26 novembre 2009
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Human Rights Watch (HRW) a demandé aux autorités serbes de "protéger pleinement" les droits de la communauté homosexuelle, victime de "violences homophobes", dans une lettre adressée au président serbe Boris Tadic, a indiqué l'organisation sur son site Internet.
"Les violences homophobes au cours des récents mois ont menacé l'accès de la communauté homosexuelle à des libertés essentielles", souligne HRW dans cette lettre où elle appelle les autorités serbes à "faire preuve de courage et à condamner la haine et à prévenir les abus".
"La liberté sur le papier est sans valeur lorsque l'Etat ne peut ou ne veut pas protéger ceux qui entendent exercer cette liberté", estime HRW.
"Les préjugés et la haine ont empêché pendant trop longtemps trop de Serbes de faire partie intégrante de la société", poursuit-telle.
En septembre dernier, la Gay Pride prévue dans le centre de Belgrade a été annulée par ses organisateurs, les autorités serbes les ayant avertis que les risques de violences de la part d'éléments "extrémistes" homophobes étaient trop élevés.
Un premier rassemblement public d'homosexuels serbes s'était achevé dans la violence, en 2001 à Belgrade, où les forces de l'ordre n'avaient pas été en mesure de contenir des assaillants ultra-nationalistes, auxquels s'étaient joints des supporteurs de football et des skinheads. src e-llico
"Les violences homophobes au cours des récents mois ont menacé l'accès de la communauté homosexuelle à des libertés essentielles", souligne HRW dans cette lettre où elle appelle les autorités serbes à "faire preuve de courage et à condamner la haine et à prévenir les abus".
"La liberté sur le papier est sans valeur lorsque l'Etat ne peut ou ne veut pas protéger ceux qui entendent exercer cette liberté", estime HRW.
"Les préjugés et la haine ont empêché pendant trop longtemps trop de Serbes de faire partie intégrante de la société", poursuit-telle.
En septembre dernier, la Gay Pride prévue dans le centre de Belgrade a été annulée par ses organisateurs, les autorités serbes les ayant avertis que les risques de violences de la part d'éléments "extrémistes" homophobes étaient trop élevés.
Un premier rassemblement public d'homosexuels serbes s'était achevé dans la violence, en 2001 à Belgrade, où les forces de l'ordre n'avaient pas été en mesure de contenir des assaillants ultra-nationalistes, auxquels s'étaient joints des supporteurs de football et des skinheads. src e-llico