Habitations troglodytes de l'ancien Matmata. Dans les sols de terre mamelonnée étaient creusés des fosses de 10 mètres de profondeur atteignant de 8 à 12 mètres de diamètre, dans le fond et sur les parois desquelles des pièces d'habitation qui tenaient en même temps lieu de greniers étaient creusées, parfois à deux étages.
A 40 km, à l'ouest de Gabès, sur flanc de montagne, se trouve, accroché à 600 mètres d'altitude, Matmata, village berbère de 1800 habitants.
Outre le calme qui y règne et la vue splendide sur le plateau du même nom, Matmata est connue pour ses troglodytes. Ce sont des habitations creusées dans la montagne. On y trouve tout le nécessaire: salon, chambres, cuisine, salle d'eau. Certaines maisons sont assez élaborées avec, cours intérieures, étage et tunnel d'entrée. En fait les cours intérieurs sont d'énormes trous creusées verticalement dans la montagne.
Sur les routes autour de Matmata certains habitants n'hésitent pas à mettre leur demeure troglodyte à la disposition des visiteurs, moyennant une petite contribution... à la discrétion du visiteur. En général c'est la maîtresse de maison qui a la charge de vous guider, de pièce en pièce, alors que les autres membres de la famille vaquent à leurs occupations quotidiennes. Et tout se passe dans la bonne humeur et l'amabilité
Les visiteurs sont bien accueillis.
Habitation troglodyte transformée en auberge
L'hôtel Touring club est une ancienne demeure troglodyte avec tunnel d'entrée, trois cours entourés de chambres, reliées entre elles par des tunnels. C'est un chef d'œuvre de l'architecture négative.
voila , je vous fais un copier coller d'un article parut il y a quelques temps deja mais j'aimerais aussi savoir ce que vous en pensez ?
Après la brutalité de son arrestation, Bruno se dit « plus secoué » encore par les conditions de détention : « Nous étions 80 personnes dans une cellule de 55 mètres carrés. On se tassait à trois par matelas. Dans une cellule dite « des étrangers », j’étais le seul blanc et bien sûr, tout le monde savait que j’étais homosexuel. J’étais régulièrement agressé pour cela. Un détenu nigérian voulait me brûler, « comme dans [son] pays ». J’ai fait une grève de la faim pour changer de cellule. Pour ceux qui n’ont pas de famille sur place pour leur apporter à manger, la prison ne fournissait que quelques miches de pain. Je devais aussi me battre pour ne pas me faire couper la barbe avec le même rasoir qui avait servi aux autres, avec le risque sanitaire que cela entraînait. Tout le monde avait la gale, on ne se douchait qu’une fois par semaine. J’ai vu des policiers corrompus, des prisonniers avec des marques évidentes de torture. » Finalement, grâce à son statut d’occidental et à des soutiens en France, Bruno est sorti de prison fin juillet. Son ami a effectué l’intégralité de sa peine : il vient tout juste d’en sortir. Aujourd’hui, Bruno cherche à faire connaître son histoire, pour les homosexuels tunisiens et pour améliorer le statut des prisonniers. Il prépare un essai où il racontera sa mésaventure.
par Paul Parant
reponse d'un gay tunisien
L'oasis de Tozeur, ville-symbole du Grand Sud Tunisien, est l'une des portes du Sahara. Ici pas de dunes, mais un paysage désertique qui s'ouvre, au loin, sur le chott El-Jerid. La palmeraie de Tozeur passe pour être la plus belle de Tunisie.
Au printemps, lorsque l'écrasante chaleur estivale n'a pas encore asséché complètement le paysage, les palmiers, les arbres fruitiers et les différentes cultures se parent de vert au son des deux cents sources qui irriguent l'oasis. Une destination très agréable pour un premier contact avec le désert.
Si vous aimez l'art et la culture, rendez-vous au "Planet Oasis". Ce tout récent centre culturel abrite une immense tente berbère où sont donnés des banquets traditionnels, ainsi que plusieurs galeries. Les oeuvres d'artistes contemporains y sont exposées : services à thé et café, lampes en verre soufflé, poteries et tableaux. Un amphithéâtre complète les installations. Un spectacle de son et lumière retraçant l'histoire de Tozeur est y donné tous les soirs sauf le lundi.
On peut se promener dans différents endroits à Tozeur même : le vieux quartier de Ouled-el-Hadef, le belvédère, les jardins du Paradis, le zoo du Paradis, la palmeraie. Plusieurs excursions plus lointaines sont possibles, moyennant le plus souvent un 4x4 pour se déplacer : le chott El-Djerid, le Lézard Rouge, les oasis de montagnes et Nefta, une charmante oasis qui rivalise avec Tozeur.
A voir
Le musée des Arts et Traditions populaires, dans la vieille ville. Le musée Dar Cheraït, à côté de l'hôtel du même nom (objets d'art tunisiens et ottomans du XVIIe au XXe siècle). Le parc à thème des Mille et une nuits à l'entrée de la médina de Tozeur. Le parcours Chak Wak dans la palmeraie, une odyssée de l'évolution des espèces, des dinosaures à l'homme, des grandes religions et de l'histoire antique tunisienne.
A faire
Le Lézard Rouge est l'une des excursions à ne pas manquer. Il s'agit d'un train qui remonte au début du XXe siècle. Meublé comme à l'origine, avec des salons aux fauteuils en cuir ou en tapisserie et un wagon-bar orné de boiseries, il emprunte la ligne qui conduit à une mine de phosphate au départ de Métlaoui. La ligne traverse les gorges de Selja, dans un décor surprenant de roches striées et de cours d'eau charriant de l'argile verte.
A rapporter
Un tapis aux motifs du Sud (dromadaires stylisés). Version petit modèle, le "mergoum", qui peut servir de descente de lit. Et toutes sortes d'objets d'artisanat en fer forgé, verre soufflé, cuir, poterie, jonc tressé. De quoi aménager chambre, salon et cuisine avec lampes, vases, petit mobilier, assiettes et plats en terre cuite. Ne pas hésiter à aller voir directement les fabricants. Adresses à demander au souk ou dans les hôtels.
A déguster
Des dattes. La palmeraie de Tozeur en produit de nombreuses variétés. Du couscous sahélien (le désert n'est pas loin), ainsi que toutes les autres spécialités du pays. Tajine, brick, doigts de Fatma, chorba... Sachez cependant que les buffets des hôtels sont en général moins "alléchants" que ceux d'Hammamet ou de Djerba. La bonne table à retenir est celle du Tamerza Palace, hôtel situé en face du village de Tamerza.
A éviter
D'une manière générale, les excursions organisées en 4X4. Qu'il s'agisse du Chott el Jerid ou des oasis de montagne (Tamerza, Chebika et Midès), vous vous retrouverez dans une caravane automobile qui vous fera visiter les lieux avec une trentaine de personnes, voire plus en haute saison. Seule solution : la voiture de location et le bon timing, en début de matinée. Le soir - hélas - les groupes viennent jusqu'au coucher du soleil.
Penser
Le plus bel endroit pour découvrir le village abandonné de Tamerza est un... hôtel ! Le Tamerza Palace, construit juste en face des ruines. Il vaut vraiment la peine d'y passer au moins une nuit. les tarifs sont raisonnables, on y mange bien et surtout, on a le privilège de pouvoir admirer à toute heure le village : de sa chambre, de la piscine ou de la salle du restaurant.
a voir egalement ici
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