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Par Alistair Dupaquis

La capitale a rejoint ce matin les villes signataires du texte contre les discriminations anti-homos sur les terrains de foot. A cette occasion, un nouveau clip contre l'homophobie dans les stades a été dévoilé, avec une guest-star inattendue... Regardez.

La mairie de Paris a signé lundi la Charte contre l'homophobie dans le football initiée par Paris Foot Gay. L'adhésion à ce texte implique notamment la dénonciation explicite de l'homophobie, la promotion de la diversité dans le milieu du football et l'engagement de prendre des sanctions en cas de discriminations anti-homo.

«Beaucoup à faire»
«Paris est très engagé dans cette lutte et milite pour une tolérance zéro face à l'homophobie», a dit la première adjointe PS Anne Hidalgo, qui représentait la ville, ajoutant qu'il faut «accepter les différences et en faire une force». La charte prévoit aussi de «mettre en place un module éducatif sur la lutte contre les discriminations, y compris l'homophobie».

Le premier club signataire de ce «carton rouge à l'homophobie» a été le PSG en 2007. Son président d'alors, Alain Cayzac, qui est également président d'honneur du Paris Foot Gay, a dit sa fierté de participer à cette action et souligné qu'«il reste beaucoup à faire» pour vaincre l'homophobie dans le foot. Selon lui, des études récentes montrent que «50% des sportifs ont des attitudes négatives à l'égard des homosexuels».

La charte a notamment été signée par l'AJ Auxerre, l'OGC Nice, l'AS Saint-Etienne, les Girondins de Bordeaux et par la Ligue de football professionnel en 2008.

Apparition de Louis Nicollin
A l'occasion de la signature par la Ville de Paris a été présenté un bref clip qui donne la parole au président de la LFP Frédéric Thiriez, et à plusieurs joueurs (voir la vidéo ci-dessous). «L'homophobie ne nous fera jamais gagner un match, un joueur homo peut-être» peut-on entendre dans la bouche du joueur bordelais Marc Planus. Et c'est Louis Nicollin, le président du club de Montpellier, qui conclut le clip par une allusion à ses propos qui avaient défrayé la chronique en 2009. Il avait alors réglé ses comptes avec un joueur d'Auxerre qu'il avait qualifié de «petite tarlouze». Suspendu de ses fonctions pendant deux mois par le Conseil national de l'éthique, le bouillant dirigeant montpelliérain avait créé la surprise quelques mois plus tard par une série d'engagement contre l'homophobie (lire notre article).

Ce clip sera diffusé samedi 4 juin à l'occasion du 7ème tournoi «b yourself» au Parc des Princes, dans lequel sont engagées 36 équipes d'adolescents et des équipes seniors auxquelles vont participer des artistes et anciens joueurs, a dit le directeur du PFG Pascal Brethes.

La Ville de Paris subventionne depuis plusieurs années le PFG. La signature de la charte contre l'homophobie est le résultat d'un voeu déposé par Ian Brossat, président du groupe communiste au Conseil de Paris, qui avait été voté à l'unanimité en février 2011.

Regardez ce nouveau clip contre l'homophobie dans le football:

Campaign against homophobia 2011 from Franck Annese on Vimeo.

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Qu'on se le dise: Yoann Gourcuff aime les femmes! Pour la première fois, le champion de foot a évoqué sa sexualité samedi à la télévision.
Les admirateurs homos de Yoann Gourcuff vont être définitivement déçus. Invité de l'émission "Objectif Champion", samedi 7 mai à 18h sur Direct 8, le footballeur a voulu tordre le coup aux rumeurs sur son orientation sexuelle.

Interrogé par Cécile de Ménibus dans une interview confession, il a évoqué les questions les plus personnelles.

A la question "Est-ce que tu n'as pas envie de dire "les gars, j'aime les filles, et lâchez-moi le coude aussi là dessus ?", le sportif a répondu: "J'aimerais bien qu'on me laisse tranquille, et pour tous les joueurs qui sont médiatisés", avant d'ajouter, concernant sa vie privée et son orientation sexuelle: "Les gens qui me connaissent le savent très bien. Je l'affirme, j'aime les femmes! "

Trés discret dans les médias, Yoann Gourcuff n'avait jamais commenté les rumeurs récurrentes qui ont circulé autour de sa sexualité.

Celles-ci avaient notamment couru lors de la coupe du monde en Afrique du Sud et avaient provoqué des railleries homophobes de la part de certains joueurs de l'équipe de France.

Cette confession marque donc un réel virage dans la communication du champion.
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Une équipe de volley-ball brésilienne a été condamnée à une amende parce que ses fans avaient scandé des insultes homophobes lors d'un match contre une équipe adverse qui comprenait un joueur gay.

Le club Sada Cruzeiro devra payer près de 25.000 euros après son match du 2 avril dernier contre le Volei Futuro dans le cadre de la première demi-finale de SuperLiga.

Ses supporters présents dans les tribunes, soit près de 3.000 spectateurs, avaient traité de "pédé" l'un joueur du club adverse connu sous le nom MichaelPinto dos Santos.

A peine le ballon en mains, les spectateurs se sont déchaînés à coup de "bitcha! bitcha!" entonnés dans les gradins du  gymnase.

L'incident a incité à poussé le joueur à faire son coming-out après le match. "Oui, je suis gay. Tout le monde sait qui je suis. Mon équipe respecte complètement ma sexualité. Je joue depuis dix ans et tout le monde s'est toujours bien comporté avec moi. Je ne ressens pas le besoin de révéler ma sexualité à tout le monde", a déclaré MichaelPinto dos Santos.

Cette sortie du placard a été suivie par une vague de soutien de ses coéquipiers et des fans de Volei Futuro.

Lors du match suivant, ses coéquipiers ont porté des chemises roses pendant l'échauffement et l'un d'eux a même revêtu un maillot arc-en-ciel. Ses supporters se sont quant à eux "armés" de bâtons gonflables roses en signe de soutien. Une banderole "Le Vôlei Futuro contre les préjugés" a même été déployée.

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Par Myrtille Rambion

Sean Avery, une des vedettes de la ligue nord-américaine de hockey sur glace, est prêt à aider un jeune joueur qui aurait peur de parler de sa sexualité à ses coéquipiers. Il indique la marche à suivre dans une interview à la presse.

Sean Avery est une star de l'une des disciplines les plus viriles qui soit et pas spécialement réputée gay-friendly, le hockey sur glace (NHL). Pourtant, l'ailier gauche des New York Rangers, homme à femmes patenté mais également connu dans les patinoires pour ses positions libérales, vient de lancer dans le Toronto Sun un appel des plus sympathiques. En gros, explique-t-il, si un jeune hockeyeur gay a la trouille de faire son coming-out à ses coéquipiers, qu'il décroche donc son téléphone!

Effeuillé pour Marc Jacobs
«S'il existe un gamin au Canada ou où que ce soit, qui joue, qui adore ça, qui a envie de continuer mais qui a peur de faire son coming-out, alors je lui dis de décrocher son téléphone pour appeler Donald Fehr (le directeur exécutif de la ligue de hockey) et lui dire de me réserver un billet d'avion» a déclaré le hockeyeur. Car Sean Avery est prêt à se rendre dans les vestiaires avec le jeune gay terrorisé par les éventuelles réactions de ses camarades. «Je me tiendrai à ses côtés pendant qu'il dira à ses coéquipiers qu'il est gay, a poursuivi le joueur des New York Rangers. Peut-être que si Sean Avery est là, cela leur posera moins de problèmes.»

Sean Avery, qui le mois dernier s'était effeuillé à l'initiative de Marc Jacobs afin d'attirer l'attention sur le cancer de la peau, a par ailleurs ajouté qu'il ne voyait aucun problème à la présence de sportifs professionnels ouvertement homosexuels. «Il existe probablement quelques joueurs de NHL gays, a-t-il conclu, mais je ne sais pas si l'un d'eux aura le courage» de sortir du placard.
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Par Alistair Dupaquis

Des supporters marseillais ont choisi leurs mots, samedi, pour encourager leur équipe. Le Paris Football Gay s'insurge et demande une réaction rapide du club phocéen.



La lutte contre l'homophobie dans le milieu du football connaît des fortunes diverses. Samedi soir, alors que les équipes de Montpellier et de Saint-Etienne avait choisi de placer leur match sous le signe de ce combat (lire notre article), les supporters de Marseille, en brandissant une banderole insultante, ont montré qu'il restait du chemin à parcourir pour débarrasser les tribunes de ce fléau.

Homophobie quotidienne
«Bande de tafiole, soyez des hommes», c'est le slogan qu'avaient choisi samedi des supporters marseillais pour motiver leur équipe, qui rencontrait Arles-Avignon. «La banderole de trop» pour le Paris Foot Gay, qui dénonce l'homophobie récurrente dans les tribunes de l'OM. «Nous avons maintes fois signalé que des banderoles, des T.Shirts, des chants homophobes "Sarkozy, c'est un PD, les Stéphanois c'est des PD... " sont quotidiens dans les gradins du stade Vélodrome» explique le PFG dans un communiqué. Dans les gradins, mais aussi parmi le staff phocéen puisque le Paris Foot Gay rappelle «que l'entraîneur des gardiens de l'époque Laurent Spinosi, traita l'arbitre de "pédé" en 2009 lors de Lille-Marseille».

Le PFG fait savoir qu'il attend une réaction «officielle, rapide et ferme» de l'OM, et qu'il est en contact avec la Ligue de Football Professionnel. «Il est grand temps que l'OM rejoigne les signataires de la Charte contre l'homophobie et entame un travail sérieux sur cette discrimination» poursuit l'équipe gay de football, à l'origine de cette charte signée pour l'instant par six clubs.

Photo: PFG.

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