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18 février 2009 3 18 /02 /février /2009 19:51
Trois ans après Brokeback, les Oscars peuvent-ils sacrer Harvey Milk?

L'Oscar du meilleur film avait échappé en 2006 au western homosexuel "Le secret de Brokeback Mountain" à la surprise générale. Trois ans plus tard, la biographie du héros gay "Harvey Milk" a-t-elle une chance devant ce jury parfois jugé conservateur?
Tourné par Gus Van Sant, "Harvey Milk" raconte le destin du premier homme politique américain ouvertement homosexuel à avoir été élu à un poste à responsabilités, à San Francisco dans les années 1970.

L'oeuvre a été nommée à huit reprises aux 81e Oscars, dont des catégories prestigieuses: film, réalisateur, acteur pour Sean Penn dans le rôle titre, second rôle masculin pour Josh Brolin et scénario original.

Mais l'histoire récente des Oscars incite à la prudence sur les chances de victoire d'une telle oeuvre. En 2006, "Brokeback Mountain", qui était donné favori pour le trophée le plus convoité, celui du meilleur film, avait perdu face à "Collision". Ang Lee s'était consolé avec l'Oscar du réalisateur.

Certains commentateurs avaient affirmé que des électeurs de l'Académie des Oscars avaient voté pour "Collision" par hésitation à récompenser un film "gay".

"Il n'y a pas de doute que l'homophobie et la nature de 'Brokeback Mountain' aient incité certains membres de l'Académie à ne pas le soutenir. Je ne pense pas que cela ait été la majorité, mais cela a pu être assez pour faire pencher la balance", observe Neil Guiliano, président de l'association américaine de défense des homosexuels GLAAD.

"Cette année, je suis certain que les problèmes d'il y a trois ans auront servi de leçon aux membres de l'Académie et qu'ils voteront pour le film dont ils estiment vraiment que c'est le meilleur de l'année", explique Neil Guiliano à l'AFP.

En brisant les conventions du western et l'image du cow-boy, "Brokeback Mountain" avait provoqué l'exaspération de groupes conservateurs.

"Harvey Milk" est loin d'être aussi polémique, souligne Larry Gross, professeur de communication à l'université de Californie du sud et spécialiste des rapports des médias à l'homosexualité: "il s'agit d'une "biographie filmée assez classique, il n'y a pas beaucoup de sexe, juste un baiser au début".

Mais il note aussi qu'un tel film "n'a pu se monter que parce que Sean Penn était là". La présence de cet acteur de premier plan, Oscar en 2004, a contribué à débloquer un projet dans les limbes depuis 15 ans.

Pour Neil Guiliano, le simple fait que ce film ait pu se tourner montre que "notre culture est en train de changer, et devient plus tolérante".

Sorti par coïncidence quelques semaines après le rejet des mariages homosexuels par les électeurs californiens, "Harvey Milk" permet de "rappeler à Hollywood que le public a soif d'histoires qui racontent des histoires authentiques et significatives sur les homosexuels et les lesbiennes", selon lui.

Même optimisme pour Todd Heusen, directeur du festival du film gay "Outfest" de Los Angeles, où Van Sant avait été récompensé il y a dix ans pour l'ensemble de sa carrière.

Il rappelle que le début du changement d'attitude de Hollywood sur les personnages homosexuels a eu lieu lorsque Tom Hanks a reçu un Oscar pour son rôle de malade du sida il y a 15 ans pour "Philadelphia". "Puis il y a eu de plus en plus de rôles d'homosexuels dans les séries télévisées", note-t-il.

"Cela nous a mené à voir 'Brokeback' obtenir un important succès et être accepté par le grand public, et le fait qu'il ait été nommé (aux Oscars) et obtenu le trophée du réalisateur constituait un sacré succès", selon Todd Heusen, pour qui ce film "a montré le pouvoir du cinéma à faire évoluer" les mentalités. src e-llico
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6 février 2009 5 06 /02 /février /2009 17:59
Grâce à un certain nombre de mesures prises, durant la dernière décennie, au Maroc, la télévision et le champ cinématographique nationaux ont connu une évolution remarquable :
- une nette progression de la production cinématographique nationale accompagnée d’une importante affluence du public marocain ;
- des festivals cinématographiques de renommée internationale,
- des rencontres cinématographiques de thématiques diversifiées ;
- une conjoncture et un climat qui favorisent, de plus en plus, la production cinématographique internationale ;
- un accroissement de la production télévisuelle des œuvres dramatiques ;
- une abondante production annuelle de courts métrages ;
-le développement des moyens et services du CCM ;
- des projets concernant la formation aux métiers de l’audiovisuel dont certain sont déjà concrétisés et d’autres qui sont en cours de réalisation ;
- l’implication d’associations professionnelles et culturelles dans l’organisation et le débat du champ audiovisuel.
Cette évolution notable ne saurait occulter certains manques à combler dans le champ audiovisuel marocain. Le film d’amateur (cinéma et vidéo) ne trouve pas encore d’espace dans cette configuration audiovisuelle nationale.
Au Maroc, le cinéma d’amateur n’a pas connu le même enthousiasme et la même vivacité que dans les autres pays maghrébins.
La Tunisie et l’Algérie ont depuis assez longtemps fondé un espace national identifiant les cinéastes amateurs et leurs productions et offrant des opportunités pour l’échange des expériences. Au Maroc, le cadre du cinéma d’amateurs n’a jamais été identifié de façon large et continue. La principale et dernière manifestation qui avait cette ambition était celle d’Azemour (1982) …
La production des amateurs n’est, donc, pas bien connu dans notre pays ; elle reste prisonnière des archives familiales si elle n’est pas perdue à jamais.
Hier, le cinéma d’Amateurs était assez coûteux et son processus de production assez lourd, et du fait, restait à la portée d’une élite, mais, aujourd’hui, avec l’avènement de l’outil numérique et ses retombées positives sur la technologie de la production audiovisuelle, le cinéma et la vidéo d’amateurs sont devenus accessibles aux masses.
Le coût, la légèreté et l’abondance des équipements nécessaires, la facilité de tournage et de montage
– mixage, et la qualité des productions qu’ils permettent d’avoir...font qu’un grand nombre d’amateurs créent de façon plus ou moins avertie leurs propres films. Suite...

www.settat.film.ma
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27 janvier 2009 2 27 /01 /janvier /2009 16:57
"Casanegra", film-vérité sur Casablanca, dévoile la face sombre du Maroc
Violence, langage cru, sexe... Jamais un film marocain n'aura été si loin. Casanegra, le second long métrage du réalisateur Noureddine Lakhmari, 44 ans, est en passe de devenir un phénomène de société au Maroc. Dans les quatre villes - Casablanca, Rabat, Tanger et Marrakech - où le film est projeté depuis le 24 décembre 2008, les salles affichent souvent complet. Jeunes, vieux, riches, pauvres, femmes voilées ou en jean, affluent en masse.






L'histoire met en scène deux jeunes chômeurs, des paumés d'une vingtaine d'années, qui vivent de petites combines et rêvent d'Europe, d'argent et de sexe. Mais le personnage principal du film, c'est Casablanca et son centre-ville de style art déco, vestige de l'époque coloniale.

Casanegra se joue de Casa la Blanche et en dévoile les bas-fonds, la nuit surtout. L'envers du décor, c'est une ville poisseuse, sale, dure, qui porte l'énergie bouillonnante du désespoir. Ce sont les exclus du boom économique vanté par les élites. C'est la colère, la violence physique et verbale de ceux qui défendent leurs territoires. Le langage utilisé est la darija, l'arabe dialectal marocain, mais dans sa version la plus populaire.

Reflet des amours déçus et des rêves brisés, Casanegra n'est pas tendre pour ses enfants. Avec ce film hyperréaliste, interdit aux moins de 12 ans, Noureddine Lakhmari fait exploser de nombreux tabous : alcool, drogue, homosexualité, prostitution, femmes battues, enfants des rues, masturbation... "Je n'ai rien inventé. Mon film est un miroir de la société marocaine. Je montre le Maroc tel qu'il est, non tel qu'on veut nous faire croire qu'il est, explique Noureddine Lakhmari. La violence et l'injustice sociale sont universelles. Cessons d'être hypocrites et admettons qu'on les trouve aussi chez nous."



"UNE THÉRAPIE DE CHOC"

Réalisé avec l'aide de l'Etat, via le Centre cinématographique marocain, Casanegra n'a pas, jusqu'à présent, déclenché de vive polémique, même si les conservateurs et les religieux ont déploré "sa violence et sa grossièreté". Abdelillah Benkirane, secrétaire général du parti islamiste Justice et développement, l'a critiqué, tout en reconnaissant ne pas l'avoir vu. "(Ce film) s'inscrit dans une série qui encourage la débauche et le sionisme", a-t-il déclaré à la télévision.

L'hebdomadaire francophone marocain Tel Quel, lui, a salué Casanegra et lui a même consacré sa couverture, son éditorial et pas moins de sept pages.

"Le modèle que propose ce film n'est pas celui d'une société amorale mais d'une société qui admet sa part d'amoralité. Donc qui n'a plus peur d'elle-même", estime Ahmed Benchmesi, le jeune directeur de Tel Quel. Pour lui, Casanegra fait office de "thérapie de choc" pour "ouvrir les yeux des Marocains et secouer les certitudes ouatées dans lesquelles la propagande officielle tente de les enfermer depuis un demi-siècle".

Pour la jeunesse, Casanegra est en effet un bol d'oxygène, en partie issu du mouvement culturel Nayda ("ça bouge"). Ce mouvement alternatif, né en 2003, explose littéralement depuis deux ans. Un documentaire, Casanayda, réalisé par Dominique Caubet, une professeure d'arabe maghrébin aux Langues orientales à Paris, vient d'ailleurs de lui être consacré.

Florence Beaugé - Le Monde
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15 janvier 2009 4 15 /01 /janvier /2009 17:07
Une jeune femme médecin voilée découvre l’amour dans les bras du beau Hamza. Scandale ! Le premier long-métrage de Aziz Salmy, Amours voilées, a provoqué l’ire du député islamiste Abdelbari Zemzmi, qui plaide à longueur de journaux pour l’interdiction pure et simple du film. Le député, qui n’a pas jugé bon de regarder le film, dénonce « un appel à l’abandon du voile ».


« Je cherche à provoquer le débat », avait déclaré le réalisateur marocain Aziz Salmy au moment de la présentation de son premier long-métrage, Amours voilées , hors compétition, au Festival international du film de Marrakech (du 14 au 22 novembre). Un film qui a pour ambition de lever le voile sur une frange de la société marocaine, ces jeunes trentenaires qui ont réussi socialement, et qui restent tiraillées entre leurs ambitions professionnelles et la tentation d’une vie familiale bien rangée, dans l’ombre d’un homme protecteur et bienveillant. Batoul, l’héroïne du film, médecin de 28 ans, issue d’une famille bourgeoise conservatrice, découvre l’amour en la personne du beau Hamza. Elle se laisse alors prendre dans le tourbillon de l’amour, se donnant pour la première fois à un homme au mépris des conventions sociales.

« Une relation illégale »

En fait de débat, le long-métrage de Aziz Salmy aura provoqué les foudres du député et prédicateur Abdelbari Zemzmi, du parti Renaissance et Vertu, qui s’est, dès la sortie du film, fondu de déclarations dans la presse pour dénoncer son immoralité supposée. Ne se contentant pas de manifester son désaccord, l’homme multiplie les appels pour l’interdiction de sa diffusion. « Je vais interpeller le ministre de la Communication pour obtenir l’interdiction du film, et je demande désormais au gouvernement d’assumer ses responsabilités », s’est-il enflammé sur les colonnes de Aujourd’hui le Maroc, le 9 janvier. Ce qui a fait bondir le député ? « Cette fille entretient avec un jeune homme une relation illégale, qui se solde par une grossesse […] et quelques séquences du film montrent des filles voilées fumer du narguilé ». Selon le parlementaire, le message qu’Amours voilées veut faire passer « n’est pas logique, ni légal, parce que la fille en portant le voile n’a d’autre intention que de s’acquitter de son devoir religieux, tout comme n’importe quel autre musulman qui fait sa prière, donne l’aumône, ou accomplit le jeûne ». En somme, pour le député, « ce film véhicule un appel à l’abandon du voile ».

« Je parle d’un cas particulier »

Le réalisateur Aziz Salmy, qui précise que la diffusion du film a été autorisée par le Centre cinématographique marocain, se trouve pour sa part contraint de défendre son film sur le terrain de la moralité. « Dans mon film, je parle d’une seule femme, du cas particulier d’une certaine catégorie de femmes, et je ne généralise pas. Il s’agit de l’histoire d’une femme qui n’arrive pas à concilier sa vie sentimentale et sa vie religieuse, entre modernité et conservatisme, entre le divin et le charnel », explique-t-il dans un entretien au même journal. Et d’ajouter : « Le but de mon film n’est pas de faire la morale et encore moins de polémiquer. Pour moi, le but du cinéma est de poser les problèmes de la société et de créer un débat positif. Et puis l’histoire d’une femme modèle n’intéresserait personne. En tant que réalisateur, je choisis des histoires intéressantes et des personnages complexes. »

La sortie du député Abdelbari Zemzmi appelant à la censure pure et simple d’un film, n’étonnera pas outre-mesure au royaume chérifien. L’homme est connu pour ses positions extrêmes. Il avait auparavant suscité l’indignation en refusant le statut de « martyr » à Ben Barka, traitant l’opposant marocain, sur les colonnes de Maroc hebdo, de « renégat » qui a mérité son assassinat, parce qu’il était communiste et contre la monarchie. En tout cas, la controverse autour des Amours voilées, d’Aziz Salmy, a toutes les chances de lui servir de campagne de promotion, comme ce fut le cas pour Marrock, de Leïla Marrakchi, il y a encore quelques années. Ce qui devrait encore une fois éluder les critiques sur les considérations esthétiques du film.
Source : Afrik.com - Djamel Belayachi
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29 septembre 2008 1 29 /09 /septembre /2008 21:18
Après «La symphonie marocaine», c’est au tour d'«Adieu mères» de Mohamed Smail de concourir aux Oscars 2009 dans la catégorie du meilleur film en langue étrangère.


Alors que dans des pays amis et voisins l’on retire des productions cinématographiques marocaines, au pays de l’oncle Sam, le film marocain «Adieu Mères» du réalisateur Mohamed Ismail a été retenu lundi, pour concourir aux Oscars 2009 dans la catégorie du meilleur film en langue étrangère.
Selon un communiqué du Centre cinématographique marocain, une commission réunissant des professionnels et des critiques de cinéma s’est réunie, lundi à Rabat et a sélectionné le film «Adieu mères» de Mohamed Ismail, conformément aux critères établis par l’«Academy of Motion Picture Arts and Sciences».

Les Prix de l’Académie des arts et sciences du cinéma (Academy of Motion Picture Arts and Sciences), plus connus sous leur surnom d’Oscars (nom donné à la statuette récompensant les lauréats) récompensent chaque année, depuis 1928, les meilleurs films sortis aux Etats-Unis ainsi qu’un éventail des meilleurs professionnels du cinéma dans diverses catégories. Le film «Adieu mères» a lieu en 1960 et met en scène l’histoire de Brahim et Henry, l’un musulman, l’autre juif, associés dans une scierie et sont liés par une très forte amitié depuis leur plus tendre enfance.

Fatima et Ruth, leurs femmes respectives, sont également attachées l’une à l’autre et travaillent ensemble dans un même bureau d’assurances. Fatima est stérile et voue un amour particulier aux deux enfants de Ruth, Avi et Aïda, qu’elle considère comme siens.

Les difficultés économiques et certaines vexations commencent à se faire pesantes sur la population juive. Un jour, à la sortie de la synagogue, Mama Hanna, mère de Ruth, subit une agression de la part de jeunes voyous sous les yeux de sa famille, de Rebbi Braham et d’un jeune scout dévoué; David.
Benchétrit, un agent chargé de l’immigration, envoyé pour encadrer la communauté juive, assiste à cet incident.

Eliane, la fille de Chochana, et Mehdi, le fils de Benchekroun, étudient ensemble dans une école technique et entretiennent des relations amoureuses secrètes. Chochana, femme juive traditionnelle, désapprouve totalement cette idylle. Mama Hanna décède suite à l’agression et laisse sa fille Ruth désemparée. Henry et Brahim commencent à ressentir un ralentissement de leurs activités à la scierie. Benchétrit, tout en rendant visite à Henry, lui fait l’éloge du pays et finit par le convaincre d’immigrer. «En somme, le but poursuivi par ce film, hymne à la paix, est de prouver combien les actions généreuses vis-à-vis d’autrui, entraide et solidarité, constituent la mission principale dont chacun doit prendre conscience.

A travers ce film, qui dépeint une atmosphère exemplaire d’amour du prochain sans aucune discrimination, face aux aléas de la vie, nous voulons transmettre ce message que chacun nourrit au plus profond de soi : l’espoir de voir un jour le loup et l’agneau réunis paisiblement au bord d’un lac», souligne le réalisateur. Notons que le casting du film «Adieu mères» a réuni un bouquet de comédiens marocains et étrangers de renom, entre autres, Marc Samuel, Rachid El Ouali, Souad Hamidou, Hafida Kassoui, Rachel Huet et Nezha Regragui.

Rappelons que les Academy Awards, plus connus sous le nom d’Oscars, sont des récompenses cinématographiques attribuées annuellement à Los Angeles pour saluer l’excellence de l’industrie du cinéma, mondiale en général, américaine et anglo-saxonne en particulier. L’attribution de ces distinctions dans les différents domaines choisis pour représenter l’ensemble des métiers ou des collèges professionnels du 7ème art (réalisation, interprétation, scénario, technique) est organisée, gérée et contrôlée par l’association professionnelle Academy of Motion Picture Arts and Sciences (AMPAS, académie des arts et sciences du cinéma) qui comptait en 2003 5816 membres et représentants possédant le droit de vote. Parmi l’ensemble de ces membres qui regroupent notamment des producteurs, des scénaristes, des réalisateurs, des techniciens et plusieurs autres personnes exerçant une profession liée à l’art cinématographique, les acteurs sont les mieux représentés avec 1311 adhérents (près d’un tiers).

Même si l’association est ouverte aux personnalités mondiales, l’essentiel de ses membres reste originaire des États-Unis. Les récompenses décernées sont destinées aux films et aux personnes qui représentent, aux yeux de l’académie, les meilleurs réalisations, ouvrages et travaux artistiques de l’année écoulée.




Par : Ilham Khalifi
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  • : je cree ce blog pour venir faire connaitre mes idees , je suis gay et j'ai vecu une longue histoire avec un musulman, je veut ici partager des idees avec les gens du monde , chacun est le bienvenu pour laisser un com , je repondrai tjrs en donnat mon avis perso , meme si parfois je pourrais choquer certaine personne , alors apprenez a dialoguer et a etre a l'ecoute des autres , vous en ressortirez bien plus grand , bonne visite a tous
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