Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
30 octobre 2008 4 30 /10 /octobre /2008 20:30
Partager cet article
Repost0
14 mai 2008 3 14 /05 /mai /2008 21:16

Habitations troglodytes de l'ancien Matmata. Dans les sols de terre mamelonnée étaient creusés des fosses de 10 mètres de profondeur atteignant de 8 à 12 mètres de diamètre, dans le fond et sur les parois desquelles des pièces d'habitation qui tenaient en même temps lieu de greniers étaient creusées, parfois à deux étages.


A 40 km, à l'ouest de Gabès, sur flanc de montagne, se trouve, accroché à 600 mètres d'altitude, Matmata, village berbère de 1800 habitants.

 
Outre le calme qui y règne et la vue splendide sur le plateau du même nom,  Matmata est connue pour ses troglodytes. Ce sont des habitations creusées dans la montagne. On y trouve tout le nécessaire: salon, chambres, cuisine, salle d'eau. Certaines maisons sont assez élaborées avec, cours intérieures, étage et  tunnel d'entrée. En fait les cours intérieurs sont d'énormes trous creusées verticalement dans la montagne. 
 
 


Sur les routes autour de Matmata certains habitants n'hésitent pas à mettre leur demeure troglodyte à la disposition des visiteurs, moyennant une petite contribution...  à la discrétion du visiteur. En général c'est la maîtresse de maison qui a la charge de vous guider, de pièce en pièce, alors que les autres membres de la famille vaquent à leurs occupations quotidiennes. Et tout se passe dans la bonne humeur et l'amabilité
 

Les visiteurs sont bien accueillis.

 
Habitation troglodyte transformée en auberge
 L'hôtel Touring club est une ancienne demeure troglodyte avec tunnel d'entrée, trois cours entourés de chambres, reliées entre elles par des tunnels. C'est un chef d'œuvre de l'architecture négative.
 

 

Partager cet article
Repost0
8 avril 2008 2 08 /04 /avril /2008 13:14

voila , je vous fais un copier coller d'un article parut il y a quelques temps deja mais j'aimerais aussi savoir ce que vous en pensez ?

En Tunisie, où l’homosexualité est toujours condamnable par une justice inspirée de la charia (loi islamique), la répression peut brusquement devenir réalité, y compris pour les occidentaux. Le témoignage de Bruno L., 50 ans, médecin à Paris, rappelle cette réalité. « Je suis arrivé en Tunisie en avril dernier, raconte Bruno. Je m’y rends chaque trimestre. Le 22 avril, j’ai donné rendez-vous à un ami, Khaled, dans un café sur l’avenue Bourguiba à Tunis. Khaled est un Tunisien d’une vingtaine d’années que je retrouve à chacun de mes voyages là-bas. Nous sommes ensuite allés dans l’appartement que je co-loue à 400 mètres du centre-ville. Apparemment, nous étions suivis : à notre sortie, une heure plus tard, un groupe de policiers nous attendait. Ils ont fouillé l’appartement et trouvé des préservatifs usagés. » Cette « preuve » d’un rapport sexuel, pourtant dans un espace privé, a été considérée comme suffisante pour procéder à leur arrestation. En Tunisie, la sodomie est punie d’emprisonnement, en vertu de l’article 230 du code pénal pour « attentat aux mœurs ». Les deux hommes sont condamnés à six mois de prison le 13 mai. Malgré l’aide de son avocat, Bruno perd également le procès en appel, un mois plus tard.

Après la brutalité de son arrestation, Bruno se dit « plus secoué » encore par les conditions de détention : « Nous étions 80 personnes dans une cellule de 55 mètres carrés. On se tassait à trois par matelas. Dans une cellule dite « des étrangers », j’étais le seul blanc et bien sûr, tout le monde savait que j’étais homosexuel. J’étais régulièrement agressé pour cela. Un détenu nigérian voulait me brûler, « comme dans [son] pays ». J’ai fait une grève de la faim pour changer de cellule. Pour ceux qui n’ont pas de famille sur place pour leur apporter à manger, la prison ne fournissait que quelques miches de pain. Je devais aussi me battre pour ne pas me faire couper la barbe avec le même rasoir qui avait servi aux autres, avec le risque sanitaire que cela entraînait. Tout le monde avait la gale, on ne se douchait qu’une fois par semaine. J’ai vu des policiers corrompus, des prisonniers avec des marques évidentes de torture. » Finalement, grâce à son statut d’occidental et à des soutiens en France, Bruno est sorti de prison fin juillet. Son ami a effectué l’intégralité de sa peine : il vient tout juste d’en sortir. Aujourd’hui, Bruno cherche à faire connaître son histoire, pour les homosexuels tunisiens et pour améliorer le statut des prisonniers. Il prépare un essai où il racontera sa mésaventure.

par Paul Parant

reponse d'un gay tunisien

Mr Bruno, merci de mener ce noble combat contre les discriminations et pour l’égalité : le combat de la minorité homosexuelle tunisienne, quotidiennement bafouée, humiliée et privée de ses droits les plus fondamentaux comme celui d’exister, me tient particulièrement à cœur. Je suis tunisien, gay et peut être aussi musulman (j’ai pas décidé). Je suis impatient de lire l’essai que vous préparez, illustrant malheureusement une triste réalité. Je tiens à vous présenter mes excuses pour cette mésaventure atroce, que je n’ose même pas imaginer. Mes amis gays tunisiens et moi pensions que la police qui surveille les gays était un mythe, on était certain qu’il devait avoir une sorte de fichier avec le nom des gays tunisiens (ce qui est déjà affreusement discriminatoire), mais on était loin de se douter que la police tunisienne pouvait passer à l’acte, et agir sous cette loi islamique archaïque. Ce que vous avez vécu Mr Bruno est scandaleux et révoltant. En tant que gay tunisien et je crois que tous les gays tunisiens seront d’accord avec moi, j’en ai assez d’être constamment agressé dès que je met le pied dans la rue, je rêve du jour où nous pourrons vivre librement nos histoires d’amour. Je suis triste de constaté autant de haine dans certains messages homophobes et racistes, y’en a marre que les homosexuelles soient toujours pris pour cible dans la propagande d’un faux-Islam inhumain et cruel, pour symbole du mal dans une vision simpliste incitant au combat du bien contre le mal : à mon avis, le message de l’Islam est bien plus vaste et plus noble. Je reste convaincu que les religions sont des messages d’amour et je tiens à saluer les nouveaux engagements du Vatican dans la lutte contre le changement climatique et pour la protection de notre planète : voilà un combat honorable. J’implore tous ces fanatiques religieux de réfléchir à la souffrance insupportable q’ils infligent à leurs frères et sœurs homosexuels, nous sommes des créatures de Dieu comme vous, je vous suggère de répandre l’amour au lieu d’inciter à la haine, on doit aujourd’hui se concentrer sur des problèmes plus sérieux comme la sauvegarde de la planète si riche et si précieuse que Dieu nous a offert. Pour ceux qui croient que le mal vient de l’Occident pour pervertir nos jeunes et beaux mâles musulmans, il faut vous réveiller : bien que je n’approuve pas la prostitution masculine qui s’est effectivement beaucoup développé en Tunisie en parallèle avec le tourisme, je considère que ce phénomène est uniquement la conséquence d’une pauvreté croissante dans le pays, et je trouve vraiment hypocrite de juger un Occidental pour homosexualité avec un gay local alors que le lobby touristique tunisien lui-même en a fait son fond de commerce : il faut arrêter de se voiler la face et voir que la Tunisie est présentée dans les agences de voyages occidentales comme une destination gay et gay-friendly. Pour finir, je tient à encourager tous les gays tunisiens dans leurs luttes pour l’amour, nous sommes en train de gagner la bataille, j’espère que bientôt nous serons respectés par la société tunisienne et plus personnes ne pourra nous humilier sans être sévèrement puni par la justice. Mr Bruno, votre soutien à partir de la France est inestimable pour les gays tunisiens et votre combat pour les conditions de vie dans les prisons tunisiennes vous honorent encore plus
Partager cet article
Repost0
8 avril 2008 2 08 /04 /avril /2008 12:23
Sfax est située au centre de la Tunisie, sur la côte méditerranéenne, à 220 km de la Capitale. C'est la deuxième grande ville de Tunisie après Tunis. Elle compte 450 000 habitants. 
Sa population active est répartie entre trois secteurs: agriculture et pêche 25.3%, services 25.6% et industries manufacturières 24.4%.
Histoire: Sfax  est, comme la plupart des villes tunisiennes, d'origine berbère appelée Syphax (place fortifiée), ensuite  romaine nommée Taparura.  Au IX è siécle les Aghlabides construirent les remparts qui ont donné à la Médina sa configuration. majestueuse. 
Ces remparts existent de nos jours et comportent deux portes bien conservées, Bab Diwan (côté ouest) et  Bab Jebli (côté est).
Elle est passée sous la domination du Prince normand Roger de Sicile en 1148 avant d'être réintégrée à l'Empire musulman par les Almohades en 1159. Elle connut la révolte d'Ali ben Ghdahem en 1864 s'opposant au Bey et celle de 1881 pour refuser le protectorat français.  
Il ne faut pas oublier que Sfax est le pays de nos deux grands  militants, assassinés par l'organisation terroriste coloniale "La Main Rouge",  le grand leader syndicaliste Farhat Hached (natif de Kerkennah) abattu  le  5 décembre 1952 et le responsable destourien Hédi Chaker, tué  le 13 septembre 1953
Partager cet article
Repost0
31 mars 2008 1 31 /03 /mars /2008 22:15

L'oasis de Tozeur, ville-symbole du Grand Sud Tunisien, est l'une des portes du Sahara. Ici pas de dunes, mais un paysage désertique qui s'ouvre, au loin, sur le chott El-Jerid. La palmeraie de Tozeur passe pour être la plus belle de Tunisie.

Au printemps, lorsque l'écrasante chaleur estivale n'a pas encore asséché complètement le paysage, les palmiers, les arbres fruitiers et les différentes cultures se parent de vert au son des deux cents sources qui irriguent l'oasis. Une destination très agréable pour un premier contact avec le désert.

Si vous aimez l'art et la culture, rendez-vous au "Planet Oasis". Ce tout récent centre culturel abrite une immense tente berbère où sont donnés des banquets traditionnels, ainsi que plusieurs galeries. Les oeuvres d'artistes contemporains y sont exposées : services à thé et café, lampes en verre soufflé, poteries et tableaux. Un amphithéâtre complète les installations. Un spectacle de son et lumière retraçant l'histoire de Tozeur est y donné tous les soirs sauf le lundi.

On peut se promener dans différents endroits à Tozeur même : le vieux quartier de Ouled-el-Hadef, le belvédère, les jardins du Paradis, le zoo du Paradis, la palmeraie. Plusieurs excursions plus lointaines sont possibles, moyennant le plus souvent un 4x4 pour se déplacer : le chott El-Djerid, le Lézard Rouge, les oasis de montagnes et Nefta, une charmante oasis qui rivalise avec Tozeur.

A voir

Le musée des Arts et Traditions populaires, dans la vieille ville. Le musée Dar Cheraït, à côté de l'hôtel du même nom (objets d'art tunisiens et ottomans du XVIIe au XXe siècle). Le parc à thème des Mille et une nuits à l'entrée de la médina de Tozeur. Le parcours Chak Wak dans la palmeraie, une odyssée de l'évolution des espèces, des dinosaures à l'homme, des grandes religions et de l'histoire antique tunisienne.


A faire

Le Lézard Rouge est l'une des excursions à ne pas manquer. Il s'agit d'un train qui remonte au début du XXe siècle. Meublé comme à l'origine, avec des salons aux fauteuils en cuir ou en tapisserie et un wagon-bar orné de boiseries, il emprunte la ligne qui conduit à une mine de phosphate au départ de Métlaoui. La ligne traverse les gorges de Selja, dans un décor surprenant de roches striées et de cours d'eau charriant de l'argile verte.


A rapporter  

Un tapis aux motifs du Sud (dromadaires stylisés). Version petit modèle, le "mergoum", qui peut servir de descente de lit. Et toutes sortes d'objets d'artisanat en fer forgé, verre soufflé, cuir, poterie, jonc tressé. De quoi aménager chambre, salon et cuisine avec lampes, vases, petit mobilier, assiettes et plats en terre cuite. Ne pas hésiter à aller voir directement les fabricants. Adresses à demander au souk ou dans les hôtels.


A déguster

Des dattes. La palmeraie de Tozeur en produit de nombreuses variétés. Du couscous sahélien (le désert n'est pas loin), ainsi que toutes les autres spécialités du pays. Tajine, brick, doigts de Fatma, chorba... Sachez cependant que les buffets des hôtels sont en général moins "alléchants" que ceux d'Hammamet ou de Djerba. La bonne table à retenir est celle du Tamerza Palace, hôtel situé en face du village de Tamerza.


A éviter

D'une manière générale, les excursions organisées en 4X4. Qu'il s'agisse du Chott el Jerid ou des oasis de montagne (Tamerza, Chebika et Midès), vous vous retrouverez dans une caravane automobile qui vous fera visiter les lieux avec une trentaine de personnes, voire plus en haute saison. Seule solution : la voiture de location et le bon timing, en début de matinée. Le soir - hélas - les groupes viennent jusqu'au coucher du soleil.


Penser

Le plus bel endroit pour découvrir le village abandonné de Tamerza est un... hôtel ! Le Tamerza Palace, construit juste en face des ruines. Il vaut vraiment la peine d'y passer au moins une nuit. les tarifs sont raisonnables, on y mange bien et surtout, on a le privilège de pouvoir admirer à toute heure le village : de sa chambre, de la piscine ou de la salle du restaurant.






a voir egalement ici 

 

src : www.easyvoyage.com/

Partager cet article
Repost0

Présentation

  • : gaymarocmusul
  • : je cree ce blog pour venir faire connaitre mes idees , je suis gay et j'ai vecu une longue histoire avec un musulman, je veut ici partager des idees avec les gens du monde , chacun est le bienvenu pour laisser un com , je repondrai tjrs en donnat mon avis perso , meme si parfois je pourrais choquer certaine personne , alors apprenez a dialoguer et a etre a l'ecoute des autres , vous en ressortirez bien plus grand , bonne visite a tous
  • Contact

Archives

Pages

Catégories