déporté au camp de concentration de Buchenwald où il porta le triangle rose, avant de choisir de vivre en France.

http://img.e-llico.com/thumbnail_1312437138.jpgNé en 1913 en Saxe (Allemagne) dans une famille tchèque germanophone, Rudolf prend conscience de son homosexualité comme "une disposition naturelle qu'il accepte comme telle, conscient d'avoir eu la chance d'avoir toujours eu un compagnon à ses côtés", racontait-il.

En 1937, il est condamné à six mois de prison pour "débauche entre hommes", puis expulsé vers la Tchécoslovaquie. Là, après l'annexion des Sudètes par Hitler, il est à nouveau jugé et condamné pour le même type de faits, cette fois à 14 mois de prison.

Cette peine purgée, Rudolf, considéré comme un récidiviste, est interné au camp de concentration de Buchenwald, dans le centre de l'Allemagne. Il survécut à 32 mois d'enfer dans ce camp, grâce à son amitié avec un kapo communiste et à "un peu plus de chance que les autres".

Le drame des "Triangles roses" est resté méconnu jusqu'à ce que, à partir des années 1980, une pièce de théâtre, des livres et des films commencent à évoquer la question. Lorsque, en mai 2008, l'Allemagne inaugure solennellement, au coeur de Berlin, un monument à leur mémoire, les organisateurs expliquent que ce drame ne compte plus aucun témoin vivant.

C'est alors seulement que Rudolf Brazda, qui vit dans l'anonymat depuis 1945 près de Mulhouse, décide de sortir du silence. Un mois plus tard, il est l'invité d'honneur de la Gay Pride berlinoise. Vêtu d'une chemise rose, il dépose une fleur au pied du nouveau mémorial, en présence du maire de la capitale allemande Klaus Wowereit, gay lui aussi.

Rudolf Brazda avait participé à plusieurs interventions dans les établissements scolaires en Alsace et à la pose de plaques commémoratives sur les Triangles roses à Mulhouse et au camp de concentration du Struthof (Bas-Rhin), où avaient été déportés 215 homosexuels.

"Après le témoignage de Pierre Seel, celui de Rudolf Brazda a permis de mieux nous éclairer sur la tragédie que fut la persécution des homosexuels pendant la Seconde Guerre Mondiale, et sur le sort qui leur fut réservé à la Libération", a estimé le Mémorial de la déportation homosexuelle dans un communiqué.

"C'est avec beaucoup de tristesse que nous accueillons la nouvelle de ce décès qui voit ainsi se refermer une page de vie et d'histoire presque centenaire de la mémoire homosexuelle", a réagi pour sa part l'association Les Oubié-e-s de la Mémoire qui a ouvert un registre de condoléances sur internet à l'adresse suivante: www.livre-dor.net/livre.php?livredor=121358

Avec AFP
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4 août 2011 4 04 /08 /août /2011 18:07

http://img.e-llico.com/thumbnail_1312403059.jpgLa tribu amérindienne des Suquamish, dans l'Etat de Washington a modifié sa constitution pour rendre légal le mariage entre personnes de même sexe, a-t-on appris mercredi auprès de ses représentants légaux.
Cette décision n'a aucune valeur légale au niveau fédéral, ni même au niveau de l'Etat de Washington - qui ne reconnaît pas le mariage gay - mais elle permet à tout Suquamish homosexuel de se marier dans le cadre de sa tribu.

Le texte, défendu par une jeune lesbienne Suquamish, a été approuvé lundi à l'unanimité par les 7 membres du conseil de la tribu, qui compte 1.050 membres.

"Il n'y a pas eu de controverse parmi les membres de la tribu, et les anciens de la communauté ont soutenu les demandes des plus jeunes", a déclaré à l'AFP Michelle Hansen, avocate des Suquamish. "C'est une tradition chez nous d'être ouverts, d'accepter les personnes différentes", a-t-elle ajouté.

Alors que le thème du mariage homosexuel fait couler beaucoup d'encre aux Etats-Unis - avec une procédure judiciaire en cours visant à le légaliser en Californie et sa récente adoption dans l'Etat de New York - Michelle Hansen a souligné que la décision des Suquamish ne concernait que la tribu.

"La tribu a ses propres lois (et une constitution depuis 1965), mais nous ne pouvons garantir que le monde autour de nous partage nos valeurs. C'est au gouvernement fédéral de reconnaître (le mariage gay). Nos lois s'appliquent au sein de la tribu et à ses membres", a-t-elle déclaré.

La tribu Suquamish est la deuxième à légaliser le mariage homosexuel, après les Coquille, dans l'Oregon.

Six Etats américains reconnaissent aujourd'hui le mariage gay: Vermont, Connecticut, Iowa, New York, Massachusetts et New Hampshire, auxquels s'ajoute la capitale fédérale Washington.

Les mariages homosexuels contractés dans ces Etats n'ont cependant pas de valeur légale au niveau fédéral, où la loi dite de "Défense du mariage" (DOMA) stipule que le mariage ne peut concerner que deux personnes de sexe opposé.

Source : AFP
sur le site ellico.com

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4 août 2011 4 04 /08 /août /2011 18:07

http://img.e-llico.com/thumbnail_1312452675.jpgUn couple de lesbiennes mariées a sauvé la vie de 40 adolescents dans le massacre de l'île d'Utoya en Norvège, il y a deux semaines. Curieusement cet acte héroïque a été ignoré des grands médias.

Toril Hansen et Hege Dalen dînaient sur ​​la rive opposée de l'île quand elles ont entendu des coups de feu et des cris.

Les deux femmes, mariées et mères d’une fillette de 10 ans, ont alors pris leur courage à deux mains et se sont porté au secours des jeunes en détresse.

Dans un acte de bravoure, le couple a utilisé son bateau pour faire quatre traversées afin de secourir des blessés et des jeunes traqués tandis qu'Anders Breivik leur tirait dessus et touchait la coque du bateau.

Curieusement, ce sauvetage exceptionnel n'a pas fait la Une des grands médias internationaux.

"Si un couple de lesbiennes mariées sauve 40 adolescents du massacre et que personne n'en parle, cet évènement est-il vraiment arrivé?", interroge le blog LGBT "Talk About Equality".

Les commentateurs si prompt a bondir sur les histoires héroïques ont largement gardé le silence sur le sauvetage d'Utoya.

C'est essentiellement la presse scandinave et allemande qui a rendu compte de cet acte de bavoure.

Les médias américains, si friands de ce type d'histoire - ont ignoré le courage de ce couple lesbien.

Beaucoup de blogs LGBT se disent offusqués de cet "oubli", deux semaines après les faits.

Sut Twitter aussi les messages de dépit s'expriment, parlant d'  "héroïnes sous traitées par les médias". "Même en pleine tragédie, difficile de faire bouger les préjugés", regrette un autre.

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3 août 2011 3 03 /08 /août /2011 19:42

http://img.e-llico.com/thumbnail_1312284132.jpgUne nouvelle biographie - américaine - s'interesse à la vie privée de Gabrielle "Coco" Chanel et aborde notamment à la bisexualité de la créatrice de mode.


Dans "Coco Chanel: une vie intime", la biographe Lisa Chaney affirme que Chanel a entretenu des relations intimes avec d'autres femmes ainsi que des artistes comme Salvador Dali et un Allemand du nom de Hans Günther von Dincklage qui aurait été un espion nazi.http://www.e-llico.com/img/biochanel.jpg

Selon son éditeur, Lisa Chaney a tiré parti de lettres nouvellement découvertes pour relier les pièces manquantes de la vie légendaire de Chanel.

Des pièces qui risquent d'écorner l'image de l'icône de la mode qu'elle fut et est demeurée.

Ainsi, Coco Chanel aurait consommé de l'opium, eu des relations homosexuelles et commis l'adultère avec le peintre Salvador Dali.

"Coco Chanel: An Intimate Life" doit paraître aux Etats-Unis le 10 novembre prochain.
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3 août 2011 3 03 /08 /août /2011 19:39

http://img.e-llico.com/thumbnail_1312274552.jpgEn plein coeur de l'été, les préparatifs de l'essai Ipergay s'accélèrent. Les objectifs des cet essai sont de mesurer la baisse du nombre de contaminations parmi les personnes qui recevront un traitement anti-VIH et d’évaluer une stratégie de prévention inédite dans ce sens à destinations des homos.
L'essai Ipergay, mené par l'ANRS (Agence nationale de Recherches contre le Sida et les hépatites virales, s'adressera à des hommes ayant des rapports sexuels avec des hommes, ayant eu dans les 6 derniers mois des rapports sexuels anaux non protégés avec au moins deux partenaires différents.

C'est le professeur Jean-Michel Molina,  chef du service des maladies infectieuses à l’hôpital Saint-Louis, à Paris (photo), qui est le responsable scientifique de cet essai. Il en explique les modalités.

"Les personnes volontaires (au moins 300 environ dans un premier temps) entreront dans un protocole de recherche où leur sera proposée une prise en charge globale de leur prévention : ils seront invités à des visites avec un médecin tous les deux mois, et s’ils le souhaitent seront accompagnés tout au long de l’essai par un référent communautaire qui les informera individuellement sur la façon de réduire leur risque de contamination, sur les modes de transmission du VIH, la réduction des risques, etc. On leur proposera un dépistage régulier des infections sexuellement transmissibles et leur traitement (y compris du VIH, en cas de contamination pendant l’essai), ainsi que d’être vaccinés contre les hépatites A et B, de plus, des préservatifs et des doses de gel seront mis à disposition, le tout gratuitement".

"Le traitement post-exposition sera expliqué ainsi que le schéma de l’essai : les participants recevront par tirage au sort soit les comprimés de Truvada (association de deux médicaments anti-VIH) soit des comprimés placebo (de même taille que le Truvada mais ne contenant pas les principes actifs du médicament) : ces comprimés seront à prendre avant et après les rapports sexuels. Ni les volontaires engagés dans l’essai ni les médecins ne sauront quel type de comprimé est administré. Ce point est, je le rappelle, important car si la personne engagée dans l’essai ignore ce qu’elle prend, elle ne se croit pas plus particulièrement protégée contre le risque d’infection par le VIH…".http://www.e-llico.com/img/molina.jpg

"La participation à l’essai sera d’environ deux ans. Un comité indépendant est chargé de la surveiller et aura accès aux données. Il veille notamment à l’utilité ou pas de mener l’étude à son terme. Ainsi s’il observait en cours d’étude que la Prep réduit le nombre de contaminations par le VIH, l'essai serait interrompu et tous les participants recevraient alors pendant un an au moins, un traitement intermittent par Truvada, à prendre au moment des rapports sexuels".

L'essai Ipergay est actuellement en cours d'évaluation au comité d'éthique et à l'Agence française de sécurité sanitaire des produits de santé, l’agence chargée de la sécurité des personnes se prêtant à une recherche biomédicale. C’est une obligation légale qui garantit que l’essai est éthique.

L'objectif est que les premiers volontaires intègrent l’essai début novembre 2011.

L'association Aides coordonne sur le terrain les actions de recrutement des volontaires.

Le site web www.ipergay.com - dédié à l'essai - rassemble des informations très complètes sur le projet.

Source : Ipergay

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  • : je cree ce blog pour venir faire connaitre mes idees , je suis gay et j'ai vecu une longue histoire avec un musulman, je veut ici partager des idees avec les gens du monde , chacun est le bienvenu pour laisser un com , je repondrai tjrs en donnat mon avis perso , meme si parfois je pourrais choquer certaine personne , alors apprenez a dialoguer et a etre a l'ecoute des autres , vous en ressortirez bien plus grand , bonne visite a tous
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