14 février 2010
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Plus de sept hommes sur 100 fréquentant des bars spécialisés ou "établissements de convivialité" parisiens se contaminent en une année par le VIH, contre 1% pour l'ensemble de la communauté homosexuelle, selon de nouveaux éléments issus de l'enquête Prevagay.
Cette enquête, menée au printemps 2009 par l'Institut de veille sanitaire (Invs), avec le soutien de l'ANRS (Agence de recherches sur le sida) et du Syndicat national des entreprises gaies (Sneg), avait pour objectif de déterminer la prévalence de l'infection chez les hommes fréquentant ces lieux et d'établir l'incidence, c'est-à-dire le nombre de nouvelles infections par an.
Les premiers résultats, publiés en novembre, avaient établi que près de 18% des 917 participants à l'enquête menée dans quatorze bars, saunas et backrooms gay parisiens étaient séropositifs, dont 20% ne connaissaient pas leur séropositivité.
Selon un communiqué publié jeudi, le nombre de nouvelles infections par an est de 7,5 pour 100 personnes, soit un taux "beaucoup plus élevé que l'incidence du VIH pour l'ensemble de la population homosexuelle en France", qui est de 1%. L'Invs estime cette incidence "préoccupante".
"Des actions de prévention et de dépistage spécifiques et novatrices doivent être engagées de manière urgente", indiquent les auteurs de l'enquête.
Cette enquête de terrain, réalisée du 28 avril au 6 juin 2009, fournit les premières données biologiques objectives sur le VIH parmi "les hommes ayant des rapports avec les hommes". Les résultats finaux devraient être publiés au cours du trimestre.
src e-llico
Cette enquête, menée au printemps 2009 par l'Institut de veille sanitaire (Invs), avec le soutien de l'ANRS (Agence de recherches sur le sida) et du Syndicat national des entreprises gaies (Sneg), avait pour objectif de déterminer la prévalence de l'infection chez les hommes fréquentant ces lieux et d'établir l'incidence, c'est-à-dire le nombre de nouvelles infections par an.
Les premiers résultats, publiés en novembre, avaient établi que près de 18% des 917 participants à l'enquête menée dans quatorze bars, saunas et backrooms gay parisiens étaient séropositifs, dont 20% ne connaissaient pas leur séropositivité.
Selon un communiqué publié jeudi, le nombre de nouvelles infections par an est de 7,5 pour 100 personnes, soit un taux "beaucoup plus élevé que l'incidence du VIH pour l'ensemble de la population homosexuelle en France", qui est de 1%. L'Invs estime cette incidence "préoccupante".
"Des actions de prévention et de dépistage spécifiques et novatrices doivent être engagées de manière urgente", indiquent les auteurs de l'enquête.
Cette enquête de terrain, réalisée du 28 avril au 6 juin 2009, fournit les premières données biologiques objectives sur le VIH parmi "les hommes ayant des rapports avec les hommes". Les résultats finaux devraient être publiés au cours du trimestre.
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