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29 mars 2008 6 29 /03 /mars /2008 21:54
Casablanca est la capitale économique du Maroc. Casablanca est une vitrine du Maroc moderne et préfigure celui de demain.
 
Ce rôle prépondérant est le résultat de la volonté d'un homme, le général Lyautey, premier Résident Général de la République française de 1912 à 1925. Envers et contre tous, Lyautey décida de faire de Casablanca le centre économique du Royaume. Il développa l'activité du port et entreprit l'aménagement urbain des nouveaux quartiers. Dès lors, la ville bénéficia d'un essor spectaculaire, qui, aujourd'hui encore, semble ne pas devoir s'arrêter . 
C'est aussi la ville la plus peuplée : 3,5 millions d'habitants. Mais ce n'est pas une ville impériale : elle n'a été capitale politique à aucune époque de l'Histoire marocaine. Et avant la construction de la Mosquée Hassan II qui a eu lieu entre 1988 et 1993, elle n'avait pas un grand intérêt touristique.
  Aujourd'hui, Casablanca est un peu plus qu'une halte pour les touristes entre deux villes impériales. La mosquée Hassan II, ou "l'édifice religieux le plus haut de l'univers", a de quoi attirer les foules : un minaret de 200 m de haut, 2 fois plus grand que les tours de la cathédrale de Chartres ! et un intérieur magnifique qui rassemble tous les aspects de l'Art marocain. Le site est bâti au deux tiers sur l'Atlantique.
La mosquée est une des rares mosquées du Maroc à pouvoir être visitée par les non-musulmans. Nous avons pu admirer le magnifique sol marbré, l'eau qui court sur une rigole de verre au centre du parterre, et évidemment (voir L'Architecture Hispano-Mauresque) des zelliges, du stuc et du cèdre sculpté. De façon étonnante, feu le roi Hassan II (mort en 1999) a pris l'option "toit ouvrant". En effet, une grande partie du toit est sur glissière et peut être ouvert et fermé en moins de 3 minutes !

  
Les fontaines d'ablution et le Hammam (thermes arabes qui proviennent encore de la tradition romaine) peuvent être visité au sous-sol. Les colonnes sont recouvertes de stuc vénitien (voir L'Architecture Hispano-Mauresque) et les lustres sont élaborés par les forgerons de Fès.

  Sachez que l'architecte de cette merveille est un architecte français, Michel Pinseau, et que le maître d'œuvre est l'entreprise Bouygues. 10000 artisans se sont relayés nuit et jour pendant des années pour le travail intérieur et extérieur.


Après la visite de la mosquée, un petit tour dans Casa pour voir la célèbres place des Nations-Unies avec l'ancienne résidence du Maréchal Lyautey, résident général du Maroc de 1912 à 1925. Une statue lui est d'ailleurs dédiée
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26 mars 2008 3 26 /03 /mars /2008 20:29

Marrakech, la ville ocre, est la capitale du tourisme pour sa capacité d'accueil, sa situation géographique et son aéroport international. mais elle reste aussi une grande ville impériale imprégnée de plus d'un millénaire d'Histoire. Plusieurs dynasties en ont fait leur capitale et de nombreux monuments en témoignent. Notre visite a commencée avec le Bassin de la Menara ("lumière" en arabe) qui est un bassin de récupération visant l'irrigation de la palmeraie adjacente.
Puis, nous nous sommes dirigés vers le monument le plus connu et le plus visible de la ville : La Koutoubia de Marrakech. C'est Yacoub El Mansour, le grand roi almohade de la fin du XIIème siècle qui a bâtit cette jolie mosquée après avoir construit une mosquée identique à Séville (Espagne) : La Giralda de Séville.
Son minaret est haut de 69 m et chacune de ses faces est différentes des autres. Sur tous les minarets arabes, il faut remarquer les 3 ou 5 boules décroissantes en diamètres qui se trouvent au sommet. S'il y en a trois, elles symbolisent la Terre, l'Eau et le Feu, s'il y en a cinq, elles symbolisent les cinq Piliers de l'Islam ou les cinq prières de la journée. 

Après être entrés dans les souks de Marrakech, nous sommes allés admirer les Tombeaux Saadiens. La dynastie saadienne a régné sur le Maroc du milieu du XVIème siècle au milieu du XVIIème et a laissé de magnifiques tombeaux. Le site fut muré pendant de longs siècle. Aujourd'hui, le public peut visiter ces Tombeaux en passant par une brèche qui a été faite dans un des murs de l'enceinte. Trois Tombeaux sont séparés : celui des rois de la dynastie, celui des femmes (nombreuses) de ces rois et celui des enfants morts en bas âge.
 
 A l'entrée des Tombeaux, nous avons été surpris de voir des cigognes dans un immense nid installé sur un mur. Le guide nous a apprit que de nombreuses cigognes vivaient au Maroc. Nous avons eu l'occasion d'en admirer dans beaucoup de villes ultérieurement. Leur nids sont installés en haut des cheminées ou colonnes des villes. Ces cigognes ne migrent visiblement plus dans les régions européennes comme notre Alsace française (notre circuit s'est effectué en plein mois d'août).

Une plus belle visite nous a été offerte dans l'après-midi : la visite de la Médersa Ben Youssef. Les Médersas sont les écoles coraniques. Lorsque vous en avez vu une, elles se ressemblent toutes. Celle de Marrakech est bien entretenue par rapport à celles que l'on a pu visiter ailleurs.
En entrant dans la Médersa, nous voyons un grand patio central avec un bassin des ablutions. Les murs du patio sont décorés selon l'art hispano-mauresque : Les zelliges, du stuc sculpté, et un auvent en bois de cèdres. Une salle de prière se trouve au fond du patio. Une alcove dirigée vers la Mecque (le Mihrab) dans le mur de la salle est réservé à l'Immam pour la direction des prières. Il lit le Coran en étant tourné vers le mur ou l'Est.

 La journée s'est terminée avec un "quartier libre" dans la fameuse place de Djemaa El Fna. C'est une vaste place à l'intérieur de souks, dont l'animation à partir de 5 heures du soir est absolument phénoménale. Charmeurs de serpent, éleveurs de singes, animaux en tout genre comme les caméléons, tout peut être vu sur cette place. De nombreux musiciens égayent aussi l'ambiance. Et lorsque nous flânons à l'intérieur, de nombreux vendeurs de grillades, de jus d'orange et même d'escargots bouillis nous haranguent pour que nous venions nous asseoir à leurs stands. La fumée des grillades et les maisons ocres au coucher du soleil (al maghrib) donne un formidable spectacle dans la foule dense de la place

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22 mars 2008 6 22 /03 /mars /2008 22:16

Essaouira.jpgEssaouira fut construite au XVIIIème siècle sous l'impulsion du sultan alaouite Mohammed Ben Abdallah qui désirait bâtir une ville capable de concurrencer l'indocile Agadir.

  Son choix s'étant porté sur l'emplacement du port de Mogador, il fit appel à Théodore Cornut, un ingénieur français, pour les plans de cette nouvelle cité. Ce dernier conçut une ville au tracé rectiligne, dotée de remparts à la Vauban. Par la suite, Mohammed Ben Abdallah ordonna aux consuls européens établis à Salé et à Agadir de déménager à Essaouira. Il fit également venir "les marchands du roi" qui, à l'époque, possédaient les plus grosses fortunes du royaume. normal_essaouira.jpg

Il est intéressant de noter qu' Essaouira était la seule ville dont les membres de la communauté juive dépassaient en nombre ceux de la communauté musulmane
De nos jours, la magie d'Essaouira tient essentiellement à son "aura" artistique. La quiétude de la ville, la beauté du site, la splendide luminosité... autant d'éléments qui n'ont cessé d'attirer et d'inspirer les artistes. Orson Welles vint y tourner plusieurs scènes de son film "Othello" et Jimmi Hendrix et ses pairs de la "beat generation" y séjournèrent dans les années 60.

 Quant aux peintres et aux sculpteurs, ils sont exposés dans les galeries d'art de la ville.
Depuis quelques années, Essaouira a ajouté une corde à son arc. Grâce aux vents puissants venus de l'Atlantique, cette ville côtière est devenue le paradis des surfeurs.

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19 mars 2008 3 19 /03 /mars /2008 20:14
agadir.jpgAgadir une destination privilégiée pour ceux qui cherchent le soleil en hiver ! Avec sa belle plage de sable fin, ses 300 jours d'ensoleillement annuel et son important parc hôtelier(le quart de la capacité hôtelière du Maroc, soit 20 000 lits classés !), la ville est sans conteste la seule vraie station balnéaire du Maroc.

Etape maritime sur la route de l'Afrique, centre caravanier aux portes du Sahara, le port d'Agadir devient, dès sa création par un gentilhomme portugais en 1503, une foire d'empoigne commerciale, sinon guerrière, où s'affrontent marins, marchands et militaires de toutes les contrées d'Europe.   
   Capitale du Souss, terre d'élection des marabouts et berceau de la redoutable dynastie guerrière des Saadiens, Agadir commence à décliner dès 1760 : le sultan Mohammed ben Abdallah, voulant punir l'indocile Agadir, décide la fermeture de son port au trafic européen et fonde le port concurrent d'Essaouira.  
Deux siècles plus tard, en 1960, un terrible tremblement de terre la rappelle au souvenir des hommes.
Aujourd'hui, Agadir reconstruite est une ville moderne, touristique, point de départ idéal pour les excursions du Sud.
L'activité commerciale et maritime d'Agadir (1er port de pêche du pays) est également florissante et confirme son rôle de capitale régionaleagadir_3.jpg
   

Agadir est avant tout un lieu de villégiature. On ne peut qu'apprécier son ensoleillement et sa température relativement constante : les maxima sont de 27° en août et 20° en janvier et les minima de 18° en août et 7° en janvier. La température de la mer oscille autour de 22°. Attention cependant aux fortes chaleurs estivales généralement accompagnées d'une brume persistante! Ville sportive, Agadir offre également de multiples activités aquatiques ou terrestres (golf, tennis...).
Ajoutons à cela un centre de thalassothérapie français moderne, une importante infrastructure hôtelière et le tableau sera complet.

Si vous restez plus d'une semaine à Agadir, n'hésitez pas à partir en excursion, la ville est un point de départ idéal pour rayonner dans le Sud marocain. Bonnes vacances...

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18 mars 2008 2 18 /03 /mars /2008 13:49

marocmeknsbrondy.jpgMeknès mérite pleinement son titre de "cité impériale". Tout comme Versailles, à qui elle a été si souvent comparée, cette ville de la démesure est l'oeuvre d'un souverain désireux de marquer son temps.
C'est en 1672, lorsqu'il devient sultan de la nouvelle dynastie alaouite, que Moulay Ismaïl choisit Meknès comme capitale politique et militaire du pays. Commencent alors des travaux d'une ampleur jamais égalée. La cité plusieurs fois centenaire se dote de vingt cinq kilomètres de remparts flanqués de portes monumentales.
  
MEKNES_118_BAB_MANSOUR_.jpg Meknès fait partie du Patrimoine Mondial de l'Humanité depuis 1996. Les Portes de la Médina sont colossales. La plus connue est Bab El Mansour. On peut visiter la Mosquée près de Bab Berrima grâce à la visite duMaréchal Lyautey qui l'a rendue ouverte aux non-musulmans. L'intérieur est réellement magnifique. Sur la photo, je me trouve à la place de l'Imam dans l'alcôve dirigée vers la Mecque, que l'on appelle le Mihrab. On peut aussi visiter la Médersa Bou Inania dans les souks mais son intérêt est moins grand.

Des bâtiments aux dimensions colossales mais néanmoins harmonieuses jaillissent de terre. Un vaste camp militaire est installé à côté du palais. Malheureusement, la mort de Moulay Ismaïl en 1727 et les guerres successorales qui l'accompagnent marquent la fin des travaux. La cité impériale reste inachevée et ne tarde pas à perdre son statut de résidence royale. Presque trois siècles plus tard, Meknès est toujours aussi majestueuse. Edifiée au pied du massif . montagneux de Zerhoun, elle continue d'offrir au visiteur "toute sa noblesse dans un panorama inaltéréTioumensemble2.jpg

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17 mars 2008 1 17 /03 /mars /2008 14:14
fesguide.jpgFès est la capitale spirituelle, intellectuelle et culturelle du Maroc
 Doyenne des villes impériales, Fès fut fondée en 789 après JC par Idriss Ier, un descendant du prophète. Son fils, le sultan Idriss II, décide en 809 d'y établir le siège de la dynastie. Dès 818, le sultan accueille dans sa cité 8 000 familles de musulmans andalous
Dès lors, malgré les guerres dynastiques et les périodes où elle ne fut pas la capitale officielle du pays, la cité impériale n'a jamais cessé de s'agrandir et d'embellir.   

De nos jours, Fès est sans doute la ville la plus authentique d'Afrique du Nord Le rayonnement intellectuel de son université coranique, sa célèbre mosquée Karaouiyne, ses trésors de l'art arabo- andalou, sa médina médiévale de Fès el-Bali et ses artisans de grand talent en font la gardienne des traditions de l'islam.

 Trouver les monuments n'est pas chose facile. Essayez d'entrer par la Bab Oujloud, jolie porte bleue et verte. La Médersa Bou Inania peut se visiter et plus loin, la Mosquée Karaouine est le cœur de la Médina. Avant la construction de la Mosquée Hassan II, cette mosquée était la plus grande du Maroc. Entre temps, vous serez probablement passé sur la jolie place En Nejjarine et devant la Zaouïa de Moulay Idriss, lieu saint où repose le fondateur de la ville, le Moulay Idriss II.
 

La fontaine de la place En Nejjarine est la plus belle de Fès avec son décor de zelliges et son auvent de bois de cèdre.

La Médersa El Attarine est aussi une jolie représentation de l'architecture hispano-mauresque mais elle est moins bien entretenue que la Médersa Ben Youssef que nous avons vue à Marrakech.
Le quartier des Andalous peut aussi faire partie de la visite mais il est moins intéressant que le quartier des Kairouanais et allonge encore le parcours qui est déjà important .  

Les souks sont sûrement le grand intérêt de Fès. La visite du quartier des Tanneurs est le plus impressionnant. Les Tanneurs se trouvent pieds nus dans des cuves de teinture le plus souvent naturelles. Les peaux ont été au préalable débarrassées de leurs poils dans des bains de chaux pendant des semaines. Le formidable spectacle de ce travail peut être aperçu au sommet des commerces des tanneurs. Acceptez les feuilles de menthe à l'entrée proposées par le commerçant, afin de supporter les odeurs nauséabondes que vous affronterez au-dessus des cuves ! Attention en achetant des babouches, un sac ou un pouf en cuir, sachez que le cuir fassien ne perd pas facilement son odeur... Souk des teinturiers, du henné, des bijoux, de la forge, de la menuiserie, tout est fabriqué dans cette ville. Entrez pour le plaisir des yeux et marchandez si l'envie vous prend d'emmener quelques souvenirs !




Fès el-Jedid :KIF_3959_jpg.jpg

Edifiée au XIIIème siècle par les Mérinides, Fès el-Jedid est une cité administrative et royale où le Roi aime à se rendre pour marquer la solennité d'un évènement ou l'importance d'une décision

Le "Dar el-Makhzen
On accède au Palais Royal par la place des Alaouites. Un portail monumental, restauré à neuf, marque l'entrée officielle de ce domaine comprenant plusieurs palais
aux décorations d'une grande finesse d'exécution, des places d'armes, une ménagerie, une koubba, une mosquée, une médersa et les jardins clos de Lalla Mina.

Bab es-Seba
A l'extrémité nord de la Grande Rue se trouve Bab es-Seba ou "porte des Sept", ainsi appelée en l'honneur des sept frères de Moulay Abdallah qui se sont succédés sur le trône au XVIIIème siècle. C'est à cet emplacement, en 1443, que le cadavre de l'infant Ferdinand du Portugal fut pendu nu pendant quatre jours. Son cercueil y resta exposé durant vingt neuf ans.

Le Mellah
Au centre et à droite de la place des Alaouites, la Grande Rue des Mérinides traverse le mellah de Fès considéré comme le plus ancien quartier juif du Maroc On peut encore y admirer les très beaux balcons en bois ouvragés et les fenêtres ornées de ferronnerie de certaines demeures

La Makina
A l'ouest du Vieux Méchouar, la Makina abrite une manufacture de tapis marocains traditionnels ouverte au public

Image_Grande81.jpgLes Jardins de Boujeloud
Ce jardin aux arbres de belles essences longe l'ancienne Rue des Français. A quelques pas de là, sur la place de l'Istiqlal, le Dar el-Batha, un ancien palais de style hispano-mauresque abrite le Musée des Arts Marocains où l'on découvrira de merveilleuses productions des arts traditionnels

Le Vieux Méchouar
Bab es-Seba s'ouvre sur le Vieux Méchouar, une ancienne place d'armes où paradaient jadis les troupes royales. Les habitants de Fès el-Jedid s'y retrouvent le soir autour de conteurs, de bateleurs et de charmeurs de serpents

Fès el-Bali:
Bâtie sous Idriss II en 809, Fès el-Bali renferme quelques-uns des plus beaux édifices du Maroc. Cependant, devant l'ampleur des dégâts occasionnés
par la surpopulation, l'UNESCO a décidé en 1976 de classer la médina au patrimoine mondial et d'entamer un programme de sauvetage.

Bab Bou Jeloud
Située à l'ouest de Dar el-Batha, cette porte d'enceinte s'ouvre sur Fès el-Bali. Construite au XIIe siècle, puis restaurée vers 1913, elle est en émail bleu (couleur de Fès) à l'extérieur et vert (couleur de l'Islam) sur la face intérieure

Le Grand Talâa
La "Grande Montée" est un des deux axes principaux de la médina. Il est conseillé de ne pas trop s'en éloigner car il est aisé de se perdre dans le gigantesque dédale de ces ruelles !

La place en-Nejjarine

La place doit son nom au souk des Menuisiers situé dans une ruelle en contrebas. Sa fontaine, avec son revêtement en mosaïque de faïence émaillée, est splendide et peu commune. Au fond de la place, le "fondouk" (maison des hôtes), récemment transformé en mosquée, s'ouvre sur une façade à la décoration d'une extrême richesse. Il date vraisemblablement du XVIIIème et a été entièrement restauré grâce à l'UNESCO

La médersa Bou Inania

Edifiée entre 1350 et 1357 par le sultan Abou Inan, cette médersa fut la dernière construite par les Mérinides. Vaste, elle offre au regard de multiples témoignages de l'architecture mérinide (décor en bronze, marbre et onyx, boiseries de cèdre, fenêtres surmontées de stalactites...). Cette médersa est actuellement le seul bâtiment religieux du Maroc ouvert aux non-musulmans

La zaouïa de Moulay Idriss II
Premier lieu saint de Fès. Son accès est interdit aux non-musulmans. Mais en faisant le tour par la gauche depuis la porte des femmes, on peut apercevoir par l'une des ouvertures la cour de la mosquée, puis la salle abritant le tombeau du saint patron et fondateur de la ville, Idriss II

La Mosquée Karaouiyne14_10_94.jpg
Fondée en 857 dans le quartier des réfugiés kairouanais, puis agrandie au XIIème par le souverain almoravide Ali Ben Youssef, la mosquée Karaouine accueillait jadis jusqu'à vingt mille fidèles. Elle devint, de ce fait, l'une des plus grandes mosquées du Maghreb Université de renom, elle est aussi le plus ancien centre d'enseignement religieux. De la porte d'entrée, les touristes non-musulmans peuvent apercevoir la grande cour intérieure et ses deux kiosques à colonnes de marbre rappelant ceux de la cour des Lions du palais de l'Alhambra à Grenade

Les souks
Véritables cavernes d'Ali Baba, paradis des marchands, peut-être y trouverez-vous des trésors cachés...
La médersa el Atarin

Cette médersa de petite taille est considérée comme l'une des plus belles de Fès. Construite en 1325 par le sultan Abou Saïd, elle renferme des trésors de l'art mérinide.
Le toit de la médersa offre un intéressant point de vue sur la cour intérieure de la mosquée Karaouiyne voisine, et permet d'observer la vie sur les terrasses de la ville

La mosquée du quartier des Andalous
On accède à ce quartier par les tanneries de Chouara ou par Bab Ftouh. Fondée au IXe s., la mosquée des Andalous fut, à l'origine, un simple oratoire. Elle est célèbre pour sa grande porte nord, ornée de zelliges et d'un auvent de bois sculpté.

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9 mars 2008 7 09 /03 /mars /2008 15:07
1440900223-copie-1.jpgLe plus grand handicap, c'est la peur. Le plus beau jour, c'est aujourd'hui. La chose la plus facile, c'est de se tromper. La plus grande erreur, c'est d'abandonner. Le plus grand défaut, c'est l'égoïsme. La plus grande distraction, c'est le travail. La pire faillite, c'est le découragement. Les meilleurs professeurs, ce sont les enfants. Le plus grand besoin, c'est le bon sens. Le sentiment le plus bas, c'est la jalousie. Le plus beau présent, c'est le pardon. La plus grande connaissance, c'est celle de soi. La plus belle chose au monde, C'EST L'AMOUR.
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7 mars 2008 5 07 /03 /mars /2008 15:04

tour-hassan-rabat-maroc.jpgRabat est la capitale administrative et politique du royaume depuis l'avènement du Protectorat en 1912.
Le roi Mohammed V, le père de l'indépendance marocaine de 1956, a gardé la capitale choisie par le Maréchal Lyautey, 1er résident général du Protectorat. Les touristes peuvent se promener sur le Méchouar (allée principale) du Palais Royal à Rabat.

  Le nouveau roi Mohammed VI, qui a succédé au fameux roi Hassan II en juillet 1999, préfère toutefois revenir chaque soir dans sa demeure familiale à Salé, grande ville adjacente. 1,5 millions d'habitants vivent dans l'agglomération de Rabat-Salé. 

Rabat est donc une Ville Impériale depuis moins d'un siècle mais possède certains attraits touristiques : La Casbah des Oudaïas, la Tour Hassan ou la Mosquée Inachevée, le Mausolée Mohammed V, le Musée archéologique et la nécropole du Chellah. Malheureusement, mon circuit ne comprenait que la visite de la Mosquée inachevée, du Mausolée Mohammed V construit à côté, et une promenade sur la Corniche, bord de mer détruit par la construction anarchique de complexes touristiques.
Le mausolée Mohammed V a été construit en 1969 par Hassan II pour immortaliser la mémoire du roi qui s'est opposé aux français pendant le Protectorat et qui est mort en 1961 dans une opération chirurgicale.

 Un grand cercueil en onyx blanc est à voir à l'intérieur, celui de Hassan II a été déposé à côté récemment. Le décor intérieur et extérieur est fidèle au style hispano-mauresque (voir l'Architecture hispano-mauresque).Chellah_rabat6.jpg

La Tour Hassan aurait dû être un minaret beaucoup plus élevé faisant partie de la mosquée la plus grande du Maroc au moment où le puissant roi Yacoub El Mansour (le Victorieux) a ordonné sa construction durant la fin de son règne à la fin du XIIème siècle. "Hassan" signifie "bonté" dans la langue arabe, ne voyez donc qu'une coïncidence avec le nom du roi qui a précédé "M6", comme l'appelle affectueusement les Marocains.  

Après avoir construit la Giralda de Séville et la Koutoubia de Marrakech, le roi almohade voulait construire sa plus grande mosquée dans une ville dont il projetait de faire sa capitale. Malheureusement, il mourut au cours de la construction en 1199 et aucun de ses successeurs ne voulut achever son travail.
La mosquée demeure donc dans l'état où les travaux du XIIème siècle l'ont laissé.
Le Tremblement de Lisbonne a toutefois abîmé le site en 1755.

  D'autre part, le dallage a été ajouté plus tard. L'œuvre inachevée ressemble maintenant aux Colonnes de Buren (œuvre controversée située dans les jardins du Palais-Royal à Paris depuis 1986)..

 

 

 

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4 mars 2008 2 04 /03 /mars /2008 17:07

70880091.0XitCK0Z.jpgOn va vous parler au Maroc de Chechaouen, de Chefchaouen, de Chaouen. Ne vous inquiétez pas, les trois sont la même ville, dans le Rif à mi-distance de la frontière et de Fes. Que vous arriviez par Tanger ou par Ceuta, vous avez toutes les chances de faire étape à Céchaouen. Et vous auriez tort d'éviter cette halte. Chechaouen, ce peut être le sas rêvé pour pénétrer facilement dans l'ambiance marocaine.
   C'est une ville plutôt rurale à l'atmosphère paisible enserrée dans les montagnes. Bien sur l'on vous proposera au détour de toutes les ruelles le kif produit à Kétama non loin de là. Le Rif est le centre de la production du haschich. Déjà sur les routes de montagne, des revendeurs auront tenté de vous arrêter en vous faisant signe de leurs doigts en V, et en lançant une sorte de sifflement serpentin.
Certain voyageurs profitent de cette opportunité pour faire d'amples provisions pour le séjour. Il y a toujours un risque à s'arrêter ainsi au bord du chemin pour faire ses courses. Ces commerçants ne sont pas vraiment des enfants de choeur. chefchaouen_2.jpg

On dit même que parfois, ils sont de connivence avec des patrouilles de police qui profitent d'un contrôle pour confisquer la marchandise assortie d'une amande à payer en liquide. Mais peut-être ne sont-ce que des rumeurs.
Quoiqu'il en soit, même si nous n'avons jamais été arrêtés, sûrement en notre qualité de touristes, les barrages de douane sont nombreux dans la région et nous avons eu souvent l'occasion de doubler des camions et les bus immobilisés par les contrôles.

Revenons à Chechaouen. La ville a beaucoup grossi ces dernières années. Mais les constructions se sont regroupées autours de la médina originelle, sans trop pervertir le paysage. Une fois la porte des remparts passée, il faut monter les ruelles escarpées pour déboucher sur la place de la casbah et de la mosquée.
Pas de voitures, si les véhicules peuvent s'approcher en faisant le tour de la ville sur une sorte de parking relativement exigu ils ne peuvent pénétrer à l'intérieur de la cité proprement dite. Il vous faudra prendre les sacs et vous lancer à la recherche des différents hôtels de la médina. Ils portent en général des noms espagnols car la région a longtemps été sous le contrôle de Madrid. Les habitants parlent plutôt l'espagnol que le français et la marque de la culture andalouse se fait largement sentir surtout dans l'architecture.  

On dit que les maures expulsés de l'Andalousie lors de la reconquête se sont repliés dans ces montagnes.

chefchaouen.jpgChechaouen a longtemps été une ville interdite. Les européens n'y pénétraient pas. C'est peut-être pour cela que l'on y sent cette ambiance particulière faite d'une certaine retenue, une atmosphère plus paisible et plus austère qu'ailleurs. Ici, plus qu'ailleurs, les paysans et les villageois sont vêtus de vêtements traditionnels des djellaba de grosse laine brune et les femmes portent la tenue du Rif : une longue jupe rayée de rouge et de blanc et le chapeau de paille à pompons noirs.
Il faut se lever tôt le matin pour déambuler dans les ruelles en pente au moment ou les boutiques ouvrent leurs portes dans cette qualité particulière de l'air due à l'altitude et à la protection du cirque de montagnes toutes proches.  

Vous pourrez rester plusieurs jours à Chechaouen pour aller au hammam, pour vous promener à travers la ville, pour pousser quelques ballades sur les chemins de montagne avoisinant, mais bientôt vous serez sûrement aspiré par le désir de connaître le reste du pays, de piquer vers le sud, vers Fes et vers Marrakech aux confins du désert, vers les anciens comptoirs portugais de la côte océane

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3 mars 2008 1 03 /03 /mars /2008 20:50
siroua_bergeres.jpgSitué entre la chaîne de l'Atlas et la bordure occidentale du Sahara, le Sud Marocain offre une transition unique entre les montagnes qui pointent leurs sommets enneigés, et les formations de dunes qui apparaissent à l'Est de l'oued Draa.
Ses mille et une facettes, vallées aux villages fortifiés, oasis, grands plateaux désertiques, regs inondés de lumière, oueds envahis de sables et de tamaris, dunes magnifiques aux couleurs changeantes, sont autant d'invitations au voyage.
 

Haut AtlasMgoun-20-320x200-.jpg
  De tous les massifs montagneux qui recouvrent à eux seuls le tiers du territoire Marocain, le Haut Atlas est certainement le plus imposant, par ses sommets, dont certains culminent à plus de 4000 m, et son étendue, équivalente à celle des Alpes Françaises et Italiennes réunies. Encore peu connu des grandes routes touristiques, la diversité géologique et culturelle qu'il abrite en fait une région fascinante à découvrir. 
Région de haute vallées aux pentes ocres ou rouges, dégarnies par les rigueurs hivernales, c'est aussi une succession de jardins en terrasses et de somptueux villages en pisé, bruissants d'une vie paysanne joyeuse et coulée dans le rythme des saisons. On y trouve aussi de hauts plateaux désertiques où les dernières tribus nomades vienne faire paître leurs troupeaux et des paysages somptueux souvent agrémentés de rivières, torrents et canyons vertigineux.  vallee_Anergui8.jpg

La côte atlantique marocaine reste une fenêtre réservee aux amateurs de la nature surtout les randonneurs pédestres grâce de la variété de ses paysages et des longues plages sauvages bordées de dunes. Villes blanche aux portes bleu, des minuscules villages d e pêcheurs à l’architecture blanche entourés des arganiers. Hospitalité chaleureux , thé à la menthe et pain avec l’huile d’argane vous ne le manquez pas à le goûté.  
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