David Laws : C'était trop dur de dire la vérité au sujet de mon homosexualité.

David Laws a indiqué qu'il comptait poursuivre sa carrière de député après avoir dû démissionner de son poste de Secrétaire d'Etat au Trésor suite aux révélations sur des notes de frais indûment perçues pour des chambres louées dans des maisons appartenant à son compagnon.
David Laws s'était mis en contradiction avec une loi qui interdit aux parlementaires "de louer un logement auprès d'un conjoint".

Il s'est justifié en disant n'avoir cherché qu'à préserver le secret sur sa sexualité et sa relation avec James Lundie (photo de droite).

"J'ai payé le prix fort pour essayer de maintenir secrète ma sexualité, a expliqué le ministre démissionnaire dans un communiqué. Perdre votre intimité, votre travail et votre intégrité en 48 heures n'est pas très facile".

"Mais je reconnais que j'aurais dû être plus transparent et offrir un meilleur exemple en tant que personnage public. Je vais maintenant avoir besoin de quelques jours pour récupérer après les événements de la semaine dernière et j'ai l'intention de revenir à mon travail de député", a poursuivi David Laws qui s'est dit "reconnaissant de la gentillesse de milliers de personnes" qui l'ont soutenu au cours des derniers jours.

"Cela a été une expérience très émouvante de trouver tant de gens prêts à me soutenir dans ces moments difficiles", a-t-il souligné.

David Laws est revenu sur l'origine des ses déboires. "Mes problèmes ont été causés par mon refus de parler ouvertement de ma sexualité et non par une intention d'exploiter le système des indemnités des députés", a-t-il concédé.

"J'ai grandi à une époque où l'homosexualité venait juste d'être légalisée et où la plupart des gens pensaient encore que c'était mal ou honteux, explique-t-il encore. J'ai décidé, par conséquent, de garder secrète ma sexualité".

Dans sa première interview à la Western Daily Press hier, David Laws confie : "Je veux prendre le temps de régler ces questions. Je vais écouter les gens de ma circonscription pour voir ce qu'ils en pensent". src e-llico