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L’Interassociative-LGBT présente un ouvrage retraçant son histoire et ses actions à l'occasion du Printemps des Assoces qui se tient ce week end à Paris et dont elle est l'organisatrice au même titre que la Marche des Fiertés.
Créée le 16 février 2002 à la suite du Collectif Gay Pride Paris puis de la Lesbian & Gay Pride Paris et enfin de la Lesbian & Gay Pride Paris Ile-de-France, l’Inter-LGBT s’inscrit dans la continuité des mouvements homosexuels qui, dans les années 70, ont sorti l’homosexualité du placard et affirmé que l’émancipation et l’égalité passeraient par la visibilité.

Chargée de l’organisation de la Gay Pride, devenue Marche des Fiertés, ces structures successives n’ont eu de cesse de dénoncer les discriminations et de réclamer l’égalité.

Collectif d’une soixantaine d’organisations LGBT, l’Inter porte ces revendications haut et fort sur la place publique et auprès des pouvoirs publics. Plutôt que de demander des droits spécifiques, elle s’inscrit dans une tradition chère à notre pays : l’égalité.

Le livre qui paraît ces jours-ci - le premier sur cette organisation - permet de découvrir l’Inter-LGBT et les associations qui la composent, son organisation et son fonctionnement.

Il retrace l’histoire du mouvement LGBT en France, avec les Gay Pride des années 80, la Lesbian & Gay Pride des années 90 et la Marche des Fiertés LGBT des années 2000.

Des portraits de militant-e-s permettent de mieux comprendre l’évolution de l’association depuis sa création. Une grande partie du livre est consacrée à répondre à une série de questions sur les revendications de l’Inter-LGBT et le travail qu'elle mène pour les faire aboutir.

Un libre-propos du porte-parole tente de tracer les lignes de l'égalité en citoyenneté pour les personnes LGBT, en interrogeant les conservatismes.

Cet ouvrage est présenté à l'occasion à l'occasion du 11ème Printemps des Assoces LGBT d'Ile-de-France qui a lieu dimanche 11 avril à l'Espace des Blancs-manteaux à Paris et dont elle est l'organisatrice.

Editions Prospéro. Prix France : 11,50 euros

Le livre sera en vente à partir du 11 avril à la librairie Les Mots à la Bouche et par correspondance sur le site de l’Inter-LGBT : inter-lgbt.org. (paiement Paypal) src e-llico

L'ex-championne de tennis Martina Navratilova a révélé mercredi sur une chaîne de télévision américaine qu'elle souffrait d'un cancer du sein, en cours de guérison.
Parlant de la journée où elle a appris qu'elle était atteinte d'un cancer du sein en février dernier comme d'un "11 septembre" personnel, la star de tennis lesbienne Martina Navratilova a évoqué son traitement et le pronostic qui s'ensuit sur la chaîne de télévision ABC mercredi matin.

L'ex-championne de 53 ans est touchée par "la plus ancienne et la plus agressive forme de cancer du sein", a indiqué ABC News, mais ses médecins ont indiqué que le cancer ne s'était pas propagé aux ganglions lymphatiques.

Martina Navratilova a déclaré qu'il n'y avait qu'"un risque très faible de récidive". Elle doit encore subir six semaines de radiothérapie en mai.

La joueuse s'est forgé l'un des plus beaux palmarès de l'histoire du tennis.

L'ex-championne a longtemps été une icône pour les homosexuels. A une époque et dans un milieu peu propices à ce genre de révélations, Martina Navratilova avait fait part publiquement de son homosexualité dans les années 1980. Elle milite depuis avec ferveur pour les droits des lesbiennes, gays, bisexuels et transgenres.

Un hommage sera rendu samedi à Nice au Dr Magnus Hirschfeld, pionnier de la cause homosexuelle, à travers la diffusion d'un film rare, "Différent des autres", dans le cadre du festival de cinéma gay et lesbien "In & Out".
Magnus Hirschfeld (1868-1935), surnommé l'"Einstein du sexe" par ses contemporains, fut un des pères de la sexologie, et un opposant acharné du "paragraphe 175" du code pénal allemand, qui punissait de lourdes peines les homosexuels.

Après l'autodafé de ses livres et le saccage de son Institut de sexologie berlinois par les nazis en 1933, il s'exila d'Allemagne et s'installa à Nice où il est mort.

"Différent des autres" est un film muet rarement diffusé sur grand écran et sans doute l'un des tout premiers à aborder ouvertement la question de l'homosexualité.

Tourné en 1919 par le réalisateur Richard Oswald, qui en a écrit le scénario avec Hirschfeld, le film met en scène l'histoire d'un jeune pianiste, traîné en justice pour infraction au paragraphe 175. Au cours de son procès, le Dr Magnus Hirschfeld (interprété par... lui-même) prend sa défense et livre un vibrant plaidoyer pour le droit à la différence.

Le film, censuré à sa sortie, a ensuite été brûlé par les nazis. Mais le musée du cinéma de Munich en a produit en 2004 une version restaurée, en remontant des fragments d'une copie récemment retrouvée d'un autre film d'Hirschfeld, "Les lois de l'amour", où il avait intégré une version courte de "Différent des autres".

Au cours de la soirée de samedi seront aussi projetés deux films évoquant la déportation des homosexuels, "L'arbre et la forêt" (2010), en présence des réalisateurs Olivier Ducastel et Jacques Martineau, et "Paragraphe 175" (1999), un documentaire de Rob Epstein et Jeffrey Friedman.

Plus tôt dans la journée, une gerbe aura été déposée sur la tombe du médecin au cimetière Caucade, en présence d'Auguste Verola, adjoint au maire de Nice. src e-llico

La cour suprême des Philippines a autorisé jeudi un parti défendant les droits des homosexuels à présenter des candidats aux élections de mai prochain, annulant ainsi une décision de la commission électorale.
Arguant du fait que l'homosexualité n'était pas un crime, la cour suprême a ordonné à la commission électorale d'accréditer le parti Ang Ladlad (Coming out) pour les élections législatives et provinciales du 10 mai.

Le parti espère obtenir des sièges au Parlement grâce à un système qui permet la représentation de secteurs marginalisés de la société.

La commission électorale avait interdit en novembre à ce parti de se présenter, mettant en avant des principes moraux.

Tout en reconnaissant que dans un pays en grande majorité catholique, les candidatures d'homosexuels pourraient froisser certains habitants, le juge suprême a rappelé que le pays avait décidé de "ne pas criminaliser les conduites homosexuelles".

L'un des membres de la commission électorale avait expliqué que la décision d'interdire le parti homosexuel découlait de versets du Coran et de la Bible affirmant que l'homosexualité était immorale.

Plus de 50 millions de Philippins sont appelés aux urnes le 10 mai pour élire leur président ainsi que les membres du Parlement et de nombreux élus locaux. src e-llico

En plein déballage sur des scandales de pédophilie survenus en Italie, un militant des droits des homosexuels, qui dit avoir été victime dans son enfance d'abus d'un prêtre condamne "une Eglise plus proche du pape Benoît XVI que des victimes".
Environ 130 prêtres ont été impliqués ces dix dernières années dans des enquêtes sur des cas de pédophilie en Italie, selon des articles de la presse italienne.

Selon le quotidien Il Fatto, la police soupçonne même l'existence d'"un réseau de religieux ayant la passion pour les mineurs".

La presse italienne publie également mardi une lettre adressée au doyen des cardinaux, Mgr Angelo Sodano, par un militant des droits des homosexuels, qui dit avoir été victime dans son enfance d'abus d'un prêtre pédophile et dans laquelle il condamne une Eglise plus proche du pape Benoît XVI que des victimes.

"Moi et les autres victimes trouvons parjures ces déclarations (...) qui offensent et tendent à couvrir de boue d'un point de vue médiatique les victimes et non les coupables", écrit Francesco Zanardi dans sa lettre.

"Le peuple de Dieu est avec vous" et "ne se laisse pas impressionner par les "jacasseries' du moment, par les épreuves qui, parfois, viennent frapper la communauté des croyants", avait affirmé dimanche devant le pape, Mgr Sodano, dans un message de voeu totalement inhabituel avant la messe de Pâques.

Depuis fin 2009, l'Eglise catholique est secouée par des révélations en série d'abus pédophiles commis par des religieux, souvent couverts par leur hiérarchie, en Europe, en particulier en Irlande et Allemagne, et aux Etats-Unis mais de plus en plus en Italie aussi.

Ces dernières semaines, le pape Benoît XVI a lui-même été mis en cause par des médias allemands et américains pour avoir, selon eux, gardé le silence sur des abus quand il était archevêque à Munich puis chef de la Congrégation pour la Doctrine de la foi au Vatican. src e-llico