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11 février 2008 1 11 /02 /février /2008 23:08
big.2750560.jpgIl est encore des endroits sur Terre, où l’homosexualité est tabou alors que plus de 25% de la population masculine marocaine est homosexuelle ou a déjà pratiqué une relation homosexuelle et que ce taux dépasse 40% à Marrakech ( sud du Maroc)



L’homosexualité ne se vit pas de la même manière partout... Il existe malheureusement encore des régions du monde où le coming-out "n’existe pas".



Contexte : Kal28, âgé de 29 ans en 2004, vit dans une petite ville du maghreb. Son coming-out n’est que virtuel, via le net, ne pouvant pas l’annoncer chez lui...

Bonjour à tous.

Je suis tombé par hasard sur ce site, et je vois comme c’est diffcile même pour vous, européens ou américains, de vivre votre homoséxualité et d’en parler à quelqu’un...

Eh bien moi, je ne suis pas européen ! Je suis marocain ! Dans un pays arabomusulman ! Le coming-out pour moi, c’est comme se jeter dans les enfers ! Ni famille, ni amis, ni personne ici ne pourra comprendre ce que c’est d’être homo... ! Alors... ne trouvant aucune lueur d’espoir, en 1997, alors que j’avais 22 ans, et en plus du stress quotidien qui gonfle terriblement quand on est déjà mal dans sa peau, j’ai tenté de me suicider... et j’ai frôlé la mort...

Une seule chose m’a retenu à ce moment d’extrême désespoir : c’est que j’ai une maman qui ne vit que pour nous voir heureux, moi et mes autres frères ! Même le suicide ne m’était pas permis à 22 ans ! Après cet incident... j’ai choisi la vie de solitude ! Mon chat, mes livres, mes rêveries de gay si désepérées, tellement je vis dans un milieu qui ne sera jamais favorable à un gay comme moi... J’avais donc mon monde à moi et je me sentais presque parfaitement suffisant... jusqu’à la decouverte d’Internet qui fut une révolution pour moi !

Je passais des heures à prendre des internautes virtuels pour des vrais amis ! J’étais sincère aux chats... Même quand on me disait "quel est votre nom ?" je donnais mon vrai nom et je croyais ce qu’on me disait... Déception après déception, j’ai decouvert que le monde du net n’est qu’un domaine où chacun fait ce qu’il ne pourra pas faire en réalité...

Mais grâce au net, j’ai eu la chance de connaître quelqu’un qui n’est pas du Maroc. J’ai fait mon coming-out avec lui ! Pour la 1re fois de ma vie, je pleure en sanglot devant quelqu’un ! Car chez nous, les arabes, un homme ne doit jamais pleurer ! J’ai parlé sans arrêt ! J’ai confessé tout ce qui me pesait sur le cœur depuis 15 ans déjà, au point que j’ai oublié que ce copain était un mec beau et que de bons moments d’amour physiques et affectifs aussi m’attendraient...

Mais ma 1re expérience, côté plaisirs, n’a pas été très satisfaisante car la souffrance que j’ai vécu, et que je vis encore, celle d’être emprisonné dans un contexte étouffant de préjugés, à graver en moi la peur, même avec la personne la plus confiante du monde : j’ai peur de tout ! De décevoir mon copain, de m’ennuyer de lui ou vis versa... j’ai peur de le perdre et de revenir à la solitude...

J’ai quelquechose à dire aux gays d’Europe qui viveraient mal leur orientation : pensez toujours qu’il y a des gens comme moi, encerclé par tout un monde d’interdits : religion, famille, entourage, culture homophobe... bref la pire des solitudes pour un arabe, c’est d’être gay et d’essayer de préserver en même temps une stabilité sociale, psychique et professionnelle en l’absence de la moindre issue. Pour quelqu’un qui voudrait vivre dans la dignité... le net c’est déjà un miracle ! Au moins il permet à un souffrant d’extérioriser même si ce n’est que virtuel (mais c’est mieux que rien)... Le net chez nous, pour moi, c’est le psy, c’est une association, c’est la loi qui me reconnaît en tant qu’être humain, c’est mon jardin secret... Car tout cela est malheureusemnt absent dans le monde arabe.

C’est pessimiste mais c’est la réalité que je vis. Mais là, heureusement, j’ai un copain sur qui je peux compter ! Maman, si elle savait que ce copain gay me remonte tellement le moral et lui permet de ne pas perdre son fils dans un moment de folie, elle respecterait les gays !

Merci de m’avoir lu. Je souhaite à tous ceux qui on souffert de leur orientation que ça change un jour, pour eux, la vie, car c’est dur d’être gay dans un monde hétéro-homphobe pour la majorité !

Je m’excuse si je décourage certaines personnes qui ont besoin qu’on leur remonte le moral ! Ce soir j’avais envie d’en parler et je l’ai fait !

Bonne chance à tous.
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11 février 2008 1 11 /02 /février /2008 22:41
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L’image d’un homme travesti dansant lors d’une fête, le 18 novembre dernier, a déclenché émeutes et furieuses polémiques au Maroc. Une affaire qui révèle les peurs d’un pays en plein chambardement.
Arnaud Gallay
février 2008

Une trentaine de convives qui frappent dans leurs mains pour accompagner l’orchestre qui joue à tue-tête. Un jeune homme qui brandit joyeusement une bouteille d’alcool. Au milieu de la salle une personne danse, le visage voilé, vêtue d’un caftan comme une jeune mariée. Filmée par un téléphone portable, cette scène en apparence si banale a déclenché la fureur des habitants de Ksar El Kébir (nord du Maroc) après la révélation que la «mariée» était en fait un certain Fouad, un homme de 38 ans à la réputation de trafiquant d’alcool.
Le surlendemain, le très populaire quotidien national Al-Massae barrait sa une d’un «Deux pervers se marient à Ksar El Kebir». Dans la foulée, la presse arabophone se mettait à déverser des détails aussi croustillants qu’invérifiables: dépenses somptuaires, présence de personnalités connues et jusqu’à la «nuit de noces». On parla aussi d’«organisations internationales qui soutiennent le mouvement des pervers au Maroc.» Suivirent trois jours de manifestations violentes, débouchant sur le saccage des maisons et boutiques des invités à la «noce», avec la bénédiction des imams. Par médias interposés, ceux-ci encouragèrent les émeutiers: «Oui, il y a de vrais hommes au Maroc!» Entre-temps, Fouad et quelques proches se rendaient à la police pour échapper au lynchage.

«Détourner la colère des djinns»
Ce n’est pas la première fois qu’un «mariage gay» défraie la chronique au Maroc. En mars dernier, la présence d’homosexuels au pèlerinage de Sidi Ali ben Hamdouche avait fait les gros titres. Selon plusieurs articles, le sanctuaire situé près de Meknès (centre du pays) serait le décor de véritables «gay prides» d’homosexuels venant y célébrer des «mariages» dans le cadre de rituels «gnawa». Mêlant soufisme, chamanisme et croyances populaires, ces rites d’invocation des esprits sont connus pour transcender les tabous – sexuels notamment. Ainsi, le sanctuaire de Sidi Ali est connu depuis des lustres pour accueillir les travestis et les «hommes hantés par un esprit féminin». Or, à Ksar El-Kebir, Fouad a lui aussi évoqué des rituels gnawa. Il a expliqué qu’en se travestissant, il réalisait une vision qui lui était venue dans son sommeil et qui était destinée à «détourner la colère des djinns».
Célébrations rituelles ou fêtes excentriques, difficile d’en savoir plus sur les célébrations de Ksar El Kébir et de Sidi Ali. Mais il y a fort à parier qu’ils n’ont guère à voir avec des unions gay à l’européenne, mais plutôt avec les modes ancestraux par lesquels la culture marocaine appréhende l’homosexualité et le transgendérisme. Certains homos marocains se tourneraient-ils vers ces traditions qui les intègrent, plutôt que vers un Islam rigoriste qui les exclut et les nie? Peut-être.
En attendant, les images visibles sur YouTube continuent de susciter des réaction passionnées. Beaucoup d’internautes arabophones parlent de «désastre» et y voient le signe annonciateur de grandes catastrophes: «Déjà qu’il ne pleut presque plus au Maroc!» s’alarmait récemment l’un d’eux. De fait, nombreux sont ceux qui ont cru voir dans ces images la soudaine normalisation de l’homosexualité – un signe funeste d’occidentalisation dans une société déjà en plein chambardement économique et social. En réalité, c’est l’inverse qui s’est produit: l’affaire de Ksar El Kébir a encore alourdi la chape de plomb pesant sur l’homosexualité dans le Royaume.
10 mois de prison

Après avoir eu beaucoup de difficulté à trouver un avocat pour assurer sa défense, Fouad F. a été condamné à 10 mois de prison pour trafic d’alcool et homosexualité. Une peine exceptionnelle, qui semble devoir plus à la pression de la rue qu’à la justice. Bien qu’illégale au Maroc, l’homosexualité restait jusqu’ici très rarement punie.
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11 février 2008 1 11 /02 /février /2008 22:37
big.24515012.jpgEtre homo au Maroc
L'homosexualité au Maroc est frappée d’un double H : Hchouma (honte) et Haram (péché).



Il y a encore un an, Mohamed Asseban, membre du conseil des ouléma de Rabat-Salé déclarait à la presse : "Le bûcher pour les homos". À l’instar de sa religion et de sa loi, la société marocaine est incontestablement homophobe. Difficile dans ces conditions de
changer le regard porté sur ceux que l’on préfère qualifier de "déviants sexuels", pour ne pas dire "anormaux". En effet, pour beaucoup, l’homosexualité est "contre-nature", puisqu’elle ne mène pas à la procréation, seul objectif assigné aux relations sexuelles. Or, le fait est que, de tout temps, l’homosexualité a perduré et s’est maintenue, y compris dans les pays arabo-musulmans. Non sans difficulté dès lors qu'il s'agit de vivre sa sexualité sereinement et d’affirmer son identité. Car il ne saurait être question ni de s’afficher, encore moins de revendiquer des "droits homosexuels". En terre chérifienne, être homosexuel c’est avant tout vivre caché. Pour ne pas être la risée de tous, pour ne pas être en prise aux qu’en dira-t-on, voire pour échapper aux casseurs de "pédés". Qu’est-ce qui dérange fondamentalement ? L’acte sexuel en lui-même ? Pas si sûr, quand on observe la distinction, culturellement très forte, qui s’opère entre "actif" et "passif". Il semble que ce qui dérange vraiment, ce sont les sentiments d’amour entre deux hommes. S’il est possible - sous réserve d’être très discrets - d’avoir des relations sexuelles, il est en revanche beaucoup plus rare de construire une histoire d’amour ou de se projeter dans l’avenir. À moins de faire le choix de partir.


Vivre son homosexualité

"À Paris, j'ai découvert d'autres horizons. J'ai pu sortir, vivre ma vie comme je l'entendais, tout simplement parce que
ce n'est pas illégal"
"Vivons heureux, vivons cachés". Tel pourrait être l'adage des homosexuels marocains. À la nuance près que se cacher n'est pas un choix mais une obligation et qu'ils sont loin d'être heureux.

Par Laetitia Grotti


"J'ai trois visages : un pour mes parents, un pour mes amis et celui que me renvoie le miroir", raconte Hassan, jeune Casablancais de 20 ans. S'il reconnaît sans ambages devoir mener une double vie pour "être tranquille", Hassan a pourtant fait le choix d'assumer son homosexualité. L'assumer d'abord vis-à-vis de lui-même. Ce qui signifie passer outre la honte ou la culpabilité que renvoient sans cesse la famille et par extension la société. Or, ces sentiments sont profondément ancrés en chacun pour les avoir intériorisés tout au long des années d'enfance et d'adolescence. Pour Jamal, un trentenair

marrakchi, ce vécu est assurément le plus difficile, "Il faut avoir un caractère assez fort pour s'assumer en tant qu'homosexuel dans notre pays. Avoir des références. Malheureusement, aujourd'hui au Maroc, quand on a 15 ans et qu'on commence à se sentir plutôt attiré par les hommes, on est perdu. Il n'existe aucune référence, aucun modèle. Il n'y a pas de visibilité gay. On se sent isolé. Il y en a qui croient être les seuls. Dans ces conditions, il est difficile de s'accepter comme tel. On se dit alors qu'on est peut être bisexuel ou que c'est passager…".


Hassan a eu sa première relation sexuelle à 14 ans, avec un copain : "Je n'avais pas le sentiment de transgresser quoi que ce soit. Je le vivais plus comme une découverte du sexe, un jeu entre garçons. Sauf que ma mère nous a surpris. C'est la première à m'avoir dit ce que c'était, avant d'ajouter que c'était très mal et qu'il ne fallait plus jamais le refaire". Élevé dans une famille plutôt aisée, franchement homophobe, "surtout mon grand frère", son adolescence a été très dure, psychologiquement. Émaillée de mille tiraillements, questionnements entre sa nature profonde - aimer les hommes -, les pressions familiales et les normes imposées par la société. Quand il arrive à se procurer certains romans, interdits de circulation au Maroc, c'est en cachette qu'il les lit. Il ira même jusqu'à être plus homophobe que les autres au lycée pour "paraître" ce qu'il n'est pas. Pour "être" ce que paraissent tous les autres, à savoir "des gens normaux". Mais il n'est pas facile de tromper les autres sans se perdre un peu soi-même. Alors, parce qu'il ne supporte plus cette duperie permanente et qu'il a des amis sur lesquels compter, Hassan va oser franchir le pas et se confier. Entamant ainsi un long travail pédagogique sur lui-même et sur son homosexualité. Répéter, encore et toujours, qu'il n'est pas un déviant, qu'il est comme tout le monde, qu'il aspire aux mêmes rêves d'une vie de couple, d'un avenir serein. Certes, il trouvera bien quelques oreilles attentives, compréhensives et suffisamment ouvertes pour ne pas le juger et le rejeter. Mais c'est en France, à Paris, où il poursuit ses études que le déclic se produit : "J'ai découvert d'autres horizons. D'abord, il n'y a pas ce sentiment de peur que l'on vit ici, tout simplement parce que ce n'est pas illégal. J'ai pu sortir, vivre ma vie comme je l'entendais, lire les livres que je voulais sans avoir à les cacher… Mais l'élément déclencheur a été mon colocataire. C'était un Marocain, issu du système public. Le dialogue s'est instauré naturellement, nous avons parlé de mon homosexualité et, à ma grande surprise, il l'a acceptée sans problème. C'est alors que je me suis rendu compte que je pourrais la vivre au Maroc". Bel optimisme qui, porté par tous les espoirs de la jeunesse, le poussera à aller encore plus loin en faisant son coming out auprès de sa mère. Au début, il entendra les leitmotiv d'usage : "Tu es jeune, c'est passager", puis les menaces d'inspiration divine : "C'est péché, c'est contre-nature…". Ce n'est que lorsqu'il prononcera le mot "amour" que la sentence tombera sans appel : "Si tu t'assumes ici, c'est la rupture !". Depuis, désemparée par ce fils "déviant", cette pauvre femme cherche désespérément à le marier. Pour elle, une certitude : seule l'institution peut le ramener sur le droit chemin. Et de fait, Hassan dit ne pas se sentir prêt à renoncer à son statut social, du moins pas encore. Lié par une promesse faite à sa mère, il a rompu avec son petit ami, brûlé tous ses livres, bref, vécu une véritable "déchirure". Comme l'immense majorité des homosexuels de ce pays qui, sans avoir le courage de Hassan, préfèrent vivre cachés, à l'abri des apparences. Ceux rencontrés sont unanimes. Pour vivre son homosexualité au Maroc, LA condition sine qua non reste la discrétion, "sauf si on n'a pas peur d'être la risée de tout le monde, dans le quartier, à la fac ou au boulot", précise Jamal avant d'ajouter : "On fait ce qu'on veut, mais il ne faut pas donner de certitude aux gens car, malgré tout, dans leur esprit le doute persiste. Beaucoup de gays entretiennent ce doute pour avoir la paix". Combien d'entre eux mènent une double vie ? Le jour, les plus jeunes s'inventent des petites amies, des rendez-vous avec des filles, les plus âgés, eux, se marient, ont des enfants, mais la nuit leur appartient. Ils en font ce qu'ils veulent. Car, soyons clairs, avouer à sa famille, voire à ses amis, son homosexualité est quasiment impossible. Trop de peur, d'incompréhension, de condamnation a priori, voire de culpabilité personnelle. Alors au mieux, les sœurs, les cousines, parfois la mère, seront dans la confidence. Au pire et dans la grande majorité des cas, la personne restera seule face à elle-même, à ses dilemmes, à ses mensonges et à ses souffrances. Ceux qui s'assument le mieux, à l'instar de ce quarantenaire, Tangérois d'origine, parlent aujourd'hui de travail à faire pour "améliorer les conditions de vie et faire en sorte que les jeunes homos apprennent à ne pas se mépriser et aient l'estime de soi". D'autant que, comme le rappelle Jamal, "aujourd'hui, personne ne prend la parole en public pour défendre les homosexuels. Pas même les associations de droits de l'homme. Ni les féministes d'ailleurs. Ces dernières sont tellement accusées à tort et à travers d'être manipulées par l'étranger pour détruire nos valeurs qu'elles lâchent les lesbiennes. Pourtant, en Occident, le mouvement de libération homosexuel doit beaucoup aux mouvements féministes". En attendant de voir un jour ces revendications portées sur la place publique, il serait bon de réfléchir à ces vies brisées…
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11 février 2008 1 11 /02 /février /2008 22:02
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Considérant que la reconnaissance de la dignité inhérente à tous les membres de la famille humaine et de leurs droits égaux et inaliénables constitue le fondement de la liberté, de la justice et de la paix dans le monde.

Considérant que la méconnaissance et le mépris des droits de l'homme ont conduit à des actes de barbarie qui révoltent la conscience de l'humanité et que l'avènement d'un monde où les êtres humains seront libres de parler et de croire, libérés de la terreur et de la misère, a été proclamé comme la plus haute aspiration de l'homme.

Considérant qu'il est essentiel que les droits de l'homme soient protégés par un régime de droit pour que l'homme ne soit pas contraint, en suprême recours, à la révolte contre la tyrannie et l'oppression.

Considérant qu'il est essentiel d'encourager le développement de relations amicales entre nations.

Considérant que dans la Charte les peuples des Nations Unies ont proclamé à nouveau leur foi dans les droits fondamentaux de l'homme, dans la dignité et la valeur de la personne humaine, dans l'égalité des droits des hommes et des femmes, et qu'ils se sont déclarés résolus à favoriser le progrès social et à instaurer de meilleures conditions de vie dans une liberté plus grande.

Considérant que les Etats Membres se sont engagés à assurer, en coopération avec l'Organisation des Nations Unies, le respect universel et effectif des droits de l'homme et des libertés fondamentales.

Considérant qu'une conception commune de ces droits et libertés est de la plus haute importance pour remplir pleinement cet engagement.

L'Assemblée générale proclame la présente Déclaration universelle des droits de l'homme comme l'idéal commun à atteindre par tous les peuples et toutes les nations afin que tous les individus et tous les organes de la société, ayant cette Déclaration constamment à l'esprit, s'efforcent, par l'enseignement et l'éducation, de développer le respect de ces droits et libertés et d'en assurer, par des mesures progressives d'ordre national et international, la reconnaissance et l'application universelles et effectives, tant parmi les populations des Etats Membres eux-mêmes que parmi celles des territoires placés sous leur juridiction.
je laisse egalement la declaration droit de l'homme en arabe
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11 février 2008 1 11 /02 /février /2008 14:27
w150h0xxgay_95a6f567d91f72ee69004997407589b3.jpgFreddie Mercury (Farrokh Bulsara de son vrai nom) est né un jeudi 5 septembre 1946, sur l'île de Zanzibar en Tanzanie. Ce sont ses camarades d'école qui lui attribuèrent le surnom de Freddie. Un surnom que même la famille adoptera.

A l'école, le jeune Freddie se montre plutôt doué dans divers sports mais également en art. C'est le principal de l'école qui convaincu les parents de Freddie de lui permettre de prendre des cours de musique. Ils acceptèrent, et Freddie commença ses premières leçons de piano.

En 1958, il forme avec quatre camarades "The Hectics", son premier groupe de rock.
En 1962 le jeune Freddie achève ses études et rentre chez lui. Mais la famille Bulsara dû, en 1964, quitter le pays devenu trop instable politiquement pour migrer vers l' Angleterre. Freddie a alors 17ans.

Arrivé en Angleterre il poursuivit ses études dans le but d'obtenir un diplôme d'art graphique et de design. Nous sommes alors en 1967 et Freddie est un fan inconditionnel de Jimi Hendrix.

A l'université, il se rapproche de "Smile",un groupe de rock composé de trois étudiants. Il s'entend bien avec les membres et adore le style musicale du groupe. Le chanteur de "Smile", déçu d'un premier album sans succès, décide de quitter le groupe, proposant à Freddie sa place. Celui ci se fit une joie d'accepter. La touche qu'il apporte au groupe ravie les autres membres.
Le groupe fut rebaptisé "Queen" et un bassiste jusque là manquant, vint se greffer à la formation. QUEEN était né, et leur chanteur s'appelait désormais Freddie Mercury.

Freddie Mercury dévoila sa bisexualité en même temps que sa maladie, la veille de sa mort.
Il est mort du sida le 24 novembre 1991 à Londres.

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11 février 2008 1 11 /02 /février /2008 14:18
w150h0xxgay_16bfd8a551b8e33710035f87904648ce.jpgLarry Kramer est né le 25 juin 1935 dans le Connecticut à bridgeport.
Il fit ses études à Yale et appartient à la promotion 1957.Durant les années où  Larry Kramer réside à Londres (entre 1961 et 1970), il co-produit et co-écrit le film: " Here We Go Round the Mulberry Bush".Suivirent deux autres films: "Women in Love" et "Lost Horizon" avec plus ou moins de succès.
Au début des années 70, Kramer est un avocat gay de droite. Son best-seller "Fargots", fut très controversé par  beaucoup d'activistes gay pour sa représentation négative du style de vie homosexuel.
Kramer habitait New York City quand l'épidémie du SIDA a commencé en 1981. Il publia une série d'articles dans le journal gay "New York Native", y compris le célèbre " 1.112 and counting ", encourageant l'action en réponse à la nouvelle épidémie. Il est l'un des fondateurs de " Gay Men's Health Crisis", une organisation basée à New York visant à aider les personnes gay atteintes du virus. Elle reste à ce jour l'une des plus grosse associations de ce genre.
C'est en 1987 que Larry Kramer, qui est de plus en plus en total désaccord avec la politique du gouvernement américain concernant la recherche contre le virus, aide à la création d'ACT-UP. Un mouvement de protestation activiste.
Pendant les années 90, après  avoir été atteint par le virus, Kramer se préoccupa de plus en plus des questions de traitement, bien qu'il continu de lancer des accusations régulières à propos du gouvernements et des services d'hygiène. En 1998, il a fondé le projet de données de traitement (the Treatment Data Project), une coalition des donneurs de secteur privé et des instituts médicaux, conçus pour rendre le traitement de SIDA plus facilement disponible pour la population atteinte du virus.
En avril 2001, Yale a formellement accepté une donation des papiers politiques et littéraires de Kramer, et d'un million de dollars de dont du frère de Larry, Arthur Kramer, pour doter l'université d'un programme gay. Kramer a discuté de ce dont avec Yale pendant plusieurs années,l'université rejeta une proposition similaire en 1997.
En décembre 2001, Larry subit une greffe du foie à l'université du centre médical de Pittsburgh. Il avait besoin de cette greffe pour survivre à une infection hépatique provoquée par une infection chronique de l'hépatite C. L'opération fut réussie, en dépit de rapports médicaux incorrects annonçant sur Internet son décès. Ce fut la première opération de ce genre pour une personne atteinte du VIH aux Etats-Unis.
Toujours actif, Larry Kramer habite à New York et dans le Connecticut avec son compagnon, l' architecte David Webster.Il est toujours à la tête d' ACT-UP,
qui fête ses vingt ans cette année.
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10 février 2008 7 10 /02 /février /2008 14:59

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Michel Serrault (né le 24 janvier 1928 à Brunoy, Essonne, France) est un grand acteur français qui a joué dans plus d’une centaine de films.

 On commence à le connaître au Etats-Unis à partir des années 1970s grâce à son rôle dans La Cage aux Folles, adaptation de 1978 de la pièce de 1973 du même nom par Jean Poiret. Le remake américain s’intitule The Birdcage.

 Meilleur acteur dans « café theatre French » avec Jean Poiret. La première version fut le film en noir et blanc d’Henri-Georges Clouzot 1955, intitulé Les Diaboliques.

 Il tourne aussi avec Jean Pierre Mocky, Michel Simon, Sacha Guitry, Michel Galabru, Louis De Funès, Gérard Depardieu, Bertrand Blier, Claude Chabrol, Isabelle Huppert, Charles Aznavour (Les fantômes du chapelier), Sophie Marceau (Belphégor - Le fantôme du Louvre), Nathalie Baye, Claude Jade (Bonsoir), Emmanuelle Béart (Nelly et Monsieur Arnaud) et Coluche dans Deux heure moint le quart avant Jésus-Christ.

 .(1979) L'associé (remake américain The Associate avec Whoopi Goldberg)

.César du meilleur acteur pour Garde à vue (le remake américain est Under Suspicion avec Morgan Freeman et Monica Bellucci), La Cage aux Folles et Nelly et Monsieur Arnaud.

 

.Déclaré meilleur acteur pour Garde à vue de Michel Audiard.

 

.Nominations aux Césars

imageszaz.jpg.1979 : La Cage aux Folles

.1982 : Garde à vue Garde. Garde à vue a été réadapté en 2000 sous le titre Under Suspicion.

.1996 : Nelly et Monsieur Arnaud

.1991 : lauréat (Meilleur acteur) pour Docteur Petiot (1990)

.1986 : nominé (Meilleur acteur) pour On ne meurt que 2 fois (1985)

.1984 : nominé (Meilleur acteur) pour Mortelle randonnée (1983)

.1981 : nominé (Meilleur acteur) pour La Cage aux folles II, La (1980)

 

.Nominé aux Césars (Meilleur second rôle masculin) pour L’Argent des autres (1978)

 

.Prix David di Donatello

.1979 : il reçoit le prix du meilleur acteur étranger (Migliore Attore Straniero) pour La Cage aux folles

.(1978) : apparaît aux côtés de Richard Gere dans Days of Heaven (1978).

.1998 : il reçoit le Lumière du Meilleur comédien pour Rien ne va plus (1997)

.1996 : il reçoit le Lumière du Meilleur acteur pour Nelly & Monsieur Arnaud (1995)

 

Michel Serrault est décédé des suites d'un cancer le 29/07/07 à l'âge de 79 ans. Il fut inhumé au cimetière Sainte-Catherine le 02/08/07.zaza.jpg

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10 février 2008 7 10 /02 /février /2008 14:56

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Jean-Claude Brialy, figure emblématique du mouvement cinématographique de la nouvelle vague nous a quitté à l’âge de 74 ans, à la suite d’une longue bataille contre le cancer.

Il a tourné avec les plus grands metteurs en scène français, dont Claude Chabrol, François Truffaut et Jean-Luc Godard, qui surfèrent sur le mouvement de la Nouvelle Vague avant-gardiste de la fin des années 50.

Nicolas Sarkozy a déclaré qu’en 50 ans de cinéma, l’acteur avait empli ses quelque 200 films de sa générosité, son humour, sa finesse et sa vivacité d’esprit.

Né en 1933 en Algérie, fils de militaire, sa famille se déplace souvent et Jean-Claude fait des études de théâtre au Conservatoire de Strasbourg.

Il devient célèbre grâce à son rôle dans le film Le beau Serge de Claude Chabrol, à qui il pensait devoir sa carrière.

Connu pour son charme et son beau regard ténébreux, Jean-Claude a notamment joué dans « Le genou de Claire » d’Eric Rohmer en 1969 et dans « Le fantôme de la liberté » de Luis Bunuel en 1974.

Nicolas Sarkozy ajoute que la France a perdu un fabuleux acteur et un comique d’exception.

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10 février 2008 7 10 /02 /février /2008 14:46
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Jean-Claude Dreyfus est né le 18 février 1946 à Paris.
Avant d'être acteur, il fut prestidigitateur, puis travesti dans de célèbres cabarets où son nom de scène était Ema Von Scratch.
Il commença sa carrière d'acteur en 1973, après avoir suivi pendant quelques années les cours de Tania Balachova. Son premier rôle était dans un film intitulé "Comment réussir quand on est con et pleurnichard" de M. Michel Audiard.
Il deviendra vite un acteur très sollicité et enchaînera film sur film dont quatre du réalisateur Yves Boisset. Il impose son style et le publique comme les réalisateurs l'apprécient. Cependant, Jean Claude Dreyfus semble être un acteur à second rôle pour beaucoup. Il sera d'ailleurs César du meilleur second rôle masculin en 1991 pour le film de Jean-Pierre Jeunet: "Delicatessen". Jean-Pierre Jeunet qui représentera un vrai virage dans la carrière de J.C.D. avec
plusieurs collaborations qui donnerons naissance à "Delicatessen" en 1991, "La cité des enfants perdus" en 1994, et "Un long dimanche de fiançailles" en 2004.
Capable de se glisser dans la peau de n'importe quel personnage, Jean Claude Dreyfus a tourné entre 1972 et 2005 à peu près une soixantaine de films. De la comédie au dramatique en passant par les films d'époque et même des publicités car n'oublions pas qu'il fut le célèbre "monsieur Marie" pendant plusieurs années à la télévision. Et n'oublions surtout pas le théâtre où il se montre aussi particulièrement brillant à travers de nombreuses pièces interprétées si
magistralement.

Jean Claude Dreyfus fut l'un des premiers à revendiquer le droit à l' homoparentalité en France, en signant le manifeste en faveur de l' homoparentalité, paru  le jeudi 21 octobre 2004 dans Le Nouvel Observateur.en voici la teneur : "Nous sommes, parmi mille autres traits de notre personnalité, homosexuels. Nous sommes parents, rêvons de le devenir, regrettons parfois de ne pas avoir pu l’être. 

Il y a encore vingt ans il fallait choisir : assumer ouvertement son homosexualité c’était renoncer définitivement à l’idée de fonder un foyer. Les temps ont changé. Aujourd’hui, en France, des dizaines de milliers d’enfants vivent dans des familles "homoparentales". Des dizaines de milliers d’enfants que la société continue d’ignorer. En cas de décès de leur parent légal, ils se retrouvent dans la situation d’un orphelin. L’autre parent, inexistant au regard de la loi, n’a aucun droit, pas même celui de pouvoir s’occuper de l’enfant qu’il a élevé pendant des années. 

Arrêtons de faire "comme si" ces familles n’existaient pas. Cessons de nous voiler la face, mettons fin à l’absurdité qui permet à un célibataire, homme ou femme, d’adopter, mais pas à un couple homosexuel.

Nous ne réclamons pas un "droit à l’enfant", nous demandons seulement la fin des discriminations et l’égalité des droits. Nous demandons l’instauration d’un statut juridique du second parent et que tous les couples, quelle que soit leur orientation sexuelle, puissent adopter. Nous voudrions simplement pouvoir être des 'parents comme les autres"."


 

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9 février 2008 6 09 /02 /février /2008 22:19
big.24514409.jpgLa main de Fatma ou de Fatima est une amulette en forme de main ouverte. On en retrouve des représentations dans toute l'Afrique du Nord depuis l'époque des Carthaginois.

La main de Fatma  se retrouve sur de nombreux objets d'Afrique du nord, produits par les civilisations islamique, juive et berbère.

Peu à peu l'usage de cette amulette de protection contre le mal c'est répandu dans toute l'Afrique du Nord jusqu'aux frontières de l'Asie. On retrouve la main de Fatma jusqu'en Inde et au Pakistan !

La main de Fatma (ou Fatima) s'appelle aussi "La Khamsa".

La main de Fatma est une amulette protégeant contre le mauvais oeil. Elle est aussi associée au chiffre 5.

Cette amulette de protection n'est pas un symbole religieux juif ou musulman, mais chaque culture y a associé une symbolique différente.

Pour les juifs d'Afrique du Nord le chiffre 5 est associé à la lutte contre l'Aïn, le « mauvais oeil », celui du regard de l'envieux, de la pensée du jaloux qu'il faut absolument contrer à l'aide d'une amulette. La main grande ouverte oppose un stop au mauvais oeil.

Pour les musulmans la symbolique de la main de Fatma est différente. Pour les musulmans l'origine de la main de Fatma et du chiffre 5 est liée au prophète Mohamed.

"Dans la demeure de Fatima vivaient son père, le Prophète Mohamed, Fatima, son mari Ali et ses deux enfants, Hassen et Hussein. Ils se réunirent sous le même drap et Fatima se joignit à eux. Mohamed leva sa main droite et pria. Alors, l'Archange apparût et dit : Dieu veut vous libérer de votre souillure et ainsi vous purifier, et l'archange Gabriel (Djibriel) se joignit à eux sous le drap."

Main de Fatma turquoise

La main transmet la puissance, la protection, l'offrande, ou la loi du prophète . Symbole du don et du langage écrit. La main est l'une des plus vieilles représentations mythologiques connues dans le monde de l'Islam, jouant toujours le rôle protecteur contre le mauvais oeil.

Le chiffre 5 fait référence aux 5 dogmes ou préceptes fondamentaux de la loi du Prophète.

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