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10 octobre 2010 7 10 /10 /octobre /2010 19:25

Par Habibou Bangré

INTERVIEW. Le groupe Abu Nawas appelle à allumer une bougie ce dimanche à l'occasion de la journée des LGBT algériens. Les précisions de Yahia, militant de 27 ans.
http://www.tetu.com/files/inline_images/algerie-1010.jpg
Une flamme d'espoir. Le groupe militant Abu Nawas - nom du poète «gay» du VIIIe siècle enterré à Bagdad (Irak) - célèbre le 10 octobre la quatrième Journée des LGBT algériens. Pénalisation de l'homosexualité oblige, il n'y a jamais eu de marche des fiertés dans le pays. Alors les membres de la communauté allument symboliquement une bougie au même instant pour briser l'isolement...

Depuis la première édition, la participation reste «timide» mais gagne en ampleur, notamment grâce au partenaire Gays et Lesbiennes d'Algérie (GLA). Reste que le concept se décommunautarise. Cette année, Abu Nawas invite officiellement les sympathisants des LGBT à se joindre au mouvement à 20h. Quelle que soit leur nationalité et leur orientation sexuelle.
 
TÊTU: Pour la première fois, la journée des LGBT a un thème: l'espoir. Pourquoi celui-là?
Yahia: Pour montrer qu'une nouvelle ère commence, qu'on a l'espoir de changer le quotidien, d'obtenir un changement social au niveau des droits LGBT. On a l'espoir que demain toute personne LGBT pourra vivre sa vie comme tout Algérien. Finalement, on ne demande pas beaucoup: juste à avoir les mêmes droits que tout le monde!
 
Le concept change un peu pour cette quatrième édition...
Depuis le lancement, on a toujours été dans la discrétion: on allumait une bougie chez soi. Cette fois, on a décidé de sortir dans la rue pour dire au peuple algérien qu'on est là, qu'on existe et qu'on est parmi eux. L'idée est de représenter les 48 wilayas (préfectures, ndlr) avec des photos de bougie prises devant les différents monuments. On a déjà reçu des photos de plusieurs villes en Algérie (Oran, Alger, Jijel, Sétif) mais aussi d'autres prises avec un symbole algérien aux Etats-Unis, au Soudan, au Qatar, au Liban, en Jordanie, en Palestine, à Jérusalem.
 
Les photos seront exploitées. Comment?
On n'a pas encore bien défini ce que nous allions faire, mais un de nos membres a pensé à concevoir un bel album - «Elachera», qui signifie en algérien la «sociabilité» - et de l'éditer. On pourrait en faire quelque chose d'artistique assez intéressant.

Illustration en page d'accueil: Fotolia

 

src tetu.com

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25 avril 2009 6 25 /04 /avril /2009 20:51
souvenir , j'ai beaucoup aimer cette chanson , les parole tres bien , bon souvenir a tout ceux qui connaisse et bonne ecoute a ceux qui connaissent pas ! lol





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24 mai 2008 6 24 /05 /mai /2008 21:06

Dans ce port nous étions des milliers de garçons     
Nous n'avions pas le cœur à chanter des chansons
L'aurore était légère, il faisait presque beau
C'était la première fois que je prenais le bateau

L'Algérie
Ecrasée par l'azur
C'était une aventure
Dont on ne voulait pas
L'Algérie
Du désert à Blida
C'est là qu'on est parti jouer les p'tits soldats
Aux balcons séchaient draps et serviettes
Comme en Italie
On prenait de vieux trains à banquettes
On était mal assis
L'Algérie
Même avec un fusil
C'était un beau pays
L'Algérie

Ce n'était pas un port à faire du mélo
Et pourtant je vous jure que j'avais le cœur gros
Quand ils ont vu le quai s'éloigner, s'éloigner
Y en a qui n'ont pas pu s'empêcher de pleurer

L'Algérie
Ecrasée par l'azur
C'était une aventure
Dont on ne voulait pas
L'Algérie
Du désert à Blida
C'est là qu'on est parti jouer les p'tits soldats
Nos fiancées nous écrivaient des lettres
Avec des mots menteurs
Le soir on grillait des cigarettes
Afin d'avoir moins peur
L'Algérie
Même avec un fusil
C'était un beau pays
L'Algérie

Un port ce n'est qu'un port, mais dans mes souvenirs
Certains soirs malgré moi je me vois revenir
Sur le pont délavé de ce bateau prison
Quand Alger m'a souri au bout de l'horizon

L'Algérie
Ecrasée par l'azur
C'était une aventure
Dont je ne voulais pas
L'Algérie
Du désert à Blida
C'est là que j'étais parti jouer les p'tits soldats
Un beau jour je raconterai l'histoire
A mes petits enfants
Du voyage où notre seule gloire
C'était d'avoir vingt ans
L'Algérie
Avec ou sans fusil
Ca reste un beau pays
L'Algérie                                                            

 

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23 mai 2008 5 23 /05 /mai /2008 19:44

Mostaganem est située sur le rebord d’un plateau côtier, la ville contemple à l’ouest la large baie d’Arzew que termine le Djebel Orousse, elle est assise sur les rives de l’Aïn Sefra dont, à plusieurs reprises et notamment en 1927, elle a eu à redouter les crues.

 Elle se compose d’une ville neuve, très étendue, et d’une vielle ville, plus compacte, accrochées de part et d’autre d’un profond ravin creusé par l’Aïn Sefra, qui arrose des jardins. La localité est bien située au débouché des plaines du Chélif et de la Macta. Bien qu’elle ait depuis longtemps cédé le pas à la métropole de l’Algérie occidentale, Oran, Mostaganem est une ville aimablement grouillante.

Elle a gardé un caractère ancien, mais s’est également ouverte à une économie moderne avec la création d’une sucrerie produisant de 70 à 80 000 tonnes de sucre raffiné par an, ainsi qu’une usine de pâte à papier traitant 180 000 tonnes d’alfa par an. La ville dispose également d'une université datant de 1978 (ex- Institut de Technologie agricole 1970).

Extraite du Guide pratique de Mostaganem et de sa Région (1938)

Les géographes arabes font mention de Mostaganem, petite ville, située dans le fond d'un golfe, entourée de murailles, avec des bazars, des bains, des jardins, des moulins à eau, mais ils ne disent rien de précis quant à la fondation de cette cité.

On attribue à Youssef ben Tachefin, l'Almoravide, la fondation de ? Bordj el Mehal?, l'ancienne citadelle de Mostaganem, aujourd'hui convertie en prison (Youssef régna de 1061 à 1106). Il est à remarquer que, depuis l'expulsion des Morisques d'Espagne, jusqu'à la fin du XVIII° siècle Mostaganem fut, après Tlemcen, la ville la plus importante du Beylick de l'Ouest.

Mostaganem, de par sa situation géographique, fut toujours une base d'attaque contre Oran pour un ennemi venant de l'Est, et une base d'opérations contre Alger pour un agresseur parti de l'ouest. En 1551, Mohamed el Haran, fils du Chérif Mohamed el Mehdi, sultan du Maroc, s'empare de Mostaganem, d'où il poursuit sa marche sur Alger.

Mais, il est arrêté, sur les bords du Chelif, par Hasan Corso qui le bat et reprend la ville. Cinq ans plus tard, en 1556, le même Hasan Corso, marchant sur Oran, concentre ses forces à Mostaganem, où sa flotte débarque artillerie, vivres et munitions.

En 1563, Hasan Pacha, préparant le fameux siège de Mers-el-Kébir, fait, également, de Mostaganem, sa base d'attaque et y réunit ses forces de terre et de mer. En 1568, Euldj Ali, se disposant à mettre le siège devant Oran et à faire ensuite une descente en Espagne, pour seconder une rébellion des Morisques qui s'y préparait, dirigea une armée de 14.000 mousquetaires et de 60.000 auxilliaires indigènes sur Mazagran et Mostaganem, où il avait envoyé d'avance du canon et 14.000 chameaux, chargés de poudre.

En 1589, un soldat du château de Santa-Cruz déserta et se rendit auprès du gouverneur de Tlemcen, le caïd Ali, auquel il annonça, pour se faire bien accueillir comme porteur d'une nouvelle d'importance, que le gouverneur d'Oran faisait des préparatifs, pour aller, sous peu de jours, emporter Mostaganem par escalade.

Le caïd envoya aussitôt, de la garnison de Tlemcen, 120 janissaires et prit dans le château de Mascara tous les Turcs qu'il put trouver. Il arriva, à Mostaganem, le 7 mars 1589 et y réunit tous les gens de guerre des bourgs et des campagnes. Ceux-ci restèrent de garde dans la ville et ne s'aperçurent qu'au bout de 17 jours qu'ils avaient été mystifiés.

Elle fut, dans le même temps, un centre intellectuel hautement estimé. Une tradition veut qu'à certaines époques, quand le vent soufflait de Mostaganem, les habitants de Mascara gravissant avec leurs enfants, l'une des montagnes dominant leur cité, plaçaient leur progéniture, le visage tourné vers Mostaganem, pour leur faire respirer, avec ce souffle béni, les émanations de la science et de la vertu dont la ville était le séjour.

Lors de l'expédition d'O'Reilly contre Alger, en 1775, alors que les beys de l'Est et du Titteri avaient amené tous leurs contingents pour combattre les Espagnols, le bey de l'Ouest, Ibrahim, resta en observation auprès de Mostaganem, que l'on craignait de voir enlevée par les gens d'Oran.

Seul, son khalifa, à la tête de 4.000 cavaliers de Douairs vint renforcer, sous les murs d'Alger, la mahalla du Khazbadj. Malgré ces tribulations, attirées par la fertilité su sol, de nombreuses familles maures vinrent d'Espagne se fixer sur le territoire de Mostaganem. De grandes exploitations agricoles furent entreprises. La culture du coton fut importée avec succés.

Les villes de Mostaganem, de Tigditt et de Mazagran comptaient, vers la fin du XVIIIème siècle, une population d'environ 40.000 âmes. Elles étaient le centre d'un commerce florissant. Le caïd Driss adresse une proclamation aux habitants de Mostaganem et d'Arzew et, à la tête d'une partie du "gueich" marocain, entreprend la soumission des tribus des Douairs et Smelas qui n'avaient pas encore apporté leur "beïa" au khalifa du sultan.

Cependant, dans les jardins verdoyants de la guethna de l'oued Hamman, grandissait le fils du mokaddem des Kadrias : Abdelkader ben Mahieddine, celui qui devait, quelques mois plus tard, devenir "Emir al Muminin? (commandeur des croyants). Le père, récemment promu à la dignité de khalifa du sultan, se sentait trop vieux pour continuer la lutte avec fruit.

Une apparition, à Sidi-Laradj, vénérable ermite du Saint, l'Unique, le Faucon gris, Abdelkader el Djilanni, fondateur des Kadrias, montra un trône, émergeant d'une foule de sièges vides, et destiné, aux dires du Saint, à El Hadj Abdelkader ould Mahieddine.

Le 21 novembre 1832, au milieu des tribus, rassemblées à Ersebieh, aux portes de Mascara, il le fait proclamer sultan. Diplomate avisé, Abdelkader se contente, pour l'instant, du titre d'émir et de succéder à son père comme khalifa du sultan.

 

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8 mai 2008 4 08 /05 /mai /2008 20:53

Des patrouilles de cyprès précisent le paysage où la blancheur des murs éclate sur les feuillages. Ici, les oliviers sont cnetenaires et les ombres sentent l'orange et la grenade, le caroubier et le térébinthe

" C'est la cité des beaux cavaliers, de l'air et de l'eau " a écrit un poète arabe et c'est vrai.

Située au carrefour des routes qui menaient du Maroc à l'Algérie et de la Méditerranée au sahara.
Tlemcen eut un rôle commercial considérable. En 1248, elle forma un royaume berbère, indépendant de l'empire des almohades et devint la capitale du royaume abdelwadide qui s'étendit au XIV ° siècle à la plus grande partie de l'Algérie actuelle. Tlemcen qui, déjà au XII° siècle était un centre religieux, devint alors un foyer de culture islamique. Au XVI° siècle, elle passa sous la suzeraineté du gouverneur espagnol d'Oran puis, sous la domination D'Arudj Barberousse et enfin des Turcs en 1553.

Colonie latine et capitale maghrébine, point stratégique et centre spirituel, peuplée de Berbères, d'Andalous, de Turcs, de Juifs, d'Espagnols et de français, l'antique Pomaria des Romains -- qui en avait fait un riche verger blotti au pied d'une montagne rouge -- a été aussi le siège de toutes les dynasties du Moyen - Age musulman.

Cette mystique capitale de l'Ouest oranais a longtemps été considérée comme la " Jérusalem du Maghreb " parce que les Musulmans et les Israélites y ont gardé leurs lieux saints.

Si le patron de la ville a d'abord était Sidi Halaoui et dont le marabout est enfoui dans les luxuriants jardins d'Agadir (ville arabe construite sur l'emplacement de la Pomaria romaine et dont il ne reste que des vestiges près desquels se trouve Tlemcen, rien de commun avec le port marocain), où les femmes stériles vont, de nos jours encore, boire l'eau de son puits, sept mercredis de suite, après avoir déposé leur ceinture dans la Koubba de Lalla Setti.

La mosquée de Sidi Bou Médine qui a été construite au XIV° siècle par un sultan de Fès, le " sultan noir ", de pur style hispano - mauresque, comme à Fès ou à Grenade. Le minaret est orné de briques et de céramiques polychromes.
Le moul el - blal par excellence est le vénéré Sidi Bou Medine dont le tombeau, enfermé au cœur de la mosquée qui porte son nom, est trois fois l'an l'objectif des pélerins rassemblés sous les banières de leurs confréries .

Bou Medine s'appelait en réalité Chaïb Ibn Hussein El Andalousi, car il était né à Séville vers 1126. Très jeune il se rendit à Fès au Maroc pour y apprendre la Théologie, puis il se dirigea vers la Mecque après un bref séjour à Tlemcen.Devenu maître, il enseigna successivement à Bagdad, Séville, Cordoue et, enfin à Bougie, où il comptait s'installer définitivement, car c'était, à cette époque, la capitale culturelle des Banou Hammad. Mais, critiqué par les ulémas littéralistes, Bou Médine fut appelé par le calife Yacoub el-Mansour, de la dynastie des Almohades qui régnait alors à Tlemcen. Épuisé par un long voyage, Bou Médine n'eut pas la force d'arriver sous les murs de Tlemcen ; il put seulement voir de loin le ribat ( monastère) d'El-Obbad et murmurer avant de mourir : " Dieu est la vérité ". Les Tlemcéniens lui firent des obsèques imposantes et l'ensevelirent à l'endroit même dont il avait dit : " Quel lieu propice au sommeil ".

Trois fois l'an, au deuxième jour de l'Aïd-el-Kébir et de l'Aïd el -Seghir et au septième jour du Mouloud, les processions montent vers la Koubba de Sidi Bou Medine, précédées de flamboyantes bannières de soie multicolores, dans le fracas des gros tambours et des castagnettes de fer, et les sifflements grinçants des flûtes de roseau.Les musiciens sont suivis des danseurs qui, tels des derviches, lancent leurs membres, plongent du buste et tournoient dans une chorégraphie mystique et pathétique, encouragés par la foule des pélerins qui les accompagnent de leurs cris jusque dans la cour de la mosquée, où se trouve le puits sacré dont la margelle en onyx du pays est ciselée depuis six siècles par le frottement de la chaîne.

Si la présence arabe, porteuse de la foi islamique et de la civilisation orientale aux populations berbères autochtones, ne remonte qu'au VIII°siècle, l'origine des communautés juives en Afrique du Nord a été constaté plus de dix siècles avant Jésus-Christ, et leurs colonies étaient déjà nombreuses sous l'occupation romaine, d'abord sur le littoral puis dans l'intérieur du pays.

La présence juive à Tlemcen est affirmée en 1307 par l'historien Ibn Khaldoun dans son récit du siège de la ville, par le sultan marinide Abou Yacoub, le roi de la cité était alors Abou Zaïn 1er, qui résistait depuis huit ans ; mais il était à bout de vivre et la famine le décida à capituler. C'est alors que les dames de la cour dirent au souverain qu'elles préféraient être égorgées plutôt que de tomber aux mains des assiégeants. Abou Zaîn leur demanda de patienter encore trois jours. Le miracle eut lieu, l'étau se desserra et les femmes eurent ainsi la vie sauve.

Lontemps, les juifs n'eurent pas le droit de résider à l'intérieur des murs de la Cité. C'est seulement en 1393, grâce aux mérites du rabbin Ephraïm Enkaoua, qu'ils furent autorisés à franchir les remparts. Ils y vécurent en vase clos, dans le mellah ( ghetto ) jusqu'à l'arrivée des Français, mais ils sont toujours restés attachés à la langue arabe.

Là, se trouve le mausolée du Rabbin Enkaoua.

Le jeune Ephraïm faisait, à Tolède, des études de sciences expérimentales et de philosophie, il s'intéressait particulièrement aux textes de Saint Thomas d'Aquin, il fut frappé, par l'Inquisition, d'un arrêt de bannissement. Il se réfugia à MarraKech, puis à Tlemcen, où il fut reçu par le sultan Abou Tafachin. Il aurait effectué dit la légende, son voyage sur la croupe d'un lion, tenant en main un serpent vivant en guise de licol. Entre le cirque de Honaïne, qui était alors le port de Tlemcen, et la capitale, à demi mort de soif, il frappa un rocher d'un coup de bâton. Aussitôt une source jaillit, qui, depuis, n'a pas cessé de couler.

C'est encore un miracle qu'il accomplit en guérissant la fille du sultan, réputée incurable. Et au souverain qui lui demandait le prix de cette guérison, il répondit : " Donne - moi la permission de faire venir à Tlemcen tous mes coréligionnaires refoulés à Agadir, ceux du Maroc et ceux d'Espagne. Ici, nous construirons une maison de prières et nous y adorerons notre Dieu, qui est aussi le tien." .

Le vieux quartier juif conserva son caractère particulier pendant cinq siècles. C'était le centre commercial et artisanal de Tlemcen. Au trentième jour après la Pâque juive se déroulait le pittoresque pèlerinage au mausolée du rabbin Enkaoua. Une cohue pieuse et bigarrée se pressait autour du tombeau, où les lévites et les cafetans se mêlaient aux robes et aux costumes modernes. Chacun voulait toucher ou embrasser la pierre tombale sur laquelle était inscrite, en caractères hébraïques, l'épitaphe suivante :

" Ici repose le grand rabbin Ephraïm Ain'Kaoua, qui fut notre orgueil, notre appui et la gloire d'Israël. Que le grand faiseur de miracles nous protège, qu'il nous envoie le Messie ".

 De toutes les villes de l'Ouest oranais, Tlemcen est celle qui fut la moins pénétrée par l'immigration espagnole. La limite de cet exode ibérique du milieu du XIX° siècle semble avoir été la région de Rio - Salado, Sidi - Bel - Abbès et Beni - Saf.

Djéma el Kébir, la grande mosquée, bâtie au XII° siècle, extraordinairement dépouillée, moderne de lignes.

Cependant, l'influence andalouse, à Tlemcen, remonte au XV° siècle, lorsque la reconquête dirigée et achevée par les Rois Catholiques fit refluer sur l'Afrique du Nord les Moros qui sont à l'origine de ces communautés andalouses que l'on retrouve de Fès à Bizerte et qui ont gardé, avec les clés de leurs maisons abandonnées à Grenade ou à Malaga, leur folklore musical et poétique.

Cette nostalgie andalouse, comme l'a qualifiée El-Boudali Safir, a gardé intact les fastes du Généralife. Il faut avoir entendu, un soir de printemps embaumé de jasmins et de roses, les accords du luth et de la cithare, de la flûte de roseau et du violon, qui, ici ne se tient pas entre le menton et l'épaule, mais sur la cuisse repliée, pour comprendre le captivant appel d'un passé riche d'histoire et de tradition.

Il y a aussi, sur la route du Maroc, les ruines imposantes de Mansoura la Victorieuse, cette métropole provisoire de brique rouge qu'Abou Yacoub, dit El -Mansour ( le victorieux ), construisit à portée de flèche de la capitale qu'il voulait conquérir et qui devint, après la prise de Tlemcen par le sultan noir Abou Hassen, le siège du gouvernement marinide pour le Maghreb central.

 

À l'hiver très froid, neigeux en raison de l'altitude ( plus de 800 m ) mais ensoleillé succédait un printemps précoce qui faisait éclore, dès le mois de février, les fleurs de cerisiers et des pêchers. C'est ensuite la célèbre fête des Cerises qui amenait à Tlemcen des dizaines de milliers de visiteurs.

 

Jour de marché à Tlemcen.
Les marchés de Tlemcen, les mieux fournis en fruits, en bouquets et en primeurs. Les arbres fruitiers fleurissent en février, au cours d'un printemps précorce, et une jolie fête de Tlemcen, celle des cerises.

 

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26 avril 2008 6 26 /04 /avril /2008 21:04
Biskra est la reine des Zibans Ville située à 470 KM au sud d'Alger favorisée par un climat idéal car elle se situe en latitude.

Enchaînée par deux riviéres : Oued foddala descendant du djebel Belezma et l'oued Abdi descendant du djebel Mahmel qui parcourent 120kms pour arriver chacune de son côté au couloir "Faj" et qui donnent naissance à l'oued ZARZOUR.

La richesse du sol fertile (terre végétale) favorise l'agriculture et les plantations de palmeraies.

Différents lieux touristiques font que Biskra peut être à la fois une ville de repos, de décourverte et de soins ; par le biais de stations thermales (hammam jerab) situé au pied du djebel Boughzel (10kms au nord-ouest ) piscina du temps des romains et le fameux hammam salhine.

A la périphérie de la ville vous pourrez visiter les village qui compte d'inombrables palmeraies comme M'lili, Mekhadma, Ourlel, Ouamech, Tolga, lichana où l'on trouve la meilleure datte du monde ! Biskra est aussi une ville paisible où aime se réfugier les poètes.

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22 avril 2008 2 22 /04 /avril /2008 20:43
Pour y séjourner agréablement, vous trouverez à Oran plusieurs hôtels très confortables, dernier en date le Sheraton international, et de nombreux restaurants servants des spécialités algériennes.

Les touristes pourront fréquenter les cinémas, les centres culturels, le théâtre national, théâtre de verdure, les nights clubs, le musée, l'ancienne ville d'Oran, le quartier de Sidi El Houari, le jardin municipal, Médina Djedida avec ses produits artisanaux, la cathédrale, le Djebel Murdjadjo, et les stations balnéaires voisines.

Les plages d'El Bahia n'ont rien a envié et vous pourrai vous baignez dans l'insouciance qui scié aux vacances.

Le site original d'Oran qui a connu une implantation humaine dés la préhistoire, est le versant oriental du Murdjadjo attestée par les nombreuses grottes, celles de noiseux et du polygone ou des troglodytes à Karguentah et Gametta.

Ce sont les conditions offertes par le site : L'abri maritime, possibilités de défense, la présence de multiples sources d'eau qui permirent aux andalous de créer la petite cité de Ouahran.

« Construite sur un mamelon de la rive gauche du ravin, entourée d'une enceinte de terre durcie, elle fut dotée par la suite d'une citadelle ou Kasbah qui peut être considérée comme le noyau initial de l'agglomération urbaine ».

L'on peut prétendre alors que la Kasbah, en l'absence de documents graphiques de la période, devenue aujourd'hui « la Blanca » un sous quartier de Sidi EL Houari, a subi le développement de la cité arabo-musulmane jusqu'à la prise d'Oran par les Espagnols en 1509.

Les Espagnols allaient transformer l'aménagement de la ville, en effet, les Espagnols surent tirer profit des contraintes topographiques du site fortement chahuté, raviné, pour le transformer en un site défensif et savamment fortifié.

Les ouvrages défensifs suivent les lignes de crêtes, l'espace urbain sursaute de la Kasbah et contient logements, couvent, hôpitaux et bâtiments militaires.

Les communications étaient assurées par des tranchées et galeries souterraines La ville reprend sa souveraineté algérienne en 1708 par le Bey Bouchlaghem jusqu'à sa reconquête en 1732 par les Espagnols.

 

 

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19 avril 2008 6 19 /04 /avril /2008 20:20
Depuis 1962 rien n'as changé en Algérie.Selon les accords secrets d'Evian 70 pourcent des richesses en Algérie reviennent à la France selon les accords signés avec DE Gaulles.De plus les politiciens algériens ne sont pas libres de gérer l'argent qui reste au profit du peuple algérien, ils doivent favoriser les entreprises françaises et une partie de la TVA et des taxes douanières est reversé à la France.Après on va me faire croire que l'Algérie est un pays démocratique, peut importe pour qui on vote on es prisonniers des accords signés c'est toujours la France qui dirige.La vérité est que le sol et le sol sol continuent d'(appartenir à la France.Au nom de la mondialisation les néocolons français se sont réapproprié le Magreb et l'Afrique.Nous sommes dirigés par leur lois.Peu importe pour qui le peuple vote il est prisonnier des traités signés par le passé par les propres agents de la Francesoit disant représentants légitimes du peuple.Nous n'avons ni l'argent, ni la terre, ni les réseaux nous n'existons pas.
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8 avril 2008 2 08 /04 /avril /2008 12:05

Ville de l'intérieur du pays,

est situé au centre-est à 200 km d'Alger et à 70 km du port de Béjaïa dont elle dépend, traversée aujourd'hui par la route nationale n° 26 en pleine réfection, l'édification d'Akbou remonte à Mars 1883.

Selon l'historien Auguste Sabatier, Akbou est bâtie sur les ruines d'une ville romaine, engloutie depuis des lustres : Ausum, nom qui serait d'origine Kabyle, disent les anciens : Oussim.

Un autre historien, Sallustre, corrobore le fait et affirme l'existence d'une forteresse érigée au sommet du Piton, point stratégique de défense de l'ancienne ville, à Guendouza, qui est aujourd'hui, l'un des quartiers le plus peuplé d'Akbou.

Telle que nous la connaissons maintenant, Akbou fut créée en 1874, après la fin de la résistance de Cheikh El Moukrani en 1871 et après la conquête de la Kabylie.

Pour toute preuve, une bouteille cachant un parchemin relatant l'édification de la ville. Les français l'appelèrent '' Metz'', sous l'occupation, en raison du grand nombre de colons venus de la région française du même nom. L'implantation de Metz, à proximité d'une rivière, la Soummam, engendrera l'éclosion et la propagation de maladies comme la Malaria ou encore le Paludisme.

A cause de ce risque palustre, les habitants, colons et autochtones se replièrent sur les monts voisins. En 1883, Metz est remplacée par Kouba. La population opta plutôt pour un anagramme, ainsi Kouba devînt Akbou dont l'étymologie décrirait mieux la colline ou le mont. An 2000, Akbou est une ville de 55 000 habitants, avec une superficie de 52,18 km².

C'est un chef lieu de Daïra à 04 communes : Akbou, Chellata, Ighram et Tamoukra. Outre l'existence d'une zone éparse, la population se concentre en zones urbaines : Tifrit, Riquet et Azib qui sont des gros bourgs. Akbou est aussi une zone attractive pour les Daïra limitrophes des Wilaya de Tizi-Ouzou, Bordj-Bou-Arreridj et Sétif. Tous les services technico-administratifs sont représentés, Akbou ne cesse de s'étendre. Sa richesse est l'olivier.

Enfin, Akbou ne cesse d'étaler ses tentacules dans toutes les directions, non sans poser des problèmes d'un urbanisme effréné, parfois, au détriment de la salubrité environnementale. Les chemins vicinaux, les routes et autres voies d'accès sont un tissu maillé qui mène partout dans les grands quartiers à forte densité tels que le Stade, Arafou, Hira (l'un des plus anciens quartiers).

Les vestiges de l'ancienne caserne témoignent encore aujourd'hui du passage du colon, à ce propos, il faudra signaler le cimetière chrétien vers la sortie de la ville. L'exode rural a donné naissance à l'implantation de quartiers-villages comme Riquet et Taharachet.

Seule tâche encore présente aujourd'hui est le bidon-ville en plein centre d'Akbou qui défie narquoisement l'évolution '' urbanistique'' de la ville. La cité GMS, en expansion, efface peu à peu son image de laideur. Les projets ambitieux de l'Assemblée Populaire Communale sont en voie d'exécution.

Objectifs : Eradication de l'habitat précaire par 1000 logements sociaux, 300 évolutifs, 200 habitats ruraux qui sont inscrits dans les projets de développement économique et social. D'un autre côté, la montagne est prise d'assaut pour la construction de cités, à l'exemple de Sidi Ali Oucheddad.

Les autorités font passer le développement par un projet de jumelage entre Akbou et la ville d'Alès en France. Une manière comme une autre d'inviter deux pays à s'entraider après qu'ils s'aient fait la guerre. L'histoire a de ces rebondissements !

En attendant, les Akbouciens soutiennent mordicus qu'Akbou est l'une des plus anciennes communes de l'Algérie, l'une des plus vastes et plus peuplées. Pour eux, il tombe sous le sens qu'Akbou doit devenir Wilaya. Elle a tous les atouts pour.

  src kabylie.com

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2 avril 2008 3 02 /04 /avril /2008 15:31
Ghardaia situee dans La vallée du M'zab située à 600 km au sud d'Alger, est une des régions les plus austères et hostiles du globe et c'est pourtant dans ce désert inhospitalier que des hommes, les Mozabites, ont fait pousser des dizaines de milliers de palmiers, créé des jardins luxuriants et des cultures florissantes autour de 5 trésors : 5 villes aujourd'hui millénaires qui furent bâties d'une seule main en complète harmonie avec la nature.

 

La réputation du M'zab tient en grande partie à son architecture si particulière qui a inspiré des architectes comme Ravereau, Franck Lloyd Wright, Pouillon, Ricardo Bofill ou Le Corbusier qui après avoir découvert le Mzab se plaignait que notre progrès fût si laid.


Le M'zab est également réputé pour ses nombreuses palmeraies soigneusement entretenues qui servent de lieux de retraite durant la saison chaude.
Situées à quelques kilomètres des Ksour, elles comportent de nombreux ouvrages hydrauliques, barrages de captage, galeries souterraines et puits. Ensemble, ils forment ce système ingénieux d’un partage équitable des eaux universellement connu.


La vallée du M'zab possède également un riche artisanat traditionnel. Parmi les activités artisanales essentielles à la vie citadine et agricole de la région (travail du cuivre, poterie, ébénisterie etc..) les Mozabites excellent surtout dans la production du tapis. Cette tradition artisanale demeure l’un des meilleurs moyens d’expression artistique de la vie féminine au M'zab. Le tracé particulier du tapis qui emploie une symbolique spéciale véhicule le substrat socioculturel et historique de la région.


Cette société du M'zab dotée de structures d’entraides sociales et de règles morales efficacement établies par l’élite religieuse a permit d'assurer l’unité et la survie à travers les âges d’un prototype social unique dans l’histoire de l’islam.

 

La vallée du M'zab possède un nombre important de sites et monuments historiques dont la beauté, la grandeur et l'originalité lui ont valu son classement au Patrimoine Universel de l'UNESCO en 1982.

 

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