5 mai 2009
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21:03
La justice a finalement décidé un "supplément d'enquête" au lieu du "rappel à la loi" envisagé, suite à l'indignation de plusieurs associations LGBT après l'agression du patron du bar gay de Laval par des militants catholiques traditionalistes.
Les réactions de la victime directe des faits et de plusieurs associations LGBT ont porté leurs premiers fruits.
Le procureur de Laval, Alex Perrin, qui avait envisagé un simple "rappel à la loi" dans un premier temps, a finalement décidé un "supplément d'enquête". "Il va falloir entendre les témoins", a-t-il indiqué àl'AFP. "S'il apparaît que nous sommes sur des faits commis en raison de l'orientation sexuelle des victimes, cela entraînera des poursuites", a assure-t-il.
"Cela me satisfait plus. Au moins, la justice va prendre le temps d'aller plus loin", a réagi Eric Culatti, le patron de l'Autoreverse agressé le 24 avril dernier, en apprenant la nouvelle.
Il dénonce des "propos homophobes". "Après ma plainte, je n'ai pas été entendu, les témoins non plus, et je pensais que j'allais être confronté à mes agresseurs", confie-t-il. "Ils m'ont insulté à deux reprises en disant : 'tu vas crever, sale pédé'", rappelle Eric Culatti.
Les insultes et menaces prononcées, ainsi que le choix de l'établissement visé, ne laissent aucun doute sur le caractère homophobe de l'agression. C'est pourquoi le patron de l'Autoreverse a déposé plainte auprès de la police pour des faits discriminatoires liés à son orientation sexuelle dont il a été victime, et pour entrave à l'exercice normal de son activité économique.
Il a également porté plainte contre le Mouvement de la jeunesse catholique de France dont sont issus les jeunes agresseurs.
L'association LGBT de la ville voisine d'Angers Quazar a saisi la semaine passée le procureur de la République de Laval et le pôle anti-discrimination du parquet pour leur demander que ces jeunes soient renvoyés devant le tribunal correctionnel et répondent de leurs actes.
SOS Homophobie a réclamé lundi dans un communiqué "des sanctions pénales exemplaires" contre les quatre jeunes militants traditionalistes. src e-llico
Les réactions de la victime directe des faits et de plusieurs associations LGBT ont porté leurs premiers fruits.
Le procureur de Laval, Alex Perrin, qui avait envisagé un simple "rappel à la loi" dans un premier temps, a finalement décidé un "supplément d'enquête". "Il va falloir entendre les témoins", a-t-il indiqué àl'AFP. "S'il apparaît que nous sommes sur des faits commis en raison de l'orientation sexuelle des victimes, cela entraînera des poursuites", a assure-t-il.
"Cela me satisfait plus. Au moins, la justice va prendre le temps d'aller plus loin", a réagi Eric Culatti, le patron de l'Autoreverse agressé le 24 avril dernier, en apprenant la nouvelle.
Il dénonce des "propos homophobes". "Après ma plainte, je n'ai pas été entendu, les témoins non plus, et je pensais que j'allais être confronté à mes agresseurs", confie-t-il. "Ils m'ont insulté à deux reprises en disant : 'tu vas crever, sale pédé'", rappelle Eric Culatti.
Les insultes et menaces prononcées, ainsi que le choix de l'établissement visé, ne laissent aucun doute sur le caractère homophobe de l'agression. C'est pourquoi le patron de l'Autoreverse a déposé plainte auprès de la police pour des faits discriminatoires liés à son orientation sexuelle dont il a été victime, et pour entrave à l'exercice normal de son activité économique.
Il a également porté plainte contre le Mouvement de la jeunesse catholique de France dont sont issus les jeunes agresseurs.
L'association LGBT de la ville voisine d'Angers Quazar a saisi la semaine passée le procureur de la République de Laval et le pôle anti-discrimination du parquet pour leur demander que ces jeunes soient renvoyés devant le tribunal correctionnel et répondent de leurs actes.
SOS Homophobie a réclamé lundi dans un communiqué "des sanctions pénales exemplaires" contre les quatre jeunes militants traditionalistes. src e-llico