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5 janvier 2010 2 05 /01 /janvier /2010 16:54
http://www.e-llico.com/img/sholmes2.jpgLa détentrice du copyright américain de Sherlock Holmes menace de bloquer toute suite du film si les producteurs persistent à développer un scénario homoérotique. Le film actuellement sur les écrans, lui, séduit le public américain et britannique.
Le "Sherlock Holmes" de Guy Ritchie est sur les écrans américains et britanniques depuis quelques jours. Robert Downey Jr interprète le célèbre détective et Jude Law son acolyte, le Dr Watson.

On a souvent spéculé sur l’identité sexuelle du plus fameux des détectives créé par Conan Doyle, notamment sur l’absence de femmes dans son univers proche et sur son compagnonnage avec le docteur Watson.

Dans des entretiens avec la presse, Downey Jr a évoqué la tension homo-érotique existant entre les deux personnages, que l'ont voit dans le film successivement se livrer à une lutte au corps à corps et partager le même lit.

Dans le show télévisé américain de David Letterman, il a récemment confié se demander si Holmes était "un homosexuel très butch".

Toutes ces déclarations déplaisent à la titulaire des droits d'auteur de la série Sherlock Holmes aux États-Unis, Andrea, Plunkett.
Cette dernière a menacé de retirer les droits d'exploitation du personnage si la dimension homosexuelle de la relation entre Holmes et Watson devait persister.

"J'espère qu'il ne s'agit que d'humour noir de la part de M. Downey", a-t-elle affirmé à Total Film, ajoutant, "je ne suis pas hostile aux homosexuels, mais je le suis à quiconque n'est pas fidèle à l'esprit des livres".

Par ailleurs, les esprits critiques qui s'inquiétaient de la dimension homosexuelle donnée au personnages au niveau commercial sont démentis par le public. En effet, "Sherlock Holmes" se porte bien au box office, tant au Royaume-Uni qu'aux États-Unis où il est en deuxième position derrière à "Avatar". src e-llico

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8 décembre 2009 2 08 /12 /décembre /2009 18:57
Une prochaine production de Bollywood mettra en scène la première scène d'amour gay de cette industrie populaire du cinéma indien.
La séquence en question se nomme "I Am Omar". Elle est une des quatre histoires courtes qui composent le film "I Am" et met en scène des prostitués masculins et des policiers homophobes.

Dans cette scène, deux acteurs s'embrassent dans un lieu public et sont surpris par un agent de police qui menace de les réprimer au titre de l'article 377, toujours en vigueur en Inde et qui interdit les relations homosexuelles.

Le réalisateur du film a confié à la presse qu'il espérait que la scène passerait la censure cinématographique indienne.

"Heureusement, aucun de mes acteurs n'a eu de réserve. Ils ont tourné cette scène qui va bien au-delà de tout ce qu'on a pu voir au cinéma indien comme des professionnels", explique-t-il.

Le film doit être projeté au prochain Festival de Rotterdam.

Un jugement de la Haute cour de Delhi, datant de l'été dernier considère que l'homosexualité ne doit plus être considérée comme un crime en Inde, mais le gouvernement tarde à l'appliquer.
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6 novembre 2009 5 06 /11 /novembre /2009 16:29

"Chéries-Chéris", le 15ème Festival de films gays, lesbiens et trans de Paris, se tient du 16 au 22 novembre au Forum des images. La programmation 2009 recèle une foule de découvertes cinématographiques en tout genre et pour tous les goûts et propose une quarantaine de séances et de nombreuses rencontres.
Cette année, le festival, rebaptisé "Chéries-Chéris", coïncide avec plusieurs anniversaires : les émeutes de Stonewall, la chute du mur de Berlin, celui de la création de Gai Pied et de la naissance d'Act Up. Et puis celui du Festival lui-même qui fête ses 15 ans. "Ce qui n’est pas rien", comme le souligne Didier Roth-Bettoni, le directeur artistique du festival.

"Nous avons voulu un ancrage plus fort que jamais dans l’histoire, la visibilité, l’identité et les cultures des gays, des lesbiennes et des trans", dit-il.

Le retour du festival au Forum des images est aussi l'occasion de réaffirmer la dimension cinéphilique de la manifestation. Ce souhait vaut au spectateur la présence d’œuvres de premier plan, remarquées à Cannes, Berlin ou Sundance comme "Nuits d’ivresse printanière" (programmé en ouverture), "Strella" ou "I Love You Phillip Morris" (en clôture).

Conforme à sa vocation, le festival propose un "panorama" de la production qui permet de voir une quinzaine de films inédits sur les écrans français.
On signalera "Ander" de l'Espagnol Roberto Caston, "An Englishman in New York" sur Quentin Crisp, "Vil romance" de l'Argentin José Celestino Campusano ou encore le dernier film de João Pedro Rodrigues, "Mourir comme un homme", sans oublier "La Vie intermédiaire" de François Zabaleta.

Les courts métrages qui connaissent toujours un beau succès au festival se déclinent "Côté filles" et "Côté garçons", avec cette année un souci d'honorer la french touch.

Plusieurs séances spéciales sont au programme, consacrées à Tel Aviv, à Berlin, au genre ou travailleurs du sexe à travers des documentaires notamment.

Le festival s’intéresse aussi à l’adolescence LGBT en posant, à travers plusieurs films et rencontres, la question : "Quinze ans : le bel âge ?". Une façon de rester en contact avec le jeune public.

Impossible de citer les autres "surprises" qui émaillent une programmation riche et éclectique.

D'autant qu'il faut souligner que le festival ne s’arrête pas aux projections ou débats avec des invités comme Joao Pedro Rodrigues, Maria Beatty, Lou Ye, Monika Treut, Patric Jean... ; chaque soir, la fête se poursuit hors les murs du Forum.
Mieux même, "Chéries-Chéris" déborde de sa semaine et commence dès le 11 novembre au Troisième Lieu, et surtout dès le dimanche 15 au Divan du Monde où Madame H orchestre un Cabaret bouffe pour lancer en grandes pompes les festivités de ce quinzième anniversaire.

Avec cette programmation tous azimuts, l'édition 2009 du festival de cinéma gay de Paris se présente comme une grande édition.

> Before Chéries-Chéris

Le Festival a décidé de prendre de l’avance avec "En attendant les Chéries-Chéris", 4 rendez-vous festifs :

- Mercredi 11 novembre, le Troisième Lieu (62, rue Quincampoix, 75004) accueille le premier "Mercredi Chéries-Chéris" du Festival, avec une sélection de courts métrages inédits dès 20h et, à partir de 21h, une soirée Puss in Boots.

- Vendredi 13 novembre, à 18 h, vernissage de l’exposition "Les Toiles Roses", avec le concours du Centre LGBT Paris Ile de France et de l’Académie Gaie et Lesbienne.
L’exposition permettra de revisiter le cinéma tel qu’il a été traité par Gai Pied entre 1979 et 1993.
De Cruising à Tenue de soirée, de Rupert Everett à Pasolini, c’est l'histoire d’un journal essentiel dans la conquête de nos droits que retracera cette exposition, du 13 au 26 novembre.

- Samedi 14 novembre, la chorégraphe Karine Saporta ouvre les portes de son Dansoir (parvis de la BNF, quai François Mauriac, 75013) pour une soirée spéciale qui accueille Pascal Heni of Bollywood : Le Dansoir Chéri Chérie de Karine Saporta.

- Dimanche 15 novembre, Madame H réunit une incroyable troupe d’artistes pour un Cabaret-Bouffe d’anthologie au Divan du Monde (75, rue des Martyrs, 75018) sous influence berlinoise (l’un des thèmes du Festival cette année).

E-llico.com est partenaire de "Chéries Chéris" et proposera un sélection quotidienne de films et évènements tout au long du festival.

La programmation complète est disponible sur ffglp.net

Chéries-Chéris, 15 ème Festival de films gays lesbiens trans & +++ de Paris, du 16 au 22 Novembre 2009 au Forum des Images - Forum des Halles - 2, rue du Cinéma - 75001 Paris
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2 octobre 2009 5 02 /10 /octobre /2009 15:29
Avec sa nouvelle comédie "Rose et noir", qui sort en salles le 14 octobre, Gérard Jugnot affirme vouloir lutter contre l'intolérance et l'homophobie.
En l'an 1577, en pleine période obscure de l'Inquisition, le grand couturier Pic Saint-Loup (Gérard Jugnot) se voit confier par le roi Henri III (Arthur Jugnot) la tâche de réaliser une prestigieuse robe de cérémonie pour le mariage d'un de ses neveux avec la fille d'un grand d'Espagne.

Commence alors un périple qui va se transformer en cauchemar pour Pic Saint-Loup, personnage maniéré, pomponné et tout vêtu de rose qui va le conduire directement chez le grand inquisiteur de Séville.

Attisant encore plus la suspicion des inquisiteurs espagnols adeptes de la "question", l'excentrique couturier s'est entouré d'un secrétaire protestant (Bernard Le Coq) bien décidé à venger les morts de la Saint-Barthélemy, un assistant musulman grimé en Normand (Assaad Bouab), un parfumeur juif (Stéphane Debac) et un coiffeur homosexuel (Patrick Haudecoeur).

Pour Gérard Jugnot, qui est également le réalisateur de la comédie, "ce film (...) fait référence à tout ce qui peut nous préoccuper dans le monde au sujet de l'intolérance religieuse, sexuelle et sociale".





"J'aurais pu faire un truc contemporain, où je raconte l'histoire d'un grand couturier un peu inconscient, un Lagerfeld qui est envoyé par Sarkozy faire une robe chez les talibans", raconte-t-il dans un entretien à l'AFP.

"L'intolérance ou l'homophobie sont des choses condamnables, ce ne sont pas des idées nouvelles. Mais il se trouve que c'est bon de les mettre dans des grandes comédies populaires", estime Gérard Jugnot.
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1 septembre 2009 2 01 /09 /septembre /2009 17:49
Un premier film israélien remarquablement mis en scène par Haim Tabakman, "Tu n'aimeras point", qui aborde le sujet tabou de l'homosexualité dans la communauté juive orthodoxe, sort ce mercredi en salles après avoir été sélectionné au 62e Festival de Cannes, en mai.
Aaron, joué par Zohar Strauss, est un boucher respecté de la communauté orthodoxe de Jérusalem, un "juste", marié et père de quatre enfants.

Peu après la mort de son père, il rencontre Ezri - interprété par le célèbre acteur israélien Ran Danker - un jeune homme échoué à Jérusalem. Ezri veut étudier. Il n'a ni toit, ni famille. Il est beau. On devine qu'il est venu là pour retrouver un homme qu'il a aimé mais qui le rejette.

Aaron accepte de l'employer dans sa boucherie et de l'héberger dans la réserve, à l'étage.

Petit à petit, les deux hommes s'éprennent l'un de l'autre. Et s'aiment. Malgré la réprobation croissante du quartier. "Les juifs orthodoxes ne disent même pas que l'homosexualité est mauvaise, ils considèrent qu'elle n'existe pas", soulignait Haim Tabakman à Cannes, dans un entretien à l'AFP.

"Ils dénient votre essence, votre identité, votre capacité à aimer quelqu'un", ajoute le cinéaste. Aaron se trouve donc déchiré: "Les mêmes règles qui lui interdisent d'être authentiquement lui-même sont celles qui font sens à sa vie en tant que personne profondément religieuse", estime Tabakman.

A 34 ans, il signe là un long métrage à la photographie soignée et à la mise en scène épurée, adapté d'une "tragédie", écrite par le scénariste Merav Doster, sept ans plus tôt.

Tabakman montre l'attraction d'abord réprimée d'Aaron pour Ezri. Convaincu de l'importance "de l'usage de l'espace" dans l'image, le cinéaste laisse d'abord les personnages à distance, séparés par le comptoir de la boucherie comme une barrière invisible.

Puis, hors de Jérusalem, loin de l'étouffement du quartier de Mea Sharim (reconstitué à Tel Aviv), les deux hommes s'asseoient l'un contre l'autre.

Dans une scène qui dévoile subrepticement leur proximité, chacun pose son chapeau noir sur une pierre à côté de lui. Les corps se rapprochent puis se touchent dans un bain rituel, dans la réserve de la boucherie, sur le toit terrasse où Ezri dessine.

"J'ai utilisé de longs plans séquences pour les scènes d'amour. Quand vous voyez à l'écran deux hommes orthodoxes avec leur barbe se toucher, il y a d'abord un sentiment étrange mais en prolongeant cette scène, vous pouvez sentir toute l'humanité et la beauté qui s'en dégage", indique le réalisateur, déjà auteur de deux court-métrages.

Mais la menace n'est jamais loin. D'une fenêtre, une voisine observe. Des tracts anonymes dénonçant "une infamie" circulent dans le quartier.

Aaron délaisse de plus en plus sa famille et Tabakman sait saisir le gouffre qui s'installe en une scène: Aaron est rentré chez lui, tard, après être resté avec Ezri. Il est sur la gauche de l'image au premier plan. En arrière-plan, sa femme Rivka part dans leur chambre. Entre elle et lui, un mur et la porte de la chambre qui se ferme.

Aaron s'entête pourtant. Pourquoi ? lui demande le rabbin: "J'ai besoin de lui. J'étais mort et je revis". Le rejet croît. Des tracts, on passe aux pierres dont Tabakman saisit le bruit sec brisant la vitre de la boucherie.

Les juifs orthodoxes, qui n'ont en principe pas le droit de regarder des films, verront-ils "Tu n'aimeras point"? "J'espère", dit Tabakman, pour ceux qui vivent une double vie. src e-llico

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31 août 2009 1 31 /08 /août /2009 18:54
L'actrice américaine Sigourney Weaver qui a interprété le rôle d'une mère d'homosexuel croyante traditionnaliste qui va devenir une militante de l'acceptation des enfants homosexuels après que celui-ci se soit suicidé dans le téléfilm "Prières pour Bobby" (photo) pour lequel elle a obtenu une nomination aux Emmy, confie que "beaucoup de parents viennent à (sa) rencontre dans la rue pour (lui) dire combien ils ont apprécié le film" dans un interview au site E!Online.
"J'ai été très découragée, parce que j'aime le film et je ne pense que ça va faire du bien, explique l'actrice, quand j'ai lu que les résultats des sondages en Californie n'avait pas changé du tout depuis le référendum. J'ai été choquée". src e-llico
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3 août 2009 1 03 /08 /août /2009 18:18
L'influente Eglise protestante de Suède a suscité la colère de fidèles et d'annonceurs en faisant de la publicité pour "Brüno", le film de l'acteur britannique Sacha Baron Cohen.
La publicité incriminée, parue sur le site internet du journal officiel de la première congrégation protestante du pays scandinave, Kyrkans Tidning (Le Journal de l'Eglise), montrait, avant d'être retirée, le personnage en petite tenue au milieu d'annonces humanitaires ou religieuses.

La branche suédoise de l'Armée du Salut, dont un bandeau publicitaire ornait le site de Kyrkans Tidning, s'est émue de figurer aux côtés du soi-disant reporter de mode autrichien.

"Ce que représente le film n'est pas en accord avec nos valeurs, il s'agit d'un style de vie que nous ne soutenons pas", a déclaré mercredi le directeur de l'Armée du Salut en Suède, Victor Poke, à l'édition en ligne du quotidien suédois Dagens Nyheter.

La publicité montrait des clips tirés de la bande-annonce du film Brüno, où le personnage apparaît "très légèrement vêtu", reconnaît le rédacteur en chef de Kyrkans Tidning, Dag Tuvelius.

"Plusieurs lecteurs nous ont appelés et un ou deux étaient vraiment irrités", a déclaré à l'AFP Dag Tuvelius, qui juge néanmoins qu'il n'était pas déplacé de faire de la publicité pour cette comédie très crue.

"J'estime que Brüno est un film pour lequel nous pouvons faire de la publicité", dit-il.

L'Eglise de Suède, qui s'est séparée de l'Etat suédois en 2000, compte près de 7 millions de membres pour un pays d'un peu plus de 9 millions d'habitants.
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29 juillet 2009 3 29 /07 /juillet /2009 15:32
En perte de vitesse côté disques depuis quelques années, Lara Fabian se verrait bien réussir son come back grâce à une comédie musicale. Elle a jeté son dévolu sur Victor Victoria, dans le rôle rendu mythique par Julie Andrews d’une chanteuse sans le sou se faisant passer pour un travesti pour devenir la star des nuits parisiennes. Ce spectacle devrait, selon le site officiel de la chanteuse, voir le jour courant 2010.
src e-llico



Victoria, a la superbe voix d'opéra, ne trouve pas d'emploi. Jusqu'au jour ou elle se transforme en Victor, comte polonais.

Un remake d'un film allemand
Victor / Victoria est en fait le remake d'un film allemand réalisé en 1933 par Reinhold Schunzel, et intitulé Viktor und Viktoria. Comédie musicale oblige, Victor / Victoria a également fait l'objet d'une adaptation sur la scène de Broadway en 1995, avec toujours dans le rôle-titre Julie Andrews. Le spectacle a été filmé par Blake Edwards lui-même.

A propos du compositeur
Auteur du célébrissime thème musical de la La Panthère Rose, Henry Mancini a remporté un Oscar pour son travail sur Victor / Victoria. C'est également le compositeur fétiche de Blake Edwards, pour lequel il a écrit la musique de plus de 25 films depuis L'Extravagant Monsieur Cory en 1957.
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16 juillet 2009 4 16 /07 /juillet /2009 21:32
Le comique britannique Sacha Baron Cohen traque l'homophobie et le "charité business" en vogue à Hollywood avec "Brüno" sorti en salles mercredi, trois ans après "Borat".
En 2007, "Borat, leçons culturelles sur l'Amérique au profit glorieuse nation Kazakhstan" lui a valu un Golden Globe et l'a propulsé dans le top 100 des personnalités les plus influentes du magazine Times.

Le film a rapporté 260 millions de dollars, quatorze fois son budget, un succès que pourrait surpasser "Brüno". Réalisé par Larry Charles comme "Borat", il a déjà récolté 30,4 M USD en un week-end à sa sortie aux Etats-Unis.

Mais l'Ukraine a décidé de l'interdire pour "atteinte à la morale" au motif qu'il montre "organes génitaux, rapports sexuels et perversions homosexuelles".

Mèche blonde et fort accent teuton, Brüno, qui rêve d'être "l'Autrichien le plus connu après Adolf Hitler" anime "Funkyzeit", le show télévisé "le plus influent et populaire dans tous les pays germaniques... excepté l'Allemagne".

Caricature d'homosexuel à la sexualité débridée, il pimente ses ébats érotiques en usant d'appareils de sa conception avec son amant "pygmée".
Fashion victim, il revêt un prototype de combinaison en velcro pour interviewer couturiers et mannequins - "C'est difficile de mettre la jambe droite devant la gauche ?" - et se retrouve scotché à tout un porte-manteau, sabotant le défilé d'une célèbre marque de prêt-à-porter.

Mais c'est aux Etats-Unis, temple du "politiquement correct", que Brüno comme Borat, trouve la scène digne de ses corrosives facéties.
Décidé à percer dans le show business, il consulte agents, producteurs et conseillers, devient figurant de série télévisée ou présentateur, le temps d'une émission-pilote devant un public-test.

Après bien des échecs, Brüno a soudain une "révélation".
Face à des écrans de TV montrant John Travolta, Tom Cruise et Kevin Spacey, il s'écrie: "Ils sont célèbres parce qu'ils sont hétérosexuels !" dynamitant, l'air de rien, la stratégie marketing d'une industrie cinématographique dont les stars répugnent à se déclarer homosexuels, de peur d'écorner leur image.

La satire se corse lorsque Baron Cohen, dont le film mêle fiction, interviews-piège et tournages sauvages dans des lieux publics, s'en prend à l'une des marottes des stars à Hollywood : le soutien à une "grande cause".
Il y invite ainsi la chanteuse Paula Abdul à décrire ses actions de charité, assise sur une "chaise en Mexicain", c'est-à-dire un homme à quatre pattes.

Sacha Baron Cohen, qui avait piégé La Toya Jackson, a retiré la séquence du film après le décès de son frère Michael, "par égard pour la famille Jackson".

Moins de pitié pour Madonna et Angelina Jolie, qui "ont chacune adopté un bébé noir : pourquoi pas moi" ? rugit Brüno, avant de sortir un chérubin d'un carton dans un aéroport, sous les yeux médusés des passagers.

Mais aussi loin qu'il aille, Brüno est à des années lumières de la bêtise crasse, des préjugés et de la haine bien réels, affichés par ses victimes.
Parmi eux, un "conseiller en hétérosexualité" prêche l'amour de Jésus pour résister à ses penchants, et une mère autorise une liposuccion sur son enfant pour lui faire perdre du poids avant un tournage de film.

Militaires, chasseurs, juifs orthodoxes, militants islamistes, fans de catch (l'une des meilleures scènes) ou ex-candidat à la présidentielle : choqués par "la folle" Brüno, ils dessinent tous les degrés de l'homophobie ordinaire.



Toutefois, au delà des ses intentions affichées, le film est critiqué par des groupes de défense des droits gay aux Etats-Unis qui craignent qu'en prétendant dénoncer l'homophobie, il ne la renforce...
Certaines associations LGBT américaines se montrent perplexes et redoutent que l'homophobie qu'il est censé dénoncer ne soit au contraire renforcée par la satire à gros sabots qui est la marque de fabrique de l'humoriste.

Au point qu'Universal Pictures, qui a produit le film, a cru bon de souligner que Brüno "utilisait le pouvoir de la comédie et de la provocation pour mettre en lumière l'absurdité de l'intolérance et de l'ignorance liées à l'homophobie".

> Interdit en Ukraine pour atteinte à la morale

Le ministère de la Culture ukrainien a "décidé d'interdire toute diffusion du film sur le territoire ukrainien", dans une lettre adressée au distributeur ukrainien Sinergia.
Le film "contient l'exhibition injustifiée d'organes génitaux et de rapports sexuels, montre de façon explicitement naturaliste des actes homosexuels et perversions homosexuelles" ainsi que "des manifestations sadiques (...), ce qui peut nuire à la morale des citoyens", explique le ministère.
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25 juin 2009 4 25 /06 /juin /2009 16:05
Les courts métrages du concours "Jeune et homo sous le regard des autres" sont diffusés 26 juin 2009 sur Canal + à 22h15. 4 films autour des thèmes de la révélation de son homosexualité et du rejet par le groupe.
Soutenu par le ministère de la Santé et des sports, l'INPES (Institut nationale de prévention et d'éducation à la santé) en partenariat avec le groupe Canal+, ces court métrages ont pour but de lutter contre l'homophobie.


Quatre lauréats ont eu le privilège de réaliser leur projet.
Les synopsis élaborés par les quatre jeunes lauréats - David, Axel, Guillaume et Sébastien - tournent tous autour des thèmes de la révélation de son homosexualité et du rejet par le groupe.

"Omar", réalisé par Sébastien Gabriel, raconte l'histoire d'un jeune homo de cité. Une cité qu'il aime et qui l'aime, mais où la pression est telle, qu'il ne peut vivre ni même révéler son homosexualité. Pas même à son ami Morad. Jusqu'au jour où son histoire d'amour avec Arthur est découverte. Une décision s'impose alors : renoncer à son amour ou quitter la cité pour d'autres horizons.

Dans "Basket et Maths", de Rodolphe Marconi, Jérôme est amoureux de Cédric, mais ne s'avoue pas pour autant qu'il est homosexuel. Cédric embrasse Jérôme sur un coup de tête, sans comprendre lui-même son acte, puis refuse de croiser le regard de Jérôme et fait comme s'il ne s'était rien passé. Ces deux jeunes garçons vont alors prendre des chemins différents pour comprendre et accepter leur homosexualité.

Avec "Les incroyables aventures de Fusion Man", Xavier Gens et Marius Vale proposent une comédie inspirée des films de super héros. Dan, alias Fusion Man, s'apprête à passer la soirée avec son petit ami Marc, quand il le laisse en plan pour voler au secours d'un innocent. Il va découvrir que Raphaël, un jeune gay, est sur le point de se suicider, manipulé par Waco, un super vilain. Le duel entre Fusion Man et Waco va donner lieu à une discussion qui permettra à chacun de faire le point sur sa situation.

Dans "En colo", réalisé par Pascal Alex Vincent, deux jeunes garçons, Mathieu et Maxime, ont pour défi de s'embrasser lors d'une séance du jeu "Action ou vérité ?". Le baiser va provoquer chez eux un certain émoi. À partir de ce moment, les ados, témoins de cette scène, font des allusions plus ou moins directes à l'éventuelle homosexualité de Maxime. Un révélation va alors déstabiliser le groupe, mais surtout le faire réfléchir.

"Pauline", réalisé par Céline Sciamma, met en scène une jeune fille, qui raconte son histoire face à la caméra : l'enfance joyeuse dans une petite vile de province où tout le monde se connaît, la révélation publique et infamante de son homosexualité par un ami de ses parents, le silence des témoins, la douleur de la solitude, la possibilité de l'acceptation. Tout cela, elle le raconte à une autre fille, à la caméra, au spectateur. Comme une confidence.

Les films seront rediffusés le 27 juin à 22h18, le 28 à 3h45, le 1er juillet à 20h et le 2 à 3h00 et 7h00. Ils sont également visionnables en ligne sur le site du concours : http://www.le-regard-des-autres.fr.
Le réseau des cinémas Utopia les diffuse dans ses salles.

Plus d'infos sur : www.leregarddesautres.fr.

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  • : je cree ce blog pour venir faire connaitre mes idees , je suis gay et j'ai vecu une longue histoire avec un musulman, je veut ici partager des idees avec les gens du monde , chacun est le bienvenu pour laisser un com , je repondrai tjrs en donnat mon avis perso , meme si parfois je pourrais choquer certaine personne , alors apprenez a dialoguer et a etre a l'ecoute des autres , vous en ressortirez bien plus grand , bonne visite a tous
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