gaymarocmusul

Deux rapporteurs spéciaux de l'ONU en matière de droits de l'Homme ont appelé lundi le parlement ougandais à rejeter le projet de loi contre les homosexuels, qualifié d'"odieux" par le président américain Barack Obama.
"Nous appelons les parlementaires (ougandais) à renoncer à adopter cette loi draconienne", ont déclaré dans un communiqué Margaret Sekaggya et Frank La Rue, rapporteurs spéciaux pour les droits de l'Homme et la liberté d'opinion et d'expression.

Si elle était adoptée à la 3ème et dernière lecture au parlement, "la loi ne violerait pas seulement les droits fondamentaux des lesbiennes, homosexuels, bisexuels et transgenres ougandais, mais elle criminaliserait aussi les activités des hommes et des femmes ainsi que des organisations nationales et internationales qui luttent pour le respect de l'égalité et la non discrimination sur la base de l'orientation sexuelle", ont-t-ils estimé.

Les deux experts de l'ONU ont salué "les récentes tentatives du président (ougandais Yoweri) Museveni et d'autres membres du gouvernement pour empêcher l'adoption de la loi et les appellent à redoubler leurs efforts en ce moment crucial".

"L'adoption de la loi violerait clairement les normes internationales des droits de l'Homme" et "ternirait gravement l'image de l'Ouganda sur la scène régionale et internationale", ont averti les deux rapporteurs.

L'homosexualité est déjà considérée comme une activité criminelle en Ouganda, passible de la prison à perpétuité.

Le projet de loi déposé en octobre par un parlementaire ougandais prévoit de durcir encore ces dispositions avec notamment la peine de mort pour le viol d'un mineur par une personne du même sexe ou par un malade du sida.

Le texte rendrait également délictuelle toute discussion publique sur l'homosexualité et rendrait passible de poursuites un propriétaire qui louerait un logement à un homosexuel.

Yoweri Museveni a estimé en janvier devant les dirigeants de son parti qu'il fallait prendre en compte les avis de la communauté internationale sur ce projet.

> 450.000 pétitionnaires contre la loi anti-gay

Des militants des droits civils ont remis une pétition contenant près d'un demi million de signatures contre la la loi anti-gay au parlement ougandais hier.
La pétition en ligne a été organisée par le mouvement progressiste de campagnes en ligne Avaaz, qui espère obtenir à terme un million de signatures.
Avaaz.org est un mouvement mondial en ligne animé par un objectif citoyen et démocratique.
"Avaaz" signifie “Voix” dans de nombreuses langues d'Asie, du Moyen-Orient et de l'Europe de l'Est. src e-llico

Plus de 5.000 volontaires ont bravé la fraîcheur matinale lundi pour poser nus sous l'objectif du photographe américain Spencer Tunick devant l'Opéra de Sydney, à l'occasion de la Gay et Lesbian Parade.
Des personnes de tous âges, allongées, les mains levées et enlacées ont posé sur les marche du célèbre édifice en forme de coquillage, au petit matin.

Baptisé "The base" (le fondement), l'évènement, dont est coutumier le photographe américain, a attiré deux fois plus de volontaires qu'attendu et a été organisé à quelques jours de la grande parade Gay et Lesbian, qui aura lieu samedi dans les rues de Sydney.

"Des homosexuels et des femmes étaient allongés nus côte à côte. Cela montre au monde entier que les Australiens sont fortement attachés à la construction d'une société libre et égale", a déclaré Spencer Tunick.

La moitié des quelque 5.200 modèles d'un jour ont également posé à l'intérieur de l'Opéra.

Spencer Tunick est célèbre pour ses mises en scène de photos de nus collectifs dans les lieux publics à travers le monde au coeur de sites naturels et urbains (New York, Londres, Melbourne, Montreal, Vienne, Amsterdam, Lyon) en s'interrogeant sur la relation entre l'homme et son environnement.





Parmi ces clichés les plus spectaculaires, figurent ceux de milliers de personnes dénudées à Mexico en 2007 ou à Barcelone en 2003.

src e-llico

La police du Malawi a indiqué samedi qu'elle comptait arrêter plusieurs personnalités homosexuelles, dont des députés, des prêtres et des universitaires, et les inculper pour "relation charnelle contre nature".
La police a découvert des documents prétendument "pornographiques" de nature homosexuelle dans le bureau d'une association de défense des droits de l'Homme où elle avait été appelée après un cambriolage, a expliqué à l'AFP Davie Chingwalu, un porte-parole de la police.

"Ce bureau est soutenu par plusieurs personnalités. Nous avons immédiatement lancé l'enquête pour retrouver ces homosexuels", a-t-il ajouté. "Nos suspects incluent des parlementaires, des prêtres et des universitaires".

Si les preuves sont suffisantes, ils seront inculpés pour "relations charnelles contre nature" et "pratiques indécentes entre hommes", a précisé le porte-parole.

Le code pénal du Malawi interdit l'homosexualité et réprime la sodomie, passible de 14 ans de prison.

Le pays dispose d'un groupe activiste gay, le Centre pour le développement du Peuple (Cedep), qui opère dans la clandestinité.

Le Cedep finance actuellement la défense d'un couple homosexuel, détenu depuis deux mois pour avoir organisé la première cérémonie symbolique de "mariage" gay du pays.

Inculpé d'"attentat à la pudeur", Tiwonge Chimbalanga et Steven Monjeza ont comparu en justice et attendent en prison le verdict, prévu le 22 mars.

La répression de l'homosexualité au Malawi complique la lutte des associations de lutte contre le sida, alors que le taux de prévalence est de 14% dans le pays. src e-llico

Le patineur américain Johnny Weir a répliqué aux commentaires homophobes sur son style et sa virilité lors d'une conférence de presse en défendant "une nouvelle génération qui ne se définit pas par son genre".
Le patineur américain Johnny Weir a adressé un message aux deux commentateurs de la télévision canadienne RDS qui avaient suggéré qu'il devrait "passer un test de féminité" en voyant sa prestation.

Lors d'une conférence, il a déclaré mercredi qu'il espérait que les deux commentateurs sportifs "y réfléchiraient à deux fois avant de parler à l'avenir", mais indiqué que les excuses ne l'intéressaient pas.

"Il a du rouge à lèvre, il s'habille de façon féminine, il a le droit mais c'est un très mauvais exemple. On va croire que les garçons qui patinent vont tous devenir comme ça", avient déclaré les deux commentateurs québécois sur l'antenne de RDS.

Johnny Weir a jugé ces commentaires "agressifs", mais ajouté qu'ils n'avaient pas beaucoup d'importance pour lui et l'avaient rendu "combatif". "J'ai senti que ces deux hommes ne critiquaient pas mon patinage, mais me critiquaient moi en tant que personne", a affirmé le patineur qui a ajouté : "Ce n'est pas un gros problème pour moi (...). Mais je ne veux pas que d'autres enfants ou d'autres gens soient confrontés à ce problème".

Revenant sur la question de la virilité et de ses choix artistiques, il a expliqué : "Pour moi, la masculinité est une question de perspective. La féminité et la masculinité, c’est vieux jeu. Il existe une nouvelle génération qui ne se définit pas par son genre, sa race ou par son orientation sexuelle".

> Voir la vidéo :





> Joubert "pas homophobe"

Invité mardi matin de Marc-Olivier Fogiel sur Europe 1, me patineur français Brian Joubert a affirmé qu'il n'était "pas homophobe" et qu'il n'avait "rien contre les homosexuels", mais qu'il se battait pour un "patinage viril"... src e-llico

Un juge américain a ordonné l'arrestation de la femme qui a disparu avec la fille de sept ans qu'elle a élevée avec son ex-compagne et qui lui refuse l'accès à l'enfant depuis qu'elle est devenue chrétienne évangélique et a renoncé à l'homosexualité.
Le juge William Cohen, qui supervise la bataille juridique pour la garde de l'enfant entre Lisa Miller et Janet Jenkins a émis un mandat d'arrêt qui ne s'applique que dans le Vermont où vit Janet Jenkins. Un mandat national ne peut être délivré par le procureur de district du comté.

Le couple avait conclu une union civile dans le Vermont en 2000 (dissoute en 2007) et leur fille est née Miller deux ans plus tard grâce à une insémination artificielle. Le couple s'est séparé en 2003 et Janet Miller a déménagé en Virginie.

En vertu de la loi, le couple lesbien est traité comme un couple hétérosexuel et Janet Miller est tenue de présenter leur fille Isabella à son ex-compagne.

Lisa Miller a disparu avec Isabella depuis la fin décembre 2009, alors qu'un juge lui avait ordonné de remettre la garde de l'enfant à Janet Jenkins, son ancienne partenaire, le 1er janvier dernier. srce-llico