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25 mai 2011 3 25 /05 /mai /2011 18:00

http://img.e-llico.com/thumbnail_1306248574.jpgLe dessinateur gay Xavier Gicquel a réalisé pour le SNEG Prévention une fresque de 16 personnages qui représente la communauté LGBT dans sa diversité. Le visuel d'une campagne militant pour le respect de la diversité et la solidarité entre gays.
"Si nous vivons aujourd’hui une époque où de nombreux gays ne se reconnaissent pas dans le concept de communauté, en tout cas, de communauté fermée, on ne peut ignorer notre responsabilité les uns envers les autres, car nous faisons partie d’une population toujours aussi touchée où les nouvelles contaminations dans la population homosexuelle représentent près de 48%, et une prévalence de personnes vivant avec le VIH évaluée à environ 18%", souligne Antonio Alexandre, le responsable du SNEG Prévention.

"Nous avons tous une coresponsabilité dans ces chiffres séropositifs comme séronégatifs et nous pouvons inverser la tendance - dépistages, traitements, préservatifs, questionnements autour de la banalisation des prises de risque…", insiste-t-il.

Après 20 ans d’existence, le SNEG (Syndicat National des Entreprises Gaies) veut croire au pouvoir de la solidarité et du soutien entre pairs.

Antonio Alexandre explique que "les jeunes homosexuels doivent toujours dépasser le stade de 'l’anormalité' renvoyée par la société pour construire leur identité et accepter leur orientation sexuelle.   Encore trop d’entre nous, quelque soit leur âge et leur condition sociale, subissent des discriminations. Tout cela n’est pas sans impact sur notre santé globale et peut fragiliser notre estime de soi et notre capacité à prendre soin de soi".

Avec sa nouvelle campagne, le SNEG veut promouvoir la solidarité entre homos comme l'exprime le slogan choisi "Ensemble on peut faire la différence". La solidarité "pour une santé gaie solidaire, sans rejet de nos propres différences qu’elles soient physiques, sociales, sérologiques, militantes…", commente le responsable Prévention du syndicat des entreprises gaies.

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25 mai 2011 3 25 /05 /mai /2011 17:59

http://img.e-llico.com/thumbnail_1306255045.pngL’Église d’Écosse réunie en assemblée générale a autorisé, le 23 mai, l’exercice du ministère aux pasteurs homosexuels ordonnés avant mai 2009.
En mai 2009, l'Eglise d'Ecosse avait approuvé l'ordination d'un prêtre ouvertement gay, Scott Rennie.

La nomination de ce prêtre était désapprouvée depuis dix ans par les anti-gay traditionalistes. Sa désignation au sein de l'Eglise de Queen's Cross à Aberdeen avait fait craindre un schisme au sein de l'Eglise d'Ecosse.

A la suite de son ordination, l’Église presbytérienne d’Écosse avait donc décidé d'interdire temporairement aux pasteurs homosexuels l’exercice de leur charge. C'est cette interdiction qui vient d'être levée par 393 voix contre 252 lors de l'assemblée du 23 mai.

Après de nombreuses heures de débat, il a aussi été décidé de faire "un pas vers l’acceptation de la formation, de la coordination et de l’ordination des couples du même sexe pour le ministère".

La question de l’ordination de futurs pasteurs officiellement homosexuels reste en suspens et sera débattue lors de l’assemblée générale de 2013, tout comme la possibilité pour les ministres du culte de bénir les unions de personnes du même sexe.

Les désaccords au sein de l'Eglise d'Ecosse restent très forts sur la place des homosexuels. Une part des ministres du culte et des fidèles menacent quitter l’Église si de nouveaux pasteurs homosexuels sont autorisés.

Le révérend David Arnott, a plaidé pour le maintien de l’unité de l’Église d’Écosse. "Je sais que beaucoup de gens vont être blessés par la décision prise aujourd’hui, a-t-il déclaré, espérant que les personnes qui n’approuvent pas cette décision resteront tout de même dans l’Église d’Écosse.

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24 mai 2011 2 24 /05 /mai /2011 17:06

http://img.e-llico.com/thumbnail_1306233014.jpgAlors que la loi de bioéthique arrive en discussion à l'Assemblée nationale, des organisations LGBT et féministes appellent à un rassemblement pour faire voter l'ouverture à tous les couples de l'assistance à la procréation.
Aujourd'hui en France, les couples de femmes qui veulent fonder une famille et donner naissance à un enfant ne peuvent pas bénéficier d'une assistance à la procréation.

Ils doivent se rendre à l'étranger, en Belgique, en Espagne ou aux Pays-Bas notamment.

En France, seules les femmes vivant depuis au moins deux ans avec un homme infertile ou porteur d'une maladie génétique peuvent bénéficier d'un don de gamètes et d'une insémination artificielle ou d'une fécondation in vitro; une discrimination flagrante.

Le 8 avril dernier, le Sénat a modifié le projet de loi bioéthique du Gouvernement pour abolir cette discrimination et ouvrir à tous les couples sans exceptions l'assistance à la procréation.

"Alors que l'Assemblée nationale commence le 24 mai la deuxième lecture de ce projet de loi, les députés peuvent décider de faire reculer les discriminations qui pèsent sur les personnes LGBT et leurs familles, et de faire avancer leurs droits. Ils peuvent décider de faire valoir en France le droit de fonder une famille telle qu'il est défini à l'article 9 de la Charte des droits fondamentaux de l'Union européenne", explique un appel inter-associatif signé entre autres par l'Inter-LGBT, l'APGL, le Centre LGBT Paris-Idf, HES, mais aussi des associations Trans ou féministes.

Ces organisations appellent à un rassemblement, le 24 mai, devant l'Assemblée nationale, "pour demander à nos représentants de prendre cette décision en confirmant l'ouverture approuvée par leurs collègues sénateurs et en adoptant l'article 20 du projet de loi bioéthique modifié".
Plusieurs représentants de partis politiques ainsi que des députés ont annoncé leur présence, notamment Najat Vallaud-Belkacem (PS), Marie-George Buffet (députée, PCF) ou encore Martine Billard (députée, PG).

Mardi 24 mai à 18h30 - Place Edouard Herriot – Paris 7ème (Métro : Assemblée nationale)
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24 mai 2011 2 24 /05 /mai /2011 17:05

http://img.e-llico.com/thumbnail_1306139830.jpgWan Yanhai, dissident chinois et militant gay et anti-sida, était à Paris le week-end dernier à l'invitation de "Queen Boat", un groupe de travail du Parti Socialiste. Un correspondant d'E-llico l'a rencontré et interrogé sur la situation des gays en Chine. Compte-rendu.
Wan Yanhai a répondu samedi 21 mai à l'invitation du groupe de travail "Queen Boat" qui fait partie intégrante du "Laboratoire des Idées" du Parti Socialiste. "Queen Boat" réfléchit en particulier aux moyens d'actions pour la défense des droits des gays dans le monde entier et veille à la situation des gays dans la plupart des pays.

Wan Yanhai est le principal militant gay et de lutte contre le sida chinois et l'un des dissidents chinois les plus connus au monde. Il est exilé aux Etats-Unis, où il bénéficie de l'asile politique par le gouvernement américain.

Récemment, il était à Oslo pour assister à la remise du prix Nobel de la Paix pour son collègue et ami Liu Xiabo (prix Nobel de la Paix 2010). C'est un blogueur et un cyber-dissident de tout premier plan. Il est l'un des principaux signataires de la Charte 08.

Un correspondant d'E-llico.com l'a rencontré et interrogé sur la situation des gays et des séropostifs en Chine.

Sur une évoultion du régime vis-à-vis des gays

Aujourd'hui, la pornographie est utilisée comme seul argument pour l'interdiction des sites web LGBT en Chine, ainsi que les publications (presse, ouvrages), les émissions de télévision ou les évènements "gayfriendly", estime Wan Yanhai. Il n'y a donc pas selon lui d'attaque directe de la population LGBT autour de l'orientation sexuelle mais l'utilisation d'un argument détourné pour mettre fin à toute tentative de visibilité.

Globalement, tout est relativement possible en terme d'évènements, d'établissements LGBT tant que cela n'est pas visible et qu'il n'y a pas de publicité autour, explique Wan Yanhai. La tolérance vis-à-vis des gays progresse, selon lui.  C'est la visibilité que les autorités redoutent et elles font tout pour éviter le développement d'une "communauté" gay organisée - même si ce n'est pas spécifique à l'homosexualité. C'est une règle générale sur toute tentative de visibilité autour d'un "combat" en Chine.

Le mariage gay

Concernant le mariage gay, paradoxalement, Wan Yanhai ne pense pas que le gouvernement s'y opposerait - mais il n'en serait pas non plus un fervent défenseur. Pour le gouvernement, le meilleur moyen de garder les choses sous contrôle est de "tolérer" pour éviter tout développement d'une force organisée autour d'une revendication communautaire, selon lui. Se montrer "gayfriendly" pourrait leur attirer les foudres des mouvements religieux, qui eux arrivent à s'organiser, pense-t-il.


A propos de l'usage d'Internet

Concernant internet, depuis 2009, un logiciel espion équipe
obligatoirement tous les ordinateurs vendus en Chine (Green Dam Censorware System), un véritable mouchard que le gouvernement peut utiliser pour contrôler l'activité de tout ordinateur connecté sur internet et interdire l'accès aux sites "blacklistés", affirme Wan Yanhai. Il est donc de plus en plus difficile d'avoir des sites d'information à destination de la population LGBT, explique-t-il. C'est une course sans fin pour déplacer en permanence les sites vers d'autres serveurs informatiques, à Hong-Kong, en Europe ou aux USA.

La menace des réseaux sociaux

Pour Wan Yanhai, la Chine est terrorisée par la montée en puissance des réseaux sociaux sur Internet, qui sont le terreau d'une organisation de la population à grande échelle. Car il y a beaucoup d'activistes en Chine, de gens qui veulent changer les choses. Mais le problème principal reste leur capacité à communiquer entre eux, à s'organiser et à se rendre visible. Pour l'instant, le gouvernement arrive à maintenir tout cela sous contrôle. Mais la montée en puissance des systèmes de réseaux sociaux en ligne, de microblogging les inquiète au plus haut point. Si les choses peuvent bouger, c'est bien grâce à ces technologies. Mais le gouvernement l'a compris depuis bien longtemps. Dès qu'un activiste est détecté, il est placé en hôpital psychiatrique "dans son intérêt". L'argument est donc la plupart du temps un "désordre psychique".

La diaspora chinoise et les gays

Wan Yanhai remarque un silence "notable" de la diaspora chinoise à l'étranger. Une fois qu'ils ont réussi à quitter le pays, les individus restent silencieux et cherchent avant tout à s'intégrer dans leur pays d'accueil. Il y a donc peu de soutiens depuis l'étranger.

Pour Wan Yanhai, il faudrait aider au développement depuis l'étranger de magazines et de sites web en chinois ciblant la population LGBT. Ce qui rendrait plus difficile leur contrôle. Aider au développement d'activités économiques qui ne seraient pas liées à la prostitution ou la pornographie, afin de réduire les interdictions pour ces motifs. Aider à la distribution de préservatifs, notamment auprès des étudiants. Et de manière générale, aider à l'organisation
d'associations très locales. Eviter une visibilité globale qui
s'attirerait les foudres des autorités.

Le sida

Concernant le HIV, il y a un double problème important selon Wan Yanhai : la non-distribution de préservatifs et l'absence de prévention, notamment auprès des jeunes. La prévention à l'école est quasi-inexistante. La plupart des enfants ne reçoivent d'ailleurs aucune éducation sexuelle.
Il note cependant que dans un des rares ouvrages autorisés sur le sujet, les relations entre personnes de même sexe sont évoquées. "Un progrès notable" dit-il.

Les droits civils préalables à l'égalité des droits

Pour conclure, Wan Yanhai rappelle que se battre pour les droits des gays, c'est avant tout se battre pour les droits civils de la population. Il faut d'abord résoudre le problème de la liberté d'expression et de droits de l'homme pour ensuite arriver à une égalité des droits.

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24 mai 2011 2 24 /05 /mai /2011 17:03

http://img.e-llico.com/thumbnail_1306183661.jpgTirées des recommandations établies lors des Rencontres nationales "Mieux vivre avec une hépatite C" à l’automne 2010 avec des personnes concernées par le VHC, 10 mesures "urgentes" sont mises en avant par Aides dans les domaines de la prévention et du traitement à l'occasion de la Journée nationales des hépatites du 25 mai.
"La lutte contre le sida a su répondre en son temps à l’urgence d’un problème de santé publique explosif. Aujourd’hui, nous sommes face à la même exigence et la même urgence avec les hépatites virales, affirme Aides.

En France, 100.000 à 150.000 personnes sont infectées par le VHC sans le savoir, et près de 500.000 personnes sont concernées par une hépatite virale B ou C. Les complications et cancers dus aux hépatites atteignent aujourd’hui de plein fouet les personnes contaminées depuis 20 à 25 ans.

Alors que nous nous apprêtons à vivre le "1996" des hépatites, avec l’arrivée de trithérapies hautement efficaces dans le traitement de l’hépatite C et de possibilités de dépistage étendues et facilitées, il est devenu urgent de déployer l’information, la prévention, le dépistage, le traitement et la prise en charge globale à la hauteur de l’enjeu qui est devant nous aujourd’hui.

Les acquis et l’efficacité de la lutte contre le sida doivent tous nous inspirer : Etat, recherche privée et publique, agences régionales de santé, associations, médecins et soignants. Il est temps de sortir les hépatites virales du silence et d’y mettre tous les moyens nécessaires. Temps d’engager la même énergie contre les hépatites que jadis contre le VIH, avec une réelle prise  en compte du rôle déterminant des premiers concernés : les personnes touchées et celles plus exposées au risque d’infection. Temps du courage politique, et d’investissements adaptés pour la recherche, les associations, et le système de prise en charge.

Faisons plus de bruit autour des hépatites. Maintenant. C’est le moment ou jamais".

LES 10 MESURES URGENTES

Tirées des recommandations établies lors des Rencontres nationales "Mieux vivre avec une hépatite C" coorganisées par Aides à l’automne 2010 avec 175 personnes concernées par le VHC.

1 – Ne rien faire sans nous

La participation des personnes concernées et de leur entourage aux campagnes, plans, rapports, recommandations et actions de prévention, dépistage, éducation thérapeutique, et lutte contre les hépatites est indispensable.

2 – Evoluer vers une prise en charge globale et coordonnée

Une prise en charge de qualité ne peut être que globale, avec une meilleure coordination des soins et une approche incluant conditions de vie et conséquences psychiques et sociales de la maladie. Parce que guérir de l’hépatite C ne signifie pas forcément un retour à l’état de santé antérieur, il est indispensable de poursuivre le suivi et la prise en charge au delà de la guérison.

3 –Anticiper les conséquences des traitements pour mieux les accompagner

ANTICIPER doit devenir un leitmotiv de la prise en charge du VHC. Les nouveaux traitements additionnés à la bithérapie standard font gagner du temps et augmentent les chances de guérison, mais ils peuvent ajouter de nouveaux effets indésirables qu’il faut anticiper. La réussite thérapeutique ne sera possible que si la qualité de vie sous traitement  est mieux considérée et mieux accompagnée : avec des moyens humains (associatifs, médicaux, psy, sociaux et éducation thérapeutique) et des conditions de vie décentes (mi-temps thérapeutique, revenus, absence de reste à charge limitant le soin).

4 – Reconnaître les besoins spécifiques à la coinfection VIH – Hépatite

La coinfection par le VIH et une hépatite virale ne se traite pas comme une simple addition de deux pathologies. La synergie délétère qu’elles imposent oblige à des réponses adaptées et spécifiques, en termes de traitement, de prise en charge, de recommandations et d’accompagnement. L’ensemble des autorités de santé, de la recherche et du système de soin doit y être plus attentif.

5 – Investir plus dans la recherche publique

L’engagement nécessaire dans la recherche, en termes de stratégies nouvelles de traitement, de gestion des complications et comorbidités ou de sciences humaines et sociales, ne peut se faire au détriment de la recherche VIH, dont les besoins restent importants. C’est un engagement positif dont nous avons besoin.

6 – Inciter la recherche privée à respecter ses engagements

Intégrer TOUS les publics touchés par les hépatites dans les projets de recherche moléculaire et thérapeutique en cours : en particulier les personnes co-infectées VIH – Hépatite, les usagers de drogues, les usagers de traitements de substitution aux opiacés, les femmes, les migrants…  C’est là un engagement pris par l’industrie privée lors des conférences de Sitges (I, II, III).

7 – Dépoussiérer le catalogue de recommandations des experts

Les dernières recommandations médicales consensuelles françaises de prise en charge de l’hépatite C remontent à 2002. Alors que la prise en charge du VIH bénéficie de recommandations bisannuelles commandées par une lettre de mission ministérielle depuis près de 20 ans, on ne peut imaginer le bouleversement créé par l’arrivée des nouvelles thérapeutiques sans recommandations françaises pour soutenir une prise en charge de qualité.

8 – Prendre en compte tous les publics, notamment les plus vulnérables


L’accès à la prévention, à l’accompagnement et à la prise en charge doit s’adresser de manière adaptée  aux personnes en situation particulière de vulnérabilité. Nous demandons l’accès aux programmes d’échange de seringue en prison, le droit au traitement et à la greffe pour tous ceux pour qui c’est médicalement possible et dans toutes les situations où la science en a montré l’intérêt. Sans a priori idéologique ou opinionisme.

9 – Oser une politique de prévention ambitieuse

Les recommandations de l’INSERM pour réduire les risques liés à la consommation de drogues (juillet 2010) doivent être mises en œuvre au plus vite : programmes d’échange de seringues en prison, éducation aux risques liés à l’injection, salle d’injection supervisée, prescription d’héroïne médicalisée…  Il faut aussi améliorer la connaissance sur les modes de transmission (20% d’inconnus dans certaines statistiques) et sur les moyens de s’en protéger.  Ce n’est qu’en approchant la réalité de ceux qui la vivent, en innovant, expérimentant, évaluant, et transposant rapidement qu’on avancera. En remplaçant les idées préconçues par une volonté forte et en attribuant des moyens censés, comme l’a montré la lutte contre le VIH, il se peut qu’on puisse vraiment lutter contre les hépatites !

10 – Etendre et diversifier le dépistage

Nous sommes sur le point de disposer de traitements plus efficaces pour éradiquer le virus au niveau individuel. Pour vaincre l’épidémie, il faut maintenant mettre le paquet sur le dépistage. Après 5 ans d’évaluation dans le champ du VIH, l’évidence est là : les tests rapides réalisés par des non médecins permettent d’élargir l’accès au dépistage et d’aller à la rencontre des populations les plus exposées. Il y a désormais la preuve du concept, comme le dit la science. Faudra-t-il encore attendre 5 ou 10 ans pour aider les 100.000 à 150.000 personnes qui ignorent leur statut VHC et leur éviter des complications potentiellement fatales ?

Aides

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18 mai 2011 3 18 /05 /mai /2011 18:10

http://img.e-llico.com/thumbnail_1305718686.jpgA l’occasion de la Journée Mondiale de lutte contre l’homophobie, la Lesbian & Gay Pride Montpellier a reçu la secrétaire d'Etat chargée de la Jeunesse et de la Vie associative. Un déplacement diversement apprécié.
"Je reviendrai avant l’été. Et vous serez agréés Service civique", a promis Jeannette Bougrab, la secrétaire d’État chargée de la Jeunesse et de la Vie associative, à la LGP Montpellier, dans le cadre d'une visite effectuée lors de la journée mondiale de lutte contre l’homophobie.

L’ex-présidente de la Halde a qualifié Montpellier de "ville exemplaire", ce qu'elle est effectivement, omettant de relever que Montpellier est administré par Hélène Mandroux, une socialiste engagée de longue date en faveur de l'égalité des droits des personnes LGBT et que son appel à la légalisation du mariage homosexuel est combattu par l'UMP à laquelle appartient Jeannette Bougrab.

L’association a tout d’abord reçu la Secrétaire d’Etat dans le quartier Croix d’Argent, quartier où l’association conduit des rencontres de prévention contre l’homophobie et la transphobie à destination des habitants en général et des jeunes en particulier.

En milieu d’après-midi, un échange entre militants LGBT et Jeannette Bougraba eu lieu au local de la Lesbian & Gay Pride qui a notamment permis de lui rappeler les engagements pris et non tenus par le Président de la République quant à la mise en œuvre d’un contrat d’union ouvrant les mêmes droits que le mariage à l’exception de l’adoption.

La Secrétaire d’Etat a alors indiqué qu’elle était favorable à l’égalité de droit pour les LGBT et a confirmé sa position en faveur du mariage et de l’adoption.

"Après 4 ans de mandature Sarkozy-Fillon et à 1 an des prochaines élections présidentielles et législatives, force est de constater qu’aucun des engagements de l’UMP pris en faveur des personnes homosexuelles en 2007 n’a été tenu", a commenté le Collectif Contre l'Homphobie qui a jugé "particulièrement déplacé et inconvenant que Madame Jeannette Bougrab veuille récupérer une journée militante à laquelle elle et son gouvernement sont si étrangers".

Photo : Midi Libre

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18 mai 2011 3 18 /05 /mai /2011 18:08

http://img.e-llico.com/thumbnail_1305710459.jpgAu lendemain de l'annonce d'un débat à l'Assemblée nationale sur l'ouverture du mariage aux couples homosexuels, le 9 juin prochain, à l'initiative des socialistes, l'Inter-LGBT indique qu'elle se montrera vigilante à la teneur des débats, compte tenu des propos tenus à droite lors du débat sur le PaCS.
L'Assemblée nationale a inscrit à l'ordre du jour de sa séance du 9 juin prochain une proposition de loi du groupe socialiste visant à ouvrir le mariage aux couples de même sexe.

Si plusieurs textes ont déjà été déposés par chacun des groupes de l'opposition, c'est la première fois que l'ouverture du mariage fera l'objet d'un débat en séance.

L'Assemblée débattra d'un texte du député de Paris Patrick Bloche, "réactualisé", a-t-on appris auprès du groupe PS. Il sera examiné dans le cadre des séances réservées aux groupes parlementaires.

Avec l'adoption du PaCS en 1999, la France comptait parmi les pays les plus avancés pour les droits des personnes LGBT. Aujourd’hui en 2011, en réservant le mariage aux couples hétérosexuels, la France est en retard sur beaucoup de pays démocratiques qui ont légalisé le mariage homosexuel, tels  l’Afrique du sud, l’Argentine, la Belgique, le Canada, l’Espagne, le Luxembourg, le Mexique, la Norvège, le Portugal, les Pays-Bas, la Suède et plusieurs Etats américains.

A trois semaines de la Marche des Fiertés LGBT de Paris dont le mot d’ordre est "Pour l’égalité : en 2011 je marche, en 2012 je vote", les associations réunies au sein de l'Inter-LGBT font savoir qu'elles seront "plus qu'attentives à la teneur des débats au sein de l’hémicycle et au vote de chacun des députés".

L’Inter-LGBT sollicite dès aujourd’hui l’ensemble des députés, de chacun des groupes parlementaires, afin de connaître leur position vis-à-vis de cette proposition de loi. Elle appelle chaque député "à prendre ses responsabilités et à mettre fin à une discriminations entre les couples".

"S’en remettre seulement à 2012 serait, à notre sens, une erreur. L’opposition répond par cette proposition de loi à une revendication historique du mouvement LGBT. Alors que l’opinion publique française y est favorable, il est temps pour la majorité politique de prendre pleinement ses responsabilités et de sortir de ses carcans idéologiques en votant en faveur de cette proposition de loi", explique le porte-parole de l'Inter Nicolas Gougain.

Avec AFP / Inter-LGBT
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17 mai 2011 2 17 /05 /mai /2011 18:48

http://img.e-llico.com/thumbnail_1305562722.jpg25 ans après son lancement, l'Enquête Presse Gay sur les modes de vie et les comportements préventifs face au VIH des lecteurs de la presse LGBT est de retour pour une nouvelle édition à laquelle s'associe E-llico.com.
25 ans après son lancement, l'Enquête Presse Gay sur les modes de vie et les comportements préventifs face au VIH des lecteurs de la presse LGBT est de retour. La dernière datait de 2004.

Aujourd’hui, grâce à l’implication de nombreux sites internet identitaires, dont E-llico.com, l’Institut de veille sanitaire renouvelle cette enquête auprès des hommes et, pour la première fois, auprès des femmes.

Comment vivez-vous votre orientation sexuelle ? Quelle est votre vie affective et sexuelle dans le contexte actuel de l’épidémie de sida ?

Vos réponses à ce questionnaire strictement anonyme sont essentielles pour permettre aux pouvoirs publics de mieux prendre en compte les besoins des homo- et bisexuel-le-s.

Une trentaine de minutes vous seront nécessaires pour le remplir intégralement. Les premiers résultats, traités par des chercheurs spécialisés, seront publiés à partir du printemps 2012 sur ces mêmes sites et médias gay.

E-llico invite ses utilisateurs à répondre à ce questionnaire. Plus nombreux seront les répondants, plus grande sera la représentativité de l'enquête et plus fidèle la "photographie" de la population des hommes ou des femmes ayant des relations sexuelles avec des personnes de même sexe ou se définissant homo-bisexuel-le-s.

Les grandes enquêtes représentatives de la population ne permettent pas de recruter un nombre suffisamment important de ces hommes et ces femmes et de poser des questions comportementales précises.

L'Enquête Presse Gay est donc un outil irremplaçable qu'il faut faire vivre qui permettra de disposer de données comportementales fines dans l’optique de mettre en œuvre des programmes de prévention au plus proche des habitudes de vie des gays et lesbiennes.

Répondre à l'enquête : www.enquetegayslesbiennes.fr

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16 mai 2011 1 16 /05 /mai /2011 20:49

http://img.e-llico.com/thumbnail_1305458577.jpgRéformé de l'armée du fait de son homosexualité, un Italien de 26 ans se retrouve aujourd'hui privé de permis de conduire. Une discrimination qui provoque la colère des organisations LGBT.
C'est la seconde fois qu'une pareille affaire est connue publiquement.

En 2001 déjà, Daniele Giuffrida avait été privé de permis par le ministère des Transports pour s'être déclaré homosexuel lors de la visite de trois jours précédant son service militaire.

L'hôpital militaire avait saisi le ministère des Transports, estimant que le jeune homme n'était pas en possession des "moyens psycho-physiques requis" pour conduire. Son permis avait alors été suspendu.

Daniele Giuffrida avait déposé un recours devant le tribunal administratif de Catane qui avait finalement annulé en 2008 la mesure du ministère des Transports, au motif que l'homosexualité ne pouvait être considérée comme "une maladie psychique".

Les deux ministères avaient été condamnés à verser 20.000 euros au jeune homme pour "discrimination sexuelle évidente".

Cette fois-ci c'est un garçon originaire de Brindisi qui vient d'apprendre que son permis était suspendu depuis plusieurs années en raison de son homosexualité en faisant sa demande de renouvellement, une formalité obligatoire tous les dix ans en Italie.

Les motifs invoqué sont les mêmes que pour le premier cas.

L'administartion italienne le considère atteint d'une "pathologie qui pourrait être préjudiciable à la sécurité de la conduite" du fait de son homosexualité déclarée en 2000 lors de son examen d'aptitude au service militaire et qui lui a valu d'être exempté.

"Un exemple des discriminations qui peuvent se produire aujourd'hui contre une personne homosexuelle", estime le centre de défense des droits des LGBT. Arcigay dénonce une "incroyable discrimination, de la pure ignorance".

Le Parti Radical italien a interpelé les ministères des Transports et de la Défense sur l'affaire au parlement et la ministre de l'Egalité des chances a promis d'intervenir "pour vaincre cette odieuse discrimination, dernier legs de théories et d'une période qui ne reviendront plus".

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16 mai 2011 1 16 /05 /mai /2011 20:48

http://img.e-llico.com/thumbnail_1305535262.jpgDans "Homopoliticus", en librairie à l'occasion de la Journée mondiale contre l'homophobie, Jean-Luc Romero raconte, de façon subjective et personnelle, l'histoire complexe des relations entre les responsables politiques français et la question de l'homosexualité des années 60 à nos jours.
De la pénalisation de l'homosexualité jusqu'en 1982 à la pénalisation des propos homophobes en 2004, en passant par le PaCS, Jean-Luc Romero explique pourquoi les responsables politiques demeurent frileux sur les questions sexuelles comme sur toutes les questions de société.

Ouvertement homosexuel et séropositif "outé", le conseiller régional d'Ile-de-France qui a quitté l'UMP lors des dernières élections pour rejoindre la gauche majoritaire, il porte un témoignage de l'intérieur.

De façon très personalisée - n'hésitant jamais à faire référence à ses relations avec Bertrand (Delanoë), Christophe (Girard) ou une partie du "gratin" politique de droite avec qui il dîne - il parcourt les 30 dernières années et dresse une narration qui ne manque pas d'intérêt des étapes qui a jalonné la difficile relation entre la classe politique et la question gay.

L'ancien militant gaulliste ne ménage pas la droite en particulier, au sein de laquelle il a tenté de faire avancer les choses - et de se faire une place au passage - et explique son revirement politique notamment conditionné par la frilosité de celle-ci, et  l'homophobie de certains de ses membres.

A la fois parcours personnel, récit historique et essai politique, "Homopoliticus" est un ouvrage un peu hybride mais vivant  et  très accessible pour le lecteur même non averti.

"Homopoliticus, comme ils disent", Editions Florent Massot

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  • : gaymarocmusul
  • : je cree ce blog pour venir faire connaitre mes idees , je suis gay et j'ai vecu une longue histoire avec un musulman, je veut ici partager des idees avec les gens du monde , chacun est le bienvenu pour laisser un com , je repondrai tjrs en donnat mon avis perso , meme si parfois je pourrais choquer certaine personne , alors apprenez a dialoguer et a etre a l'ecoute des autres , vous en ressortirez bien plus grand , bonne visite a tous
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