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5 juillet 2009 7 05 /07 /juillet /2009 19:57
"Majesté,

Je Vous remercie pour Vos aimables lettres relatives à l'amélioration des relations entre les Etats-Unis et le monde musulman, ainsi qu'à Vos préoccupations concernant Jérusalem et le Sahara occidental. J'espère avoir l'occasion de discuter avec Vous de toutes ces questions et d'œuvrer ensemble au renforcement de la relation historique entre le Maroc et les Etats-Unis.

J'apprécie Votre engagement pour le renforcement des fondements du dialogue et du respect mutuel entre les nations, ainsi que pour la réalisation de la paix au Moyen-Orient, sur la base de nos convictions partagées. Au Caire, j'ai exprimé ma volonté d'œuvrer pour un "nouveau départ" entre les Etats-Unis et les Musulmans partout dans le monde.

J'ai souligné que nous partageons des principes communs de justice et de progrès, de tolérance et de dignité pour tous les êtres humains. Ces principes devraient nous inspirer à atteindre une paix globale qui comprend une solution à deux Etats et une résolution rapide du conflit arabo-israélien.

En tant que président du Comité Al Qods, Vous pouvez contribuer à ce que ses membres agissent de manière constructive en vue de la réalisation de nos objectifs communs. Je suis confiant que nous pouvons travailler ensemble pour mettre en place les bases de négociations fructueuses en faveur de la paix pour tous les peuples de la région.

Il est évident que ces négociations ne peuvent aboutir que si nous arrivons à convaincre les parties à s'y engager de manière constructive. Je les ai appelées toutes à remplir leurs obligations.

Pour Israël, cela inclut l'arrêt des implantations, le démantèlement des avant-postes et la levée des barrages. S'agissant des Palestiniens, cela implique qu'ils continuent de renforcer leurs forces de sécurité afin de combattre le terrorisme, de mettre fin à son incitation et de réformer leurs institutions pour la création d'un Etat palestinien.

Les pays arabes ont également des responsabilités : aujourd'hui, plus que jamais, l'Autorité palestinienne a besoin de l'appui financier et politique des pays arabes pour concrétiser la vision d'une paix durable et contrer les tentatives visant à la saper.

Les pays arabes devraient s'appuyer sur l'engagement de l'Initiative Arabe de Paix pour entreprendre des gestes envers Israël, allant dans le sens de la fin de son isolement dans la région. J'espère que le Maroc, comme par le passé, sera un leader dans la promotion de la réconciliation entre Israël et le Monde arabe.

Comme je l'avais dit au Caire, si nous réussissons, Jérusalem pourrait devenir un foyer sûr et permanent pour les Juifs, les Chrétiens et les Musulmans, un lieu où tous les fils d'Abraham pourront cohabiter ensemble et en paix.

Je réalise l'importance que revêt la question du Sahara occidental pour Vous, Votre Royaume et toutes les populations qui ont souffert à cause de ce conflit.

Je partage votre engagement que les négociations menées sous les auspices des Nations Unies, constituent le cadre approprié permettant de parvenir à une solution mutuellement acceptable, et j'espère que Christopher Ross, un diplomate chevronné ayant une large expérience de la région, pourra promouvoir un dialogue constructif entre les parties.

Mon gouvernement travaillera avec le Vôtre et d'autres parties dans la région, afin de parvenir à une solution qui réponde aux besoins des populations, en termes de gouvernance transparente, de confiance en l'Etat de droit et d'une administration de justice équitable.

Enfin, j'apprécie Votre engagement personnel en faveur de la promotion du dialogue entre les religions et les cultures et je salue Vos efforts, et ceux de Votre gouvernement, pour développer les liens dont nous avons besoin pour faire face aux défis majeurs du monde contemporain".
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10 janvier 2009 6 10 /01 /janvier /2009 20:32
Nouri Koufi d'origine abaziz de Djelfa est un interprète algérien et une figure de proue de hawzi et de arùbi, un répertoire musical intermédiaire entre la musique arabo-andalouse et populaire au développement très long faite de courtes pièces en arabe classique. Il s'agit du pendant tlemcenien du chaâbi.
Oudiste et chanteur confirmé, il est considéré comme un charmeur auprès de son public quand il interprète magistralement son florilège de chansons, telles que Zarni habibi el barrah, fi el maname, win n’sibek ouala touahachtek, Y a rabi y a rin el ouyoun el habarra[1]. Il est également professeur de musique à l'école de Tlemcen. C'est dans cette ville que s'est créé le hawzi qui est à mi-chemin entre la musique andalouse et la musique bédouine, avec des paroles en arabe.

Nouri Koufi est né le 31 décembre 1954 à Tlemcen. A huit ans, il s'intègre et rejoint les associations musicales les plus réputées de la ville, sous l'égide des maâlem (maîtres de l'école classique), tels que Hasseïn, Aboura et Benali. A des qualités vocales et une inspiration, le jeune interprète ajoute encore ses propres recherches pour la maîtrise de plusieurs instruments: oud, mandoline, violon et rebab.

Dès 1974. il réussit le concours d'admission au corps enseignant et devient instituteur. Parallèlement, il crée une chorale et un orchestre d'élèves. Son premier disque sort en 1977 et d'autres suivront. En 1983 il s'installe à Alger où il enregistre des chansons destinées aux élèves de l'éducation nationale. Il crée également sa société de disques: Nouriphone.

Vice-président de l'Association des auteurs - compositeurs, interprètes et musiciens (IPPO). Nouri Koufi fait enregistrer le célèbre titre Sidi Boumediene [2] en 1981-1982 dans l'émission de télévision Rasd oua Maya animée par Leïla. Le texte de ce tube dépasse les frontières du pays.


vous savez que lorsque je trouve de news musique sur nouri que je les laisse toujours ici pour vous faire partager mon amour de ces chansons , nouri koufi le plus genial pour moi , et qui me rapelle tant de souvenirs

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6 octobre 2008 1 06 /10 /octobre /2008 20:22
derniere video , jamais je me lasse de mon maroc que j'aime tant


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24 septembre 2008 3 24 /09 /septembre /2008 16:37
Le Matin Maroc

Par : Abdallah Darkaoui , septembre 2008

La corniche de Nador vu son prestige rehaussé en ce mois de Ramadan. Chaque soir, après le ftour, ce lieu de charme est pris d'assaut par les amateurs des sorties nocturnes ramadanesques.

La Corniche nadorienne, réaménagée et rénovée récemment pour être à l'image de la ville qui nourrit l'ambition de devenir la 2e entrée méditerranéenne du Royaume, semble avoir la cote en ce mois sacré.Les noctambules, femmes, hommes, jeunes et personnes âgées, affluent vers la corniche pour se promener et apprécier le calme et la sérénité de la MarChica, la magnifique et somptueuse lagune qui fait la fierté des habitants de la ville d'autant qu'elle constitue le plus vaste étang sur ce littoral sud- méditerranéen.

Faire des sorties à bord d'une embarcation sur les eaux de la MarChica, contempler la lagune et ses presqu'îles depuis le café du club de la municipalité ou tout simplement marcher en s'énivrant de la fraîcheur de l'air marin, le visiteur se voit offrir une belle palette de choix qui portent à l'enchantement."Après son réaménagement, la corniche est devenue le lieu idéal pour se balader en famille, surtout pendant les soirées du mois sacré du Ramadan", s'émerveille Ismail, un habitué de la corniche qui était accompagné de ses petits enfants avant d'ajouter que "le cadre général de la corniche s'améliore de plus en plus à l'instar des autres espaces ouverts de la ville".

Pour Hamid, la vingtaine, la corniche constitue l'espace de promenade le plus prisé par les jeunes nadoriens, durant été comme pendant les fraîches nuits ramadanesques. "Marcher le long de la MarChica procure aux promeneurs la quiétude et la paix, il s'agit bel et bien d'un espace où s'armonisent farniente et tranquillité", s'est-il réjoui.

Pendant le mois de ramadan, le gros de l'affluence sur la corniche est enregistré après les prières de Tarawih, relève Ibrahim, tenancier d'un café de la place.

Au cours de ce mois sacré, comme en été, il est difficile, pour les retardataires, de trouver une place libre aux cafés qui longent le boulevard à proximité de la corniche, fait-il remarquer. Le payasage, déplore t-il, est parfois gâché par le comportement de certains promeneurs inciviques qui laissent traîner derrière eux des déchets, altérant ainsi l'image de cette corniche en cours de transmutation.En effet, si la majorité des habitants de la cité approchés par MAP-Nador se sont félicités de la nouvelle architecture de la corniche, ils ont souligné par ailleurs la nécessité de mener de manière régulière des campagnes de propreté mais aussi de sensibilisation auprès des visiteurs pour les inciter à contribuer aux efforts de rénovation de cet espace en adoptant une conduite citoyenne.

Le nouveau visage de la corniche de Nador est l'aspect le plus visible d'un vaste projet de réaménagement et de rénovation qui s'inscrit dans le cadre d'un projet structurant portant sur l'aménagement de 7 cités longeant la magnifique lagune de Marchica, un domaine maritime s'étendant sur un arc côtier de 25 km, fermé par un cordon lagunaire. La réalisation du projet coûtera quelque 11 milliards de dirhams.

S'étendant sur une superficie totale de 1.030 ha, ce programme de grande envergure porte sur l'aménagement et la viabilisation des cités de la corniche de Nador, du golfe de Nador, de la presqu'île d'Atalayoune, de la cité de la plaine, de la station balnéaire de Kariat Arkmane, du port des deux mers et de l'hôtel de la lagune.

La corniche de Nador, l'une des composantes essentielles du projet, sera à terme reconstituée en un front de mer cohérent à partir duquel la ville devra se structurer. La reconstitution de l'hôtel Rif sera le premier acte de ce projet qui prévoit également l'aménagement d'un parc des rives de la lagune.


Par MAP
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1 septembre 2008 1 01 /09 /septembre /2008 20:45
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25 août 2008 1 25 /08 /août /2008 15:24
 Insolite : un candidat Espagnol à l’immigration arrêté aux frontières du Maroc
Les autorités Marocaines ont procédé samedi dernier, à l’arrestation au point de frontière Bab Sebta, d’un individu Espagnol qui essayait d’entrer sur le sol marocain. Selon Al Massae, un responsable sécuritaire aurait déclaré que l’Espagnol qui essayait d’immigrer clandestinement au Maroc se trouvait à l’heure de la fouille douanière, dans le coffre d’une voiture.


La même source a affirmé que le conducteur du véhicule et l’immigré Espagnol ont tous deux été arrêtés et qu’une enquête a été ouverte à ce sujet pour connaître les vrais raisons derrière cette immigration, la première du genre. Les enquêteurs sont à la recherche de potentiels liens entre l’Espagnol arrêté et des groupuscules terroristes qui voudraient porter atteinte à la sécurité territoriale du Royaume.

D’un autre coté, d’autres sources auraient privilégié la piste d’un trafic de drogue à l’échelle internationale ou une tentative de fuite qui serait survenue suite à un mandat d’arrêt émis contre l’interpellé. Les douaniers marocains n'ont pu cacher leur surprise en voyant un citoyen Espagnol tentant d'entrer au Maroc de manière illégale.

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17 juillet 2008 4 17 /07 /juillet /2008 17:10
A Tagounit, rendue célèbre par son centre de détention secret, les journées se suivent et ne se ressemblent pas. Depuis que la canicule s’installe, le rationnement d’eau se fait de plus en plus rare.


Depuis 2002 la localité de Tagounit souffre d’un problème de raréfaction d’eau potable. La région qui se trouve à 70 Km au sud de Zagora dans la vallée de Ketaoua, une oasis autrefois verdoyante est actuellement sous le joue de la sécheresse et du délaissement.
A plusieurs reprises, les habitants du centre de Tagounit et des Douars environnants, avaient organisé des sit-in de protestation contre le manque d’eau et l’exclusion sociale, notamment de 2002 à 2007. La protestation est montée d’un cran. Le 16 mai dernier, une vingtaine de familles du douar de Tiraf, ont fait une tentative de marche vers la frontière algérienne qui se trouve à 7 Km du Douar.
Selon Jawad Chahid, acteur associatif à Tagounit  : «A plusieurs reprises, les responsables locaux ouvrent le dialogue avec la population, et font des promesses qu’ils ne peuvent pas tenir». Fait nouveau dans cette région délaissée, ce sont les femmes qui ont pris le relais pour protester et intensifier le mouvement de revendication du droit à l’eau, face au mutisme des instances élues et même des représentants de la population. Quelques associations locales, essaient de prendre le relais, en s’impliquant dans des petit projets de développement durable. A Tagounit, rendue célèbre dans les années de plomb par son centre de détention secret, qui n’était qu’un ancien Ksar du pacha El Glaoui, les journées se suivent et ne se ressemblent pas.

Allons nous mourir de soif demain ?
Au moment de la canicule, le rationnement en eau se fait de plus en plus rare. Fixé à cinq litres par personne, elle est distribuée tous les trois ou cinq jours. Au café du village, un thé à la mente coûte 10 DH, une somme exorbitante dans cette région où l’argent n’est pas monnaie courante. Ici tout le monde ne parle que du problème de l’eau. Allons nous mourir de soif demain ? Se demandent les gens ici. Si rien n’est fait dans l’urgence, c’est une vraie catastrophe qui risque de se produire dans cette région, avance Khalid Tahiri, un instituteur en poste à Tagounit.
A quelques kilomètres de là, à la Zaouia de Sidi Saleh, le chemin qui mène vers la place du village est désert. De temps en temps, des silhouettes de femmes vêtues de noir apparaissent portant des bidons d’eau. Pourtant, dans cette région, un important effort de modernisation a été fait. Une route secondaire qui relie Tagounit à Sidi Saleh a été construite, l’électrification et la construction d’un établissement, accueille des centaines d’élèves de l’enseignement public. Pourtant, tout ce travail risque d’être compromis, si le problème d’eau potable continue. A l’école primaire de Beni Sbihe à quelques kilomètres de Sidi Saleh, les instituteurs et les élèves ont déserté l’école avant même la fin de l’année scolaire. Le manque d’eau et la canicule imposent un calendrier qui n’a rien à voir avec celui de l’administration Centrale. Même l’inspecteur pédagogique, qui vient de la délégation de Zagora, doit faire sa tournée en prenant en compte les aléas de la nature, une tempête de sable qui rend la route dangereuse ou des crues d’oueds qui bloquent les routes pendant les orages A la localité de Tagounit, les journées des habitants sont rythmées au rituel quotidien de l’acheminement de l’eau, du puits à l’entrée du village vers les habitations en pisé. Pourtant, le seul point d’eau foré par la commune, est partagé entre deux garnisons de l’armée, le 34e mahkzen mobile de Tagounit et toute la population locale. 20 centimes le bidon d’eau, c’est le prix à payer à la commune par monsieur tout le monde. Pourtant, les quelques rares touristes occidentaux qui passent dans leurs gros 4X4 vers Mhamid Lghizlan, ne savent même pas pourquoi des centaines de gens se regroupent autour d’un point d’eau jour et nuit, eux qui descendent dans des hôtels avec piscine et baignoires à Zagora. Depuis 2000, la nappe phréatique descend de plus en plus bas, ce qui se répercute sur la qualité de l’eau. En effet, l’eau de la région de Tagounit est imbuvable, elle est mélangée à des sédiments qui altèrent son goût. Depuis cette date, la commune est obligée d’acheminer l’eau douce par camion citerne et rationaliser sa distribution, une solution que les habitants de Tagounit ne tolèrent plus, au point que des centaines de familles ont immigré vers d’autres villes. Dans des quartiers entiers à Tagounit et Zaouia Sidi Saleh, les maisons sont vides, leurs habitants ont choisi de s’installer à Zagora ou même à Laâyoun en attendant des lendemains meilleurs. Dernièrement, un château d’eau a été construit et du matériel de dessalement de l’eau va être installé. Pourtant, les responsables locaux sont pessimistes, l’opération de dessalage peut ne pas donner de résultats, car le problème est lié à la gestion de l’eau au niveau national.


source: la Gazette du Maroc

Tagounit : La marche de la soif
Mohamed El Hamraoui
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21 avril 2008 1 21 /04 /avril /2008 14:56
Située à 1.250m d’altitude, Imouzzer Idaoutanane, qui fait partie de la préfecture d’Agadir Idaoutanane, est limitée au Nord, par la province d’Essaouira,au Sud, par les arrondissements d’Amskroud et d’Aourir, à l’Est, par la province de Taroudant et à l’Ouest, par l’arrondissement de Tamri.

Elle est subdivisée en quatre communes rurales qui sont : la commune d’Imouzzer (233 km2 et 6.351 habitants), la commune de Tiki (263 km2 et 10.070 habitants), la commune d’Aziar (198 km2 et 3.803 habitants) et la commune de Taddart (205 km2 et 5.703 habitants).


La région d’Immouzzer Idaoutanane a un climat semi-aride et une pluviométrie moyenne qui varie entre 120 et 400 mm par an. On y enregistre des chutes de neige en haute altitude. Les terres agricoles occupent une superficie de 6.631 ha et les forêts 53.952 ha.

Grâce à ses nombreux atouts naturels,Imouzzer Idaoutanane est appelée à jouer un rôle important dans le développement socio-économique local.

Faune et flore :

La végétation de la région est très riche et variée : Arganier, genévrier, chêne vert, acacia, lavande, thym,doum, et plantes médicinales, etc. On y dénombre 25 espèces de mammifères : Porc-épic, loutre, genette, hyène, mouflon à manchettes, écureuil de barbarie , 72 espèces d’oiseaux sauvages : Aigle de bonelli, aigle royal, percnomptère d’Egypte (vautour de petite taille), faucon pèlerin, merle noir, fauvette de l’Atlas, etc. et 20 espèces de reptiles : Cobra, tarente de Mauritanie, caméléon, lézard, vipère

Agriculture :

L’agriculture est la principale activité génératrice de revenus dans la région en dépit de la faiblesse et la mauvaise répartition des précipitations ainsi que la rareté des terres arables. Les arbres fruitiers,amandiers et oliviers en particulier, occupent une superficie de 3.284 ha, les cultures maraîchères 61 ha, les céréales 2.914 ha, et les autres cultures 105 ha.

Elevage :

L’élevage constitue une activité complémentaire dans la région. Le cheptel est essentiellement constitué de caprins, d’ovin et de bovins.

Apiculture :

Imouzzer Idaoutanane est une région apicole par excellence. L’apiculture y est assez développée. La production annuelle de miel est estimée à environ 120 tonnes. Ce produit typique du terroir joue un rôle important dans l’économie des zones bours et montagneuses.

La région, qui est très connue par la diversité de sa flore mellifère de montagne, produit le meilleur miel du pays au goût de thym. Elle abrite aussi l’un des plus anciens ruchers collectifs : Le rucher d’Inzerki.

Sites naturels et curiosités touristiques de la région :

Sites naturels : la vallée du paradis,Assif El Had, Inzerki, cascade du voile de la mariée, plissement géologique (grotte) et paysage rural entre Imouzzer et Assif El had, route du rucher d’Inzerki (paysage pittoresque et diversité végétale étonnante), grotte Win Timdowin,haut lieu de spéléologie.

Pressoirs : la région,qui est aussi connue pour son huile d’olive de grande qualité, compte de nombreux pressoirs traditionnels qui valent bien le détour.

Souks hebdomadaires : Plusieurs souks hebdomadaires s’y tiennent également. C’est l’occasion pour les habitants des villages avoisinants de s’approvisionner ou d’écouler leurs produits : El âarba de Tiqui, Akesri, El âarba d’Aourir, El khmis d’Imouzzer, Sebt Taddart.

Ecoles coraniques et Zaouia : Aourir, Zaouia d’Alma, Zaouia de Tighanimine (l’une des plus anciennes zaouia du Haut Atlas Occidental) et le mausolée de Sidi Brahim ou Ali, Taddart et la Zaouia de Sidi Bousmaïl, Zaouia d’Isoukal.

En dépit de toutes ses potentialités naturelles,la région d’Imouzzer Idaoutanane est encore une région sous-développée qui mérite plus d’attention de la part des responsables.

Vrai paradis du tourisme écologique et circuit touristique très prisé des touristes nationaux et étrangers, Imouzzer Idaoutanane devrait bénéficier d’infrastructures de base à la hauteur de sa réputation. Ses sites naturels devraient être protégés contre toute agression humaine (pollution,construction anarchique ) et mis en valeur par une signalisation appropriée. Des aires d’observation devraient être aménagées au bord de la route pour permettre aux visiteurs d’admirer le paysage fantastique de la région. En outre, la cascade à sec dès le mois de mars, gagnerait à être mise en eau toute l’année par la déviation d’une partie de l’eau de la source actuelle ou à l’aide d’un circuit de pompage.

D’autre part, le réseau routier devrait être renforcé et amélioré, notamment entre Aourir et Imouzzer. Cette vieille voie d’accès devrait être élargie et sa signalisation verticale et horizontale renforcée. Car, si Imouzzer Idaoutanane est une très belle région montagneuse, sa route actuelle, très sinueuse, est encore dangereuse malgré tous les travaux qu’on y a entrepris. Plusieurs virages dangereux devraient avoir des parapets pour éviter le pire en cas d’embardée.

Par ailleurs, l’apiculture et la production d’huile d’argane devraient être réorganisées et les produits du terroir mis en valeur sous un label propre à la région. De plus, on pourrait également développer d’autres activités touristiques dans la région en rapport avec le tourisme écologique, à savoir : les randonnées pédestres et à dos de mulets, le VTT, la création des gîtes ruraux, etc. Les plantes médicinales de la région, encore inexploitées, devraient aussi être valorisées. Enfin, on pourrait également développer la culture de caroubiers.

M’bark Chbani

Source : Libération

 petit article special pour mon pote mario !!!

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14 avril 2008 1 14 /04 /avril /2008 21:35
Harcèlement et arnaque, ces vrais maux qui menacent notre tourisme

« Les gens sont toujours sur votre dos pour essayer de vous vendre quelque chose à des prix exorbitants, à croire qu’ils nous prennent pour des pigeons au portefeuille bien gras ». C’est le commentaire laissé sur internet par un touriste de passage à Marrakech.


Riposte d’une autre touriste sur le même site : « Au contraire, Marrakech est une ville superbe, pas trop chère, qui convient aux Français ! Et je ne sais pas pourquoi ils lui ont donné un nom pareil, ‘‘Arnakech’’ ». C’est le genre de réflexions qu’on peut, malheureusement, trouver en vrac sur le site arnakech.com où les commentaires négatifs l’emportent largement sur les positifs.

Harcèlement, arnaque, faux guides, vendeurs ambulants et autres abus, tels seraient les souvenirs que beaucoup de touristes qui visitent Marrakech et les autres villes du Maroc emportent avec eux. Et cela porte un coup au taux de retour, car, qu’on le veuille ou non, la meilleure publicité pour une destination touristique reste le bouche à oreille. Quelle est la part de vérité dans cette perception négative ? Les professionnels du tourisme relèvent tous qu’il y a une recrudescence de ces phénomènes, après qu’ils aient été un moment maîtrisés.

100.000 DH de commissions en une année

Selon un tour-opérateur installé en France, ces pratiques sont connues de tous et les autorités ne font rien pour les éradiquer. « Quand les professionnels du tourisme rencontrent les autorités locales, ils passent leur temps à se féliciter mutuellement, sans aborder les vrais problèmes », déplore-t-il.

Dans la réalité, il existe deux sortes d’arnaques envers les touristes, souligne ce bazariste de Marrakech qui tient à garder, pour des raisons compréhensibles, l’anonymat : l’arnaque organisée et son pendant, l’arnaque sauvage. « Aujourd’hui, les groupes de touristes se vendent à leur insu au prix fort, car les bazars payent à certaines agences de voyages entre 10 DH et 50 DH par personne pour une simple visite, et le guide perçoit une ristourne sur le chiffre d’affaires réalisé par le bazar qui se situe entre 40 et 50 % ! », explique-t-il. C’est dire combien ce commerce est florissant puisque même les Impôts n’encaissent pas autant.

Certains guides, pas tous heureusement, vont jusqu’à négocier à l’avance les visites des groupes qu’ils sont censés promener et instruire. Pour toute l’année, quand ce n’est pas pour une seule saison, leurs gains se situent entre 50.000 et 100.000 DH. Et de surcroît, les guides encaissent la somme à l’avance contre un chèque de garantie déposé chez le commerçant. Le chèque est restitué à la fin, quand le montant de la commission (appelée dans le jargon jaâba) aura couvert celui de la « dette ». Certains bazaristes qui ont pignon sur rue s’offrent aussi la clientèle des maisons d’hôtes selon le même principe. La recette est toujours la même : « N’achetez rien, je vous recommanderai à un ami bazariste qui va vous faire de bons prix ». Et pour des bons prix, ce sont souvent de grosses surprises avec des articles vendus dix fois leur prix.

De vraies fausses bonnes affaires

Alors, quand l’argent est ainsi à portée de main, tout le monde s’y met. Actuellement, ce sont les échoppes des marchands d’épices et autres herboristes qui sont des lieux incontournables pour les emplettes des touristes. Là aussi, les prix sont multipliés par 10, au moins, et la ristourne de 50% est de rigueur. Evidemment, ces balades pour touristes ne sont pas comprises dans les packages et sont présentées comme des visites gratuites offertes par le réceptif ou le guide.

Pour l’anecdote, ce chauffeur de taxi revêt dès 20 heures la casquette de faux guide et éteint le compteur. Il propose au touriste égaré de l’accompagner durant 24 heures pour 200 ou 300 DH, autant dire pas grand-chose. Il lui conseille, bien sûr, de ne rien acheter car les autres sont tous des voleurs, alors que lui a un frère qui a un bazar, un cousin qui a un restaurant ou encore un autre qui organise des circuits en dehors de la ville. Il peut gagner ainsi 3000 à 4000 DH en un temps record.

Des concierges d’hôtels et autres gardiens se transforment aussi en guides occasionnels, usant des mêmes méthodes. Même les conducteurs de calèches (les fameux koutchi), de connivence avec les bazars, s’arrangent pour que leurs chevaux soient fatigués ou aient soif juste au bon endroit.

Certes, il y a une brigade touristique qui a pour mission de veiller, de contrôler et de présenter les contrevenants à la justice. Mais, de l’avis général, cette brigade, autrefois efficace, a aujourd’hui baissé les bras face à cette petite délinquance pour se consacrer aux gros problèmes comme la pédophilie ou le trafic de drogue. Là encore, et à l’heure où nous mettions sous presse, le responsable de cette brigade à Marrakech restait lui aussi injoignable ! Le sujet, pourtant crucial, ne suscite apparemment pas d’intérêt chez nos décideurs. C’est bien dommage.

Source : La vie éco - Mohamed Moujahid

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13 avril 2008 7 13 /04 /avril /2008 22:32
Oujda est la capitale de l’est du Royaume du Maroc. C’est une ville frontière avec l’Algérie.
Proprement dit c’est la porte terrestre du Maroc. Elle est bâtie sur la plaine d’Angad bordée par une des plus belles régions montagneuses du Maroc : les beni-Isnassen. Cette situation géographique privilégiée fait d’elle un carrefour entre le Maroc et les autres pays du Maghreb et d’Afrique du nord d’une part et entre le Maroc et l’Europe via Nador d’autre part.
Fondée en 994 par Ziri Ben Attia chef de la tribu de Maghraoua ( groupe de nomades Zéèntes), Oujda est restée la capitale de son royaume pendant 80 années.
Les historiens arabes rapportent que Ziri Ben Attia voulait faire d’Oujda un lien de retrait en cas de revers, estimant qu’il se trouvait plus en sécurité au milieu d’une plaine déserte parcourue par des nomades zénétes qu’à Fès ou à Tlemcen où la population citadine lui était moins attachée.
A travers de cette ville Ziri Ben Attia voulut contrôler un carrefour où se croi les caravanes allant de la mer à Sijilmassa et celles unissant Tlemcen à Fès.
Oujda était donc un nœud d’un trafic commercial important au carrefour de deux axes essentiels de circulation.

 


 

La domination des Maghraoua ne dura que quatre-vingt ans. Oujda hébergera ensuite successivement les almoravides et les almohades, qui, en 1208, y élevèrent une nouvelle ceinture de fortification.
Plus tard , les Méridiens de Fès et les Abdelouadites de Tlemcen en firent un enjeu qui aboutit à sa destruction complète en 1271 le roi Mérinide Abou Youssef reconstruisit la ville en bâtissant une casbah, un palais, une mosquée(Djamaa El Kebir) qui existe encore aujourd’hui.
Oujda fut de nouveau ruinée entre 1335 et 1336 par le sultan Abou l’Hassan.
Aprés 1336, la ville se construisit peu à peu, en 1679 le Sultan Alaouite Moulay Ismail fit restaurer en partie les principaux édifices d’Oujda qui tomba peu après aux mains des tures qui prit fin en 1795.
Entre 1894 et 1896, une enceinte fut élevée pour protéger la ville qui avait alors la forme d’un polygone irrégulier d’une superficie de 28 hectares environ.
Aucune modification ne devrait être apportée à son aspect jusqu’en 1907, époque de l’occupation de la ville d’Oujda par les troupes françaises le 29 mars.

 Trois portes principales donnaient accès dans l’agglomération à l’est :

Bab Sidi Abdelouahab porte ogivale encadrée de deux bastions au dessus de laquelle le Maghzen faisait accrocher les têtes coupées des rebelles d’où son nom de " porte de tête "

Au nord :Bab El Khemis. La médina comprenait neuf quartiers aux différents fractions de la population oujda : ( achegfane – ahl oujda – oulad amrane – ahl el jamel – oulad el gadi – oulad aîssa – le mellah)
La médina comprenait aussi le quartier des marchés ( commerçant et ratissant) et le quartier de la casbah ( bureaux du maghzen)

Prés de la porte Bab Sidi Abdelouahab, un souk mmou marché se tenait chaque jeudi , cinq fondouk ou hôtels trois mosquées Djamaâ El Kebir , Djamaâ Heddada , Djamaa Sidi Okba) une medersa ou collège, trois synagogues.

Dans les jardins, irrigués par des séguia, alimentés par les sources de Sidi Yahia Benyounes , les gens d’Oujda faisaient des cultures maraîchères .
Pour des motifs de sécurité, le camp militaire français s’installe sur une butte (572m) qui à 900 mètre au sud dominait la médina.

Vers 1920 des constructions d’intérêt communs apparaissent :

 Un marché couvert arabe sur la place de Bab Sidi Abdelouahab
 des abattoirs près de le Kasba
 l’immeuble du trésor
 le Tribunal de première instance
 le lycée des garçons et l’ancien collège des jeunes filles.

En 1910 la voie normale des chemins de fer était prolongée de Marnia d’Algérie jusqu’à Oujda.
Pour des raisons d’ordre technique, la gare fut construite à trois kilomètres au nord de la médina.(village koulouche) vers 1920, apparaissaient des constructions d’intérêt commun : un marché couvert arabe sur la place abdelouahab, un abattoirs prés de la kasbah, l’immeuble du trésor, le tribunal de première instance, le lycée de garçon et l’ancien collège de jeunes filles. 
 

La construction d’une nouvelle gare, décidée en 1928, en raison de l’éloignement de la gare primitive, a contribué à interdire toute extension vers l’Ouest de la ville arrêtée à l’est par les jardin ne peut que se développer selon un axe nord-sud .
En effet, les contraintes de la topographie ont imposé la localisation de la gare sur la rive droite de Oued-Nachef.

 

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